Qu’est-ce que les splogs?

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Un nouveau phénomène fait son apparition sur la toile et commence à emmerder Google et ses filiales blogger et blogspot. Il s’agit des « splogs ».

« Splog » est une contraction des mots « spam » et « blog ». Avant de faire mon premier billet sur le sujet, j’avais demandé l’avis de l’office de la langue française du Québec pour la francisation de ce terme. Comme cela fait déjà plus de 2 semaines et que je n’ai toujours pas reçu la réponse, voici donc mes suggestions de termes francisés :
« pollublogue »,
« poublogue »,
« pollubloguer »
et « pollubloguage ».

Mais de quoi s’agit-il? Qu’est-ce qu’un « splog »?

En fait, les polluposteurs se sont vite rendu compte de l’avantage indéniable des blogues en termes de positionnement dans les moteurs de recherches (voir à ce sujet mon billet : Pourquoi les blogues sont-ils avantageux pour une stratégie de positionnement Web) et de la pertinence des fils RSS comme outil de diffusion de courriels. Ils ont donc su s’adapter aux nouvelles réalités Web. Un pollublogue est donc un blogue dont la vocation est de diffuser des hyperliens qui favoriseront le positionnement dans les engins de recherches de sites Web appartenant à leurs auteurs ou leurs affiliés. Le but de cette arnaque est d’augmenter le « Page Rank » des sites en question. Les pollublogues sont donc des blogues bidon avec des textes incohérents et parfois volés à des sites légitimes. Les industries qui semblent utiliser les pollublogues apparaissent dans les catégories du tabac, des casinos en ligne et des hypothèques immobilières. Il semblerait aussi que les pollublogues utiliseraient les fils RSS et les services de diffusions de billets automatisés et que déjà ils auraient congestionné les flux RSS et les boîtes de courriels de certaines entreprises ou individus.

Selon wikipedia, le terme « splog » serait apparu en août de cette année et sa paternité appartiendrais à Mark Cuban.

Dans la semaine du 16 octobre, Blogger a vécu une véritable explosion de pollublogues. En fait, Blogger, ainsi que plusieurs autres technologies de blogues, n’ont pas réussi encore à créer de filtres antipollublogue. Les polluposteurs ont donc automatisé la création de pollublogues et ont inondé le Web avec ceux-ci. Durant cette période, Blogger aurait effacé 13 000 pollublogues. Selon Technorati, entre 2 et 8% des blogues créés chaque jour seraient des pollublogues.

Pour en savoir plus sur le sujet et afin de découvrir la technologie « Big picture » de c/net News, en action, je vous suggère fortement de visiter la page de l’article « Tempted by blogs, spam becomes ‘splog’» et de porter une attention particulière à l’encadré à votre droite. Cet encadré est la technologie Big picture.

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Commentaires

  1. velero

    Pollublogue est bien, mais ça ne couvre pas l’aspect principal du concept splog.

    Les pourriels ou le pollupostage qu’on reçoit dans notre boîte de courrier, cela est bien une pollution, une nuisance, aspect bien rendu par ces traductions.

    Par contre, pour le splog, l’aspect publicitaire (plug) et son but, l’influence sur le page rank, n’est pas rendu par pollublogue. Car oui, les splogs polluent la blogosphère, mais ce n’est rien à comparer avec le pollupostage, il faut les chercher pour les trouver. Si on parcourt nos carnets habituels et que l’on fait des sauts sur d’autres blogues recommandés par ces derniers, nous ne tombons jamais sur un splog. Ils sont donc moins une nuisance à ce niveau. L’aspect pollution n’est pas ce qui est en avant.

    Je vous propose publogue (pub blogue, qui pue, qui n’est p’us un blogue).

    🙂

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