Haro sur les mythes du commerce électronique (partie II)

Pin It

Étant donnée la nature de notre firme, il n’est pas rare de se faire interroger sur les affaires électroniques. Plusieurs de ces questions prennent pour postulat ce que nous vous présentons comme des mythes. Nous avons donc recueilli les 10 mythes des affaires électroniques les plus fréquents et nous vous expliquerons pourquoi ces postulats devraient être relégués aux oubliettes. Cet article est divisé en plusieurs parties. Vous trouverez dans celui-ci, le quatrième et le cinquième mythe.

Dans l’article précédent nous avons présenté les mythes suivants :

1- Les affaires électroniques se remettent difficilement de la chute des .com
2- Le B2C accapare la majorité des ventes sur Internet
3- Les affaires électroniques = vendre sur Internet

Mythe 4 : Un site informationnel n’engendre pas de retombés d’affaires

Notre site présente différents types de contenus informationnels issues de nos différentes recherches et analyses. Dans une perspective marketing, ces contenus sont divisés en ce que l’on pourrait appeler des contenus génériques, appâts et à valeur ajoutée . Les contenus génériques présentent diverses informations d’intérêts sur l’entreprise. Les contenus appâts sont des extraits de documents plus volumineux (et à valeur ajoutée) et ont pour fonction de présenter suffisamment de matière pour susciter l’intérêt du visiteur à télécharger les documents à valeur ajoutée. Les documents à valeur ajoutée sont des documents avec une teneur informationnelle suffisamment forte pour qu’ils incitent un visiteur à nous laisser volontairement ses coordonnés en échange du document.

Dans ce cas-ci, vous comprendrez assez facilement que la création de la base de données issue des informations recueillies des visiteurs qui téléchargent nos documents est un élément important de la création de retombées d’affaires de notre site informationnel. En effet, lorsqu’un visiteur s’inscrit sur notre site, il nous fournit ses coordonnées ainsi que la permission de le rejoindre plus tard à des fins promotionnelles. Cette permission ainsi que la politique de vie privée qui l’accompagne nous permettront de solliciter le visiteur dans une démarche marketing et de le transformer éventuellement en client.

De plus, lorsque nous le rejoindrons sur une base individuelle ou personnalisée, nous saurons exactement ses champs d’intérêts selon les contenus qu’il a sélectionnés. Cela facilitera grandement la pertinence et les chances de succès de notre première discussion avec lui. Les retombées d’affaires seront par la suite des questions d’appoint, d’opportunité et de talent. Cet exemple illustre comment une entreprise peut bénéficier de retombées d’affaires avec un site informationnel. Il est important de remarquer que plusieurs autres stratégies permettront d’obtenir aussi des résultats probants.

Mythe 5 : Il est dangereux de donner son numéro carte de crédit sur Internet

Il est dangereux de donner son numéro de carte de crédit sur Internet, au restaurant, à la station-service et dans une multitude de circonstances. Dans le monde réel (par opposition au virtuel) ce sont souvent des individus qui manipulent votre carte de crédit. Nous avons tous entendu de nombreuses histoires d’horreur à propos de clients ayant laissé leur carte de crédit à l’employé d’un commerce quelconque, pour s’apercevoir un mois plus tard que la transaction qu’ils avaient autorisé pour un certain montant se révèle finalement une transaction totalement différente, générant des pertes. Par contre, dans le virtuel, ce sont principalement des machines qui manipulent vos données. Elles ne vous connaissent pas et traitent des millions de transactions par semaine. Bien que ces machines n’aient que faire de vos renseignements personnels, elles sont parfois manipulées aux profits de fraudeurs bien humains.

Cependant, tout comme dans le monde réel, les transactions Web non autorisées sont généralement protégées par les compagnies émettrices de cartes de crédit. À titre d’exemple, Mastercard Canada offre un programme «Responsabilité zéro»1 qui vous protège des pertes subites en cas d’utilisation frauduleuse sur Internet si :

– votre compte est en règle;
– vous avez exercé une vigilance raisonnable pour protéger votre carte;
– vous avez n’avez pas signalé deux activités non autorisées ou plus au cours des 12 derniers mois.

Toutefois, tout comme dans le monde réel, il est important de prendre des mesures de sécurité appropriées avant de donner ses informations de crédit sur le Web. D’ailleurs, l’Association des Banquiers Canadiens explique sur son site2 les précautions d’usages à prendre à ce sujet.

Voir http://www.mastercard.com/canada_fr/education/zero/

Voir http://www.cba.ca/fr/viewdocument.asp?fl=3&sl=65&tl=136&docid=499&pg=1

Imprimez ce billet Imprimez ce billet

Comments are closed.