Je suis heureuse d’avoir manqué la campagne électorale

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J’arrive de deux semaines de vacances extraordinaires. Durant celle-ci, les citoyens se déchiraient sur les médias sociaux. Les partis et les candidats n’y étaient pratiquement pas, mais les citoyens s’y entredéchiraient à qui mieux mieux. Avant de partir en vacance, j’ai vu un twitt de François Legault qui soulignait qu’il voulait prendre un café avec des citoyens ordinaires pour discuter de politique. Je le pris au mot et je réplique qu’il me ferait grand plaisir de le rencontrer, ce qui fut fait, juste avant mon avion pour Rome (ça se place bien dans une conversation). J’en ai aussi profité pour lancer une invitation sur les médias sociaux aux autres chefs de partis. Les Libéraux ont rapidement accepté l’offre et hier soir je rencontrais Jean Charest. L’Option Nationale et Québec Solidaire m’ont aussi signifié leur intérêt à me rencontrer et le Parti Québécois me parle d’une ouverture.

Toujours est-il que lors de ces rencontres et de celles qui viendront peut-être je parle de l’utilisation des médias sociaux par les chefs, d’open source et d’économie numérique. J’aurais bien aimé jaser de proportionnelle et de plusieurs autres sujets, mais ma spécialité étant ce qu’elle est, j’ai préféré resté campé dans celle-ci et faire un petit topo de cinq minutes, tourné avec mon iPhone, sans micro additionnel. Ce qui fait que la qualité audio n’est pas extraordinaire, qu’il n’y a pas de montage, mais qui donne un compte-rendu fidèle de ma rencontre avec les chefs.

Là où le bât blesse est que suite à ses rencontres, j’ai émis quelques commentaires « humains » à propos des chefs que j’ai rencontrés. Ces commentaires ont été reçus dans les médias sociaux comme on dit « avec une brique et un fanal ». Je suis une vendue caquiste, une vendu libéral, je ferais de la compétition déloyale à Arcand (qu’il semble que les chefs ne veulent pas rencontré), je suis d’une insignifiance politique crasse, j’ai la tête enflée parce que je rencontre les chefs et j’en passe.

D’ailleurs, les questions et les réponses que j’ai déjà posées à deux des chefs ne sont même pas encore en ligne. Elles ne le seront qu’une fois que je les aurai rencontrés tous afin de ne pas donner la réponse des compétiteurs à ceux non encore rencontrés.

J’ai écrit hier

Observation: je fais un commentaire “humain” à propos d’un politicien et on juge que c’est de la politique = la partisanerie rend con…

Sur Facebook, Diane Demers répond :

‎”L’extrémisme” se présente parfois sous des formes plus subtiles! Ainsi, au Québec, depuis six mois, on doit se trouver du “bon côté”… Le “J’ai raison, donc tu as tort” me rappelle les échanges enfantins entendus dans les parcs! “Tu es pour les carrés rouges?” ou “Tu es contre les carrés rouges?” Ou encore: “Tu vas voter PQ? Ou la CAQ? Ou T’es pas pour QS?”… suivi la plupart du temps par un méprisant: “Ah ben? C’est sérieux?” Bref, tout propos humain émis avec intelligence et sans arrière-pensée est préjugé comme étant partisan! Hâte au 4 septembre! Pour que le Québec assume le choix qu’il fera…ou pas! Bon retour au travail! J’attends le prochain blogue! Et le livre de Lanctôt!

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Commentaires

  1. Je suis heureuse d’avoir manqué la campagne électorale | Bienvenue! | %blog_URL%

    […] Je suis heureuse d’avoir manqué la campagne électorale […]

  2. Civan

    Bonjour MildredC’est tout le paradoxe chionis, tellement agae7ant quand on vit ici et que l’on se heurte e0 la sino-be9atitude des e9trangers qui ne jurent que par la croissance chionise, les J.O. ou l’Expo universelle. C’est la vitrine que le Parti a construit, e7a n’a rien e0 voir avec ce que vivent les Chinois ni avec une quelconque e9volution des mentalite9s. J’ai pris un peu au hasard ces expressions car elles montrent bien, comme vous le dites, que ce dont nos diffe9rentes re9volutions (industrielle, psychanalytique, sexuelle, pe9dagogique, ge9ne9rationnelle, informatique ) nous ont de9barrasse9 est toujours en vigueur en Chine. C’est en partie selon moi l’origine du grand malentendu: le de9calage entre la face’ de la Chine et sa modernite9 flambant neuve, d’un cf4te9; la nature du relationnel et des valeurs en vigueur au quotidien, de l’autre. Pour faire court, ce9dons e0 la caricature: pour la majorite9 des Chinois, le pre9sent actuel, c’est Zola en soucoupe volante. Je proposerai prochainement un florile8ge de ces expressions e0 propos de l’amour, du couple, du mariage, etc. Le0, c’est carre9ment Molie8re!