De l’usurpation d’identité sur les médias sociaux II

Pin It

Dans mon récent billet : De l’usurpation d’identité sur les médias sociaux je disais :

Ça fait longtemps que le cybersquatting existe pour les célébrités et pour les grandes marques. Ne prenez donc pas de chance et sécurisez donc vos noms de marque sur tous les médias sociaux (même si vous ne vous servez pas de ces comptes pour l’instant). Commencez aussi à monitorer vos marques sur les médias sociaux afin de vérifier ce qui se dit et la médisance à propos de vous et de votre marque. Si vous laissez le champ libre à n’importe qui de prendre votre place, il y a de fortes chances que cela arrive et c’est toujours plus facile d’agir que de réagir…

Or ce week-end, ma conjointe dont je parle souvent ici et dans mes comptes Twitter et Facebook,sous le nom de Bibitte, (elle a même une chronique musicale annuelle) a été victime d’une usurpation d’identité. J’utilise depuis des années le sobriquet d’amour que je lui donne, Bibitte ou encore Bibitte électrique, pour parler d’elle. J’utilise ce subterfuge littéraire parce qu’elle exerce un métier, qui pour qu’elle soit efficace, se doit de conserver le plus possible son anonymat. Nous en avons maintes fois discuté et sommes arrivés à la conclusion que d’utiliser « Bibitte » est une manière positive de parler d’elle, sans pour autant compromettre son identité ou encore m’empêcher de parler de celle qui est la personne la plus importante de ma vie. Or des connards se servent de son image littéraire pour me faire chier et pour faire de l’humour de bas étage (voire de sous-sol). J’ai une bonne idée de qui il s’agit, mais je n’ai vraiment pas de temps à perdre pour me battre avec des imbéciles de cette espèce. J’ai donc pris les grands moyens et combattu le feu par le feu. Ces connards avaient ouvert un compte twitter du nom de BibitteBlanc et ils lui faisaient dire des conneries telles que :

Son livre, c’est pas mal du copié-collé-traduit de trucs qu’elle a lu sur des sites américains, vous savez… #jeudiconfession
http://twitter.com/BibitteBlanc/status/10348476612
Bon. J’ai un début de rhume. Je lui avais dit que c’était tôt pour se balader en décapotable. “Hey! J’passe à Vox! Tu m’dois respect!” snif
http://twitter.com/BibitteBlanc/status/10091813083
C’est ELLE qui veut déménager dans le Mile-End. Elle parle d’un DJ cowboy dans son sommeil maintenant… en bavant. #inquiétude
http://twitter.com/BibitteBlanc/status/10030835755

J’ai donc ouvert à Bibitte un compte Twitter de même qu’un profil Facebook. Je suis ravie de constater qu’après une journée d’activité, la vraie BibitteElectric a déjà 10 fois plus de Followers Twitter que le subterfuge de bas étage dont elle a été victime. Je vous demande donc d’être indulgent avec elle si elle ne vous répond pas rapidement puisqu’elle ne twittera et facebookera que le Week-end, et avec mon aide. C’est qu’elle ne tape que difficilement encore sur son nouveau Laptop et qu’elle n’a son premier compte courriel que depuis quelques mois. Le Web ce n’est vraiment pas son truc. Elle ce qui la branche (à part moi) c’est la musique alternative (et moi je m’en fou).

Morale de cette histoire :
Même des images littéraires et des représentations d’êtres qui vous sont chers peuvent être usurpées par de petits esprits mesquins, jaloux et vils. La meilleure défense sur les médias sociaux est de prendre ou de reprendre sa place et d’exposer ouvertement son authenticité, soit-elle littéraire ou pseudonymique. Les internautes savent être fair-play et reconnaître la vérité du mensonge et les blagues de mauvais goût auront toujours un auditoire, mais il sera de beaucoup moindre que celui de la délicatesse élémentaire…

Imprimez ce billet Imprimez ce billet

Commentaires

  1. Noisette Sociale

    C’était vraiment de mauvais goût et méchant…

    Je pense que vous avez adopté la meilleure stratégie de riposte dans ce cas.

  2. La Criminologue

    Je n’arrive pas à comprendre pourquoi des gens font de telles conneries. Qu’est-ce qui leur passe entre les deux oreilles pour faire ce genre de choses? C’est gratuit, bas, méchant, cheap.. calvaire! Savez-vous, Mme Blanc, s’il y a des recours pour ce genre de choses? Je ne suis pas, mais pas du tout, une experte des médias sociaux, mais s’agit-il de propos diffamatoires (surtout l’énoncé traitant de votre livre)? C’est si facile de se cacher devant un compte Twitter, Facebook, alouette. Mais encore faut-il être capable d’assumer tout ce qu’on dit. Mais ça, visiblement, ce n’est pas tout le monde qui a les couilles pour le faire.

  3. rahimdj

    Je trouve que c’est la meilleure riposte aussi – Bienvenue à BibitteElectric 🙂

  4. fbrahimi

    Il faut aussi parler d’usurpation avec intention de nuire. C’est une dimension importante.
    Évoquons aussi la régulation collective citoyenne 😉

  5. steph

    C’était en effet gratuit et profondément stupide.

    Je me demande parfois (mais je suis la pro des questions stériles! 😉 )si le Web et ses infinies possibilités d’expression ne nous déresponsabilisent pas face à nos actes. Je m’explique: dans la mesure où on peut affirmer et défendre n’importe quoi en signant Tigrou, Pacman ou Merlin l’Enchanteur, certaines personnes perdent toute commune mesure avec la réalité. Elles se sentent désinhibées, protégées par leur écran d’ordinateur(qui est, reconnaissons-le, beaucoup moins expressif que le regard des gens)et adoptent des comportements qu’ils n’auraient jamais eu dans la “vraie vie”. Comme un jeu finalement, mais un jeu un brin malsain. D’ailleurs, les commentaires les plus radicaux, discutables, belliqueux et souvent infondés sont généralement signé par le très prolifique Anonyme. Bref, ceci était un petit commentaire, proche du constat, par une non-initiée qui aime bien votre blogue et la chronique annuelle de Mlle Bibitte électrique! ^-^

  6. [Etude] Pour qui écrivent les blogueurs ?

    […] Chez Michel Blanc avec l’usurpation d’identité sur les médias sociaux […]