The proof is in the pudding

Pin It

Aujourd’hui j’étais chez un client qui avait réuni une des plus belles brochettes de consultants de ce que toutes les sphères du marketing peuvent apporter à une organisation de classe mondiale. Lorsque vint le temps de me présenter il fut très éloquent et flatteur à mon propos et conclut sa présentation par : Madame Blanc est lue à la grandeur de la planète, elle est passée maître de Twitter, Facebook et elle connaît le pull marketing « the proof is in the pudding ». J’ai trouvé ça très gentil de sa part et ça me fit songer que c’est vrai que je suis seule et que depuis plus de deux ans je n’appelle personne puisque ce sont les clients qui me téléphonent. De plus, je n’écris pas d’offres de service et je ne fais pas de « pitch ». Ma business ne vient que du Web. Je ne suis pas dans les pages jaunes et mon adresse n’est écrite nulle part. La preuve, du concept d’acquisition client par le Web, est donc facilement démontrée. En outre, je suis un petit peu baveuse et même vantarde. Ça fait longtemps que j’écris à propos de la puissance des médias sociaux et du blogue en particulier. Question de prouver une fois de plus mes dires, j’ai fait un petit comparatif du « reach » de mon blogue (à l’aide d’Alexa) versus celui des sites Web d’agences Web de classe internationale qui sont basées à Montréal soit : Sidlee.com, Nurun.com, Fjordinteractif.com et Marketel.com (je viens même de leur faire cadeau d’un hyperlien externe, ce que je suis gentille tout de même). Ces agences ont plusieurs centaines d’employés, elles travaillent avec certaines des plus grandes marques de la planète mais, ironiquement sur le Web, leur « reach » est plus faible que celui d’une seule personne (en l’occurrence bibi).

Comparatif Michelleblanc.com vs Sidlee.com vs Nurun.com vs Fjordintractif.com vs Marketel.com

Comparatif du reach de Michelleblanc.com vs Sidlee.com vs Nurun.com vs Fjordintractif.com vs Marketel.com

La morale de cette histoire :
Si j’étais une entreprise, qui veut faire de l’acquisition de clients sur le Web, je songerais peut-être à une approche médias sociaux et blogue plutôt que site Flash…

MAJ
Question de vérifier d’autres critères voici un tableau des hyperliens externes tels que colligés avec l’outil Marketleap.

Comparatif des hyperliens externes de Michelleblanc.com vs Sidlee.com vs Nurun.com vs Fjordintractif.com vs Marketel.com

Imprimez ce billet Imprimez ce billet

Commentaires

  1. Marc-André Lavoie

    … et même sans ce «reach» web, sans s’investir dans les médias sociaux, ces agences arrivent à faire quelques centaines de millions de plus que tous les blogueurs-gazouilleurs réunis =)

    Est-ce donc la preuve que le site Flash est, en bout de ligne, le plus payant ? 😉

    Blague à part, faut dire surtout que ces agences ne se cherchent pas des «mandats» : elles acquièrent des «comptes». J’aurais tendance à penser que la business, à ce niveau-là, ne se joue pas dans les médias sociaux.

  2. jfp

    Salut Michelle,

    Je suis d’accord avec toi mais par contre si les agences nommées dans ton billet utilisaient le plein potentiel de la masse d’employés dont ils disposent leur blogue ou leurs blogues pourraient facilement te dépasser sur Alexia. Le problème est qu’ils n’ont pas encore compris la puissance que représenterait la masse de connaissance et de créativité que représente des compagnies de cette dimension ou il n’ont juste pas aloué du temps pour que chaque employés puisse y consacrer du temps… C’est une dynamique très complexe a créer dans une grosse entreprise…

  3. Michelle Blanc

    @Marc-André
    Sans arriver à intégrer quoi que ce soit, les grands intégrateurs TI du Canada travaillent depuis des années sur des projets d’intégrations de plusieurs centaines de millions de dollars. SAGIR, Inforoute santé, fichier des armes à feu et j’en passe. Sans arriver à produire des voitures électriques, GM est sur le bord de la faillite. Sans arriver à arriver à produire quoi que ce soit, nous avons eu le scandale des papiers commerciaux. Les cas de gens qui font des centaines de millions de dollars sans arriver à des résultats sont nombreux… Est-ce une raison pour valider tout ce qu’ils font? Moi je ne le crois pas et je pense que de plus en plus de gens d’affaires de haut niveau se posent finalement des questions de rendement et regardent par eux-mêmes quels sont les résultats… Ils sont capables de prendre des risques et même de mesurer le fait de ne pas avoir de résultats à court terme. Après tout, ils ont déjà dépensé des centaines de milliers de dollars et dans certains cas des millions de dollars pour pas bin bin de résultats de toute façon. Je pense que de plus en plus d’entreprises sont prêtes à se demander « if the proof is in the pudding »…

  4. Marc-André Lavoie

    Ce que je voulais dire, c’est que la grande entreprise a un éventail tellement large à couvrir qu’elle aura toujours besoin de la grande agence. Et les agences gardent jalousement le contrôle sur tous les fronts.

    C’est vrai, des experts comme toi, dédiés et intégrés de façon organique à leur niche, sont les mieux placés pour innover et apporter des résultats tangibles. Une campagne dans les médias sociaux est souvent une arme à double tranchant pour une marque, et ce genre d’expertise ne se retrouve pas vraiment en agence.

    Alors, reste à voir qui, des entreprises ou de leurs agences, viendront en premier prendre leur pudding chez Michelle Blanc (et al.) … =)

  5. Olivier

    Tout le monde peut bloguer et être sur facebook, peu de gens peuvent faire du flash. Ces compagnies ont l’honnêteté de faire payer pour des choses que leur client ne peut faire lui-même. Si le client est con de demander du flash alors qu’un blogue serait mieux, l’idéal serait qu’elles refusent le client mais malheureusement l’économie est pas mal basée sur la bêtise humaine. Quand le client s’éveille et n’achète plus de Hummer, c’est la crise.

  6. Nicolas Roberge

    Moi je suis indépendant aussi et je me fais connaître essentiellement par le web. Je ne manque pas d’ouvrage et si je me faisais connaître par les moyens plus traditionnels, je serais sollicité pour faire des projets qui ne m’intéressent plus. Le web pour moi amène une forme de ciblage. Si les gens me trouvent par le web, ça démontre qu’ils sont un peu plus “cutting-edge” que d’autres clients.

    Quant à l’indexation, des développeurs s’efforcent tous les jours de mettre en valeur le “contenu” dans les moteurs de recherche. Un splash page en flash n’offre aucune valeur ajoutée à l’internaute.

  7. Michelle Blanc et le pudding « Sparko

    […] Blanc a fait une analyse plutôt intéressante de la place que jouent en ligne les supposément gros joueurs de l’industrie.  Ils diront […]

  8. Olivier

    Je me demande quels projets ont sollicités les visiteurs venant pour “kekette”.

  9. Briac

    en vlà un beau de concours de kékette 😀

  10. Jean-Pierre Lavoie

    Michelle, je suis bien d’accord avec ton analyse. Je suis moi-même “seul” dans mon entreprise web et j’ai un auditoire comparable et même un peu meilleur que celui de La Gazette: rang 21000 sur Alexa.

    PhotoJPL: http://www.alexa.com/siteinfo/photojpl.com
    Gazette: http://www.alexa.com/siteinfo/montrealgazette.com

    Pas mal non?

    Je crois qu’on fait la démonstration que le “reach” par le web d’une seule personne peut être assez puissant!

  11. Denis Canuel

    Des liens gratuits vers tes compétiteurs? J’espère que t’as mis “NOFOLLOW” 🙂

  12. Eric Blais

    “The proof is in the pudding” est certe un titre accrocheur mais cela ne veut rien dire. Le proverbe original est “The proof of the pudding is in the eating”.

    On retrouve de plus en plus de versions courtes telles que “proof of the pudding” et “proof in pudding”.

    A force de vouloir tout raccourcir pour communiquer a travers les nouveaux media sociaux, risquons nous de perdre le sens de ce que l’on veut reellement dire?

  13. Olivier

    Denis, demande à Bush si il était heureux que ses compétiteurs innondent le web de liens vers lui dans le contexte de failure.