Élection fédérale 2011 et médias sociaux = pochitude à peine consommée

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Ça fait déjà quelques semaines que j’accorde des entrevues à divers médias concernant nos politiciens sur les médias sociaux. Ils sont d’une pochitude exemplaire (pour les potes d’ailleurs « pochitude » signifie en Québécois nouveau, être nul, vraiment pas bon). En général, parce qu’il y a des exceptions bien sûr, ils se servent des médias sociaux comme des poteaux le long des autoroutes ou comme les pubs qu’ils passent à la télévision. En mode push, pas en mode conversationnel. Pour vérifier par vous-même qui est influent, de quoi ils parlent et où s’en vont les discussions, visitez le site Politwitter.ca qui recense et compare au niveau statistique, la présence de nos élus sur les médias sociaux. Je vous invite aussi à lire ou écouter diverses entrevues que j’ai données sur ce sujet vraiment décourageant (je vous invite aussi à lire ou relire mon billet Quel parti politique canadien va se tenir debout pour l’économie numérique?) :

Petite note ironique : Ce matin apparait sur mon fil twitter :

@michelleblanc 20% des électeurs inscrits comptentsur les médias sociaux pour rester informé sur les questions politiques http://ow.ly/4xJdS

La revue de presse des entrevues accordées:

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Commentaires

  1. Joachin Crête

    Bonne dame,

    Les Conservateurs veulent faire reculer le Canada de 50 ans en arrière, ça c’est de la pochitude ! Nous proposons de le faire reculer de 350 ans en arrière.

    Tout au long de la campagne nous répondons à la pièce à toutes les questions des électeurs via nos médias sociaux. Toutes les questions seront répondus, c’est ça notre promesse.

    Par la bouche de notre blogue, de notre twitter et de notre livre des faces ! Nous mettons les moyens d’aujourd’hui au service des idées d’antan !

    http://www.youtube.com/watch?v=qdch8PfNc1g&feature=player_embedded

  2. Marc

    Tout à fait d’accord pour la pochitude. Sans vouloir entrer trop dans les détails, la pochitude dans ce cas-ci est le résultat direct de deux facteurs. 1 – Les agences de pubs. des partis qui ont décidé de se graisser la patte et de s’improviser dans les médias sociaux. Les agences aiment bien faire des maquettes et des beaux petits bonhommes TV versus comprendre/écouter les consommateurs/électeurs. C’est payant le placement médias 2- Les partis et les agences sont control freak. Donc pour ce qui est du dialogue sur le web…on repassera. Ca prend environ deux jours remonter une info. importante au bras droit d’un chef de parti et une journée pour redescendre.