Ces fournisseurs web qui crossent les clients

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Il m’arrive fréquemment de rencontrer des organisations qui se font solidement flouer par des fournisseurs web. À chaque fois, lorsque je parle d’une fourchette de prix et d’un échéancier, le client me regarde médusés. Malheureusement pour eux, ils ne connaissent pas grand-chose au web et ont fait confiance indument à des fournisseurs web ou à leur service TI interne, qui, sentant la bonne affaire, se sont rempli les poches à leur dépend. Ces jours-ci, je rencontre (encore) deux organisations qui se sont fait solidement avoir.

La première est une entrepreneure indépendante, mais qui a un très beau chiffre d’affaires hors web. Il y a 18 mois, elle a donné son aval pour avoir un site transactionnel. Le coût de ce site a été vendu $30K. Ce qui est déjà correct pour le genre de site que ma cliente veut. Je suis certaine qu’elle pourrait avoir ça pour $20K, mais disons que le $30K a de l’allure. Le problème est que 12 mois après avoir fait son chèque de dépôt de $10K, elle n’a toujours pas de site. Elle avait engagé une personne à l’interne pour gérer ses stocks qu’elle a augmentés pour les mètres en ligne, et pour se préparer à l’entrée de l’entreprise en ligne. Mais six mois plus tard, se rendant à l’évidence, elle dut renvoyer son employé. Elle décide de mettre un terme à l’entente avec le fournisseur qui lui réclame un autre $10K pour le travail (soi-disant fait) qui 18 mois plus tard, n’est toujours pas livré.

Un autre client est une association internationale. Il y a 5 ans, comme ils ont été fondés et sont financés par une plus grosse organisation encore, celle-ci décida de faire « une preuve de concept » avec le site web de l’association et contracta un fournisseur web pour leur faire un site web. La facture d’élève à $170K pour un site de 50 pages et 1000 membres associatifs à gérer. Ce site comporte une section de gestion des membres et un outil d’envoi d’infolettre sont tous deux des fonctionnalités « propriétaire » au fournisseur web. Le CMS utilisé est Sitecore et les employés de l’association ne peuve que très difficilement utilise celui-ci et cinq ans plus tard, après avoir payé un$13K par année pour les diverses licences de Sitecore et des outils propriétaire du fournisseur, ils n’en peuvent plus de s’être peinturé dans un coin avec des outils qui ne correspondent vraiment pas à leur besoin et qui leur a coûté la peau des fesses. Même que cette association paye un autre fournisseur externe pour gérer ses envois d’infolettre à un autre $2500 annuels. C’est donc un méchant micmac. Lors de ma réunion avec eux, je leur dis que le nouveau site qui devrait coûter $30K, devrait être en ligne dans plus ou moins 3 mois. Ils n’en reviennent pas. Le dernier site a pris un an avant d’être en ligne. Pour 50 pages…

La réaction commune de ces clients en est une de honte. Ils croient être les seuls au monde à s’être fait avoir de la sorte. Je les rassure et leur dit que malheureusement, ils ne sont pas les seuls à avoir vécu ce type d’expérience. J’en parlais encore récemment dans mes billets La tristesse de devoir mettre les points sur les « i » à un entrepreneur, Ces fournisseurs Web qui font de l’arnaque, Les paradoxes néfastes d’une enquête sur la collusion/corruption en TI au Québec, Des projets d’intégration au gouvernement du Québec, de CGI et de l’absence d’usage des Web services et bien d’autres encore.

Malheureusement, il n’y a pas d’ordre professionnel des spécialistes du web (ou des TI et au gouvernemental on parle de crosse de plusieurs centaines de millions), il n’y a pas de registre d’entreprises qui savent de quoi ils parlent et le décisionnel est souvent laissé à lui-même à prendre des décisions importantes sur des sujets qu’il ne connait pas. Pire encore, bien des fournisseurs se font un malin plaisir à enrober leur « bullshit » de termes techniques réels ou inventés afin de subjuguer davantage le client.

Lorsque je suis témoin de telles histoires d’horreurs, ça me révolte, mais étant donné la confidentialité de mes dossiers, je vous en parle ici sans vous nommer mes clients ou leur crosseur de fournisseurs…

 
MAJ
Aux âmes sensibles qui n’aiment pas le mot « crosseur », je vous invite à lire ou à relire ATTENTION et MISE EN GARDE: Ce blogue peut être dangereux et nocif pour vous!

Pour les potes d’outre-mare, voici la définition du québécisme crosseur :
Québec) (En particulier) (Péjoratif) Personne malhonnête, escroc, menteur. (rare au féminin)

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Commentaires

  1. merlinregis

    Très bon billet! 🙂

    C’est souvent ça, le cercle vicieux de faire affaire avec une grosse boîte qui se pète les bretelles d’être les meilleurs ou la petite boîte plus modeste, mais toute autant éfficace!

    Combien de fois ai-je eu à régler les problèmes causés par les grosses boîtes? J’ai arrêté de compter!

    Mais une chose que j’peux dire c’est que trop souvent le client se fait lancer de la poudre aux yeux, accepte les yeux fermés, et, malheureusement, tel que tu le mentionnes, se retrouves dans un engrenage où il est prit entre un produit partiellement payé, dont il à peur de ne pas en voir la couleur, et qu’on lui réclame, AVANT de livrer, que ce soit des dépôts supplémentaires du montant entendu ou même des sommes supplémentaires, imprévues à l’entente.

    Coudonc, on est tu rendu que tout l’monde fonctionne comme les témoins de la commission Charbonneau?!?

    Faut pas avoir peur de dénoncer ces escrocs!

  2. Marc Tremblay

    Beau français de marde! Un synonyme du genre “arnaquent” aurait été de mise pour le titre de cet article. Il y a des limites au québécisme quand on “essaie” d’avoir un minimum de professionnalisme.

  3. Michelle Blanc

    Ce titre avec arnaque a déjà été fait dans mon blogue et moi je suis fière de nos québécisme. Le web est grand. allez voir ailleurs si j’y suis connard…

  4. Michelle Blanc

    Par ailleurs, je vous invite aussi à lire ou relire ATTENTION et MISE EN GARDE: Ce blogue peut être dangereux et nocif pour vous!

  5. Stéphane Leduc

    Super article!

    Effectivement, les grosses boites pensent souvent à primo, leur objectif d’affaires et secundo, les besoins du client. Ça peut même être encore drôle.

    Surtout avec les solutions aujourd’hui disponibles peu couteuses, certaines firmes s’entêtent à vendre des concepts sur des plateformes pour lesquelles elles ont une commission de 20-30% au détriment du client. De plus, cet “affiliate commission” qui est récurrent, n’est pas divulgué au client.

  6. Jacques Warren

    Michelle, tu dénonces les prix ici alors qu’il me semble que c’est plutôt l’incompétence qui est le vrai problème. Ayant été dans la production Web il y a plus de 15 ans, je me rappelle qu’une cause majeure de délai était que les clients ne voulaient pas payer pour la planif, trop pressés de “voir quelque chose”, donc, évidemment, quand on développe avec les mains devant les yeux, les surprises peuvent survenir. Ce problème existe peut-être encore?

    Aussi, je m’interroge sur le fait qu’il semble perdurer une culture du gratuit, du pas cher, du “cheap” quand vient le temps de parler d’affaires électroniques. On dirait que bien des entreprises s’imaginent que sur Internet, 1 000$ rapportent 10 000 000$; ce que j’appelle la mentalité 6/49. Les mêmes fondamentaux des affaires s’appliquent aussi sur Internet: on n’a rien sans investir…

    Ceci dit, je ne prétends pas que les cas que tu présentes ne soient pas le fait d’arnaqueurs, euh, crosseurs, enfin, de beaux filous qui m’apparaissent plutôt nuls que malhonnêtes.

  7. Marc Desjardins

    Michelle,

    Le plus gros problème, à mon avis, reste les frais inhérents aux agences, petites et grandes. En 2000, je me souviens qu’on facturait mes heures autour de 250$ (j’ai toujours été un consultant indépendant partout où je suis passé) pour la création et la gestion d’un programme d’e-communication, ce qui était relativement rare au pays. Ajoute une coordonnatrice et un senior de service conseil et ça coûte les yeux de la tête pour quelque chose qui devrait se faire pour une fraction du prix. Par contre, l’agence, avec ses frais de gestion et ses mauvaises créances, ne fait pas tant d’argent que ça.

    Aujourd’hui, encore, même dans de plus petites structures, le temps d’un conseiller d’expérience est facturé autour de 185$ et la coordonnatrice ainsi que les concepteurs visuels autour de 140$ l’heure. Sur un budget de 30 000$, ça va ben ben ben vite pour peu.

    Malheureusement, pour qu’un site Web soit vraiment efficace de manière communicationnelle, ça prend quelqu’un avec une grande expérience pour vraiment cibler et orienter. Les webshop peuvent faire du joli travail efficace pour pas très cher mais elles sont très très rarement efficaces en stratégie et tactique. L’expérience en vision ne s’invente pas.

    Pour avoir travaillé sur des budgets entre 1 million et 15 000$ pour des sites relativement similaires, dépendant de la structure qui les faisait, j’ai compris qu’il fallait séparer les enjeux.

    Qu’on engage une agence compétente pour penser le plus loin possible en dehors de la boîte un site est nécessaire mais l’exécution devrait aller à de plus petits opérateurs bien choisis et supervisés. Un designer Web compétent indépendant coûte environ 50$ ou 60$ l’heure, un très bon intégrateur est dans les mêmes prix. Ajouter un stratège en solo et un gestionnaire de production (possiblement à l’interne) rentabilise l’opération, conserve les compétences intactes et aide au respect des échéances.

    C’est pareil pour le travail en médias sociaux. Un très très bon communicateur senior est nécessaire pour bâtir le modèle et aider à former ce qui devrait se faire ensuite à l’interne. Un gestionnaire de communauté, habitué aux outils et aux méthodes complètera, même s’il n’a pas l’expérience en communications du senior. Puis, ça se gère à l’interne. C’est pourquoi une agence peut difficilement offrir ce genre de service dans un budget logique et rester rentable. Trop de dépenses et de frais.

    C’était ma petite réflexion du matin.

    Marc

  8. Suzanne Theriault

    J’ai travaillé dans le domaine des TI durant une trentaine d’années et je suis d’accord avec vous. Il est plus fréquent de voir les firmes nous envoyer des consultants qui s’improvisent spécialistes en TI et dont les connaissances sont assez minimales que de rencontrer de vrais spécialistes capables de réaliser un mandat qui respecte le budget et les demandes des clients.

  9. Sylvain Breton

    Bonjour Michelle,

    Je trouve que c’est un article très pertinent.

    Je suis concepteur web de petite envergure et spécialiste SEO.
    Mes clients sont majoritairement des travailleurs autonomes.

    Les chiffres effarent et les problèmes de livraison sont courants , d’après les récits de certains de mes clients.

    Moi même il m’arrive d’avoir des délais déraisonnables, entre 2-3 mois, pour des sites CMS de 10-20 pages à 2 langues. La principale raison en est financière, car il est juste de penser que pour les clients qui n’ont qu’un micro budget de 2000$ pour réaliser de tels sites, les projets plus ‘payants’ qui arrivent sur la table deviennent prioritaires. C’est fâcheux, mais c’est ainsi.

    Pour les grandes sociétés web, c’est autrement je l’espère. Mais il semble que non.

    Je crois que les entreprises auraient à gagner à faire avec de plus petites boîtes comme la mienne ou de mes amis et partenaires. Gagner sur la facture totale, gagner sur le service à la clientèle, gagner sur l’écoute.

    Sylvain

  10. Bruno

    Triste et drôle de voir ça. Comme pour n’importe quel projet, il y a une courbe d’apprentissage. Au début, on se plante et on fini par devenir bon. Quand on est gros on se plante juste plus fort au début.

    Honnêtement, je prend un malin plaisir à apprendre ça. Le Web c’est un autre monde et c’est pas parce qu’on a beaucoup d’argent qu’on va être meilleur. Faut avoir un intérêt réel et s’investir en argent, mais surtout en temps. Faut le comprendre, l’aimer, l’apprivoiser. Sinon le Web peut mordre très fort ou simplement se foutre éperdument de nous, ce qui fait aussi mal.

  11. Jean-François Lauzé

    Après maintenant presque 20 ans dans le domaine, j’ai vu souvent et de très près des chefs d’entreprise détruire tout le potentiel créatif de leurs employés en appliquant des principes de facturation ésotériques.

    C’est frustrant pour les employés de ces agences ; et ces derniers sont rarement représentés dans les critiques. Une réputation se bâtit sur des emplois et des réalisations. Quand l’entreprise dans laquelle on évolue fait scandale, c’est une responsabilité qui est infusée dans chaque page de notre CV.

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  13. rédaction web

    “Les clients sont rois”, malheureusement cette devise se dévalorise peu à peu. Certains fournisseurs l’oublient carrément!

  14. Agence web

    Il y a beaucoup d’arnaques concernant les créations de site internet hélas…
    Ce qu’il faut c’est trouver une agence avec pas mal de référence, appeler leurs clients pour savoir si l’agence est sérieuse dans son travail etc…
    Merci pour ton article, il est très pertinent et touche à un sujet assez sensible qui me plait beaucoup!

  15. Renoir Boulanger

    Mme Blanc, j’admire votre travail.

    Je pense qu’on est plusieurs sur le marché qui aimerait voir l’existence d’un tel «ordre» ou au moins une façon d’éduquer.

    Coté regroupement il y en a plusieurs que tu dois connaître, notamment: L’APELL, L’Alliance numérique, W3Québec, et a mon souvenir, n’était-ce pas le but de la coopérative Innov X.0?

    Au plaisir de discuter 🙂

  16. Yann Larrivée

    La grande problématique dans ces histoires d’horreurs est le manque d’honneurs dans gens de nos jours ainsi que la nativité des clients.

    Du côté du client, c’est un manque d’éducation. Ce qu’il faut réellement n’est pas un ordre qui va réglementer comment les fournisseurs doivent présenter leurs services. Il faut plutôt offrir des outils aux entrepreneurs afin de les aider à prendre une décision éclairer pour lancer sont entreprise et comment la gérer.

    Voici quelques trucs qui peuvent aider vos clients à choisir un fournisseur de services.

    1. Avant de démarrer votre projet, faites une évaluation de risque. Vous faites un investissement financier, traité le avec respect.

    2. Prenez le temps de bâtir une relation d’affaires avec un ou plusieurs fournisseurs potentiels. Établissez un lien de confiance avec eux.

    3. Si votre fournisseur ne donne pas de garantie de service demandées en une. Celle-ci doit contenir des critères que vous avez définis ensemble. Les critères en questions peuvent être sur la qualité du service offert, date de livraisons sinon argent remis.

    4. Définissez les responsabilités communes pour assurer le succès du projet.

    5. Dans le cadre d’un projet web, assuré votre investissement. Donner le mandat d’implémentation à une firme X et prenner un expert technique de surveiller de prêt le projet au temps en terme de livrables qu’au niveau de la qualité applicative.

    Ce service de guidance de projet peut sembler superflu, mais il vous sauvera beaucoup de mot de têtes. Il vous permettra d’avoir une opinion indépendante sur le statut réel du projet et vous permettra de prendre les actions correctives nécessaires avant qu’il ne soit trop tard.

    Un dossier public comme le DSQ (dossier de santé du Québec) aurait bien fait d’avoir des experts externes qui surveillent le projet afin d’épargner 1 milliard aux citoyens québécois.

  17. Nadia Cyr

    Comme vous avez raison, Michelle et merci de dénoncer ça! Tellement de ces entreprises à la belle image paraissent bien et pourtant.. Je n’y connais rien en web et encore moins en marketing et je me suis fait solidement avoir pour mon site web. On m’a promis quelque chose d’extraordinaire qui allait me faciliter la vie et bien promouvoir mon entreprise… ça m’a pris plus d’un an pour finaliser le tout et c’est moi qui l’ai fait et conçu en entier, refusant la PLATEforme à laquelle on me confinait sans se soucier des services que j’offrais. Mais ça,on me l’a dit une fois le contrat signé et une fois que la moitié des services non effectués étaient payés. Parceque j,ai dû payer plus de la moitié d’avance. En gros,pour eux, que tu vendes des chars, que tu sois entrepreneur en construction ou designer, tout le monde pareil, c’est moins compliqué! Bref, quand on me fait des compliments sur mon site, je le prends avec plaisir et que ça me fait donc du bien, puisque que c’est tout moi de A à Z, sauf la mise en ligne. Mais effectivement que je baisse les yeux comme une fillette honteuse quand on me dit “ben voyons! ca a pas d’allure !t’as payé ce prix là pour ça ??” Ben oui.
    En plus, quand j’aurai les moyens, je dois faire affaire avec une autre entreprise pour apporter des modifications de fonctionnalités sur ma page d’affichage! Beaucoup de trucs auxquels on ne pense pas quand on croit être entre bonnes mains. Pour l’instant, comme beaucoup de gens ont suivi ma saga et m’ont supportée dans la conception de mon site, j’y laisse le nom du pseudo-concepteur, juste parce que je ne le nomme jamais, mais beaucoup de gens sont allés visiter mon site, juste pour savoir avec qui ne pas faire affaires. Et ça me fait des visites, sait-on jamais !
    J’ai une grande conscience et je suis honnête et je n’en reviens jamais de voir à quel point des gens sans scrupules profitent de personnes disons plus vulnérables(parcequ’on s’entend que quand tu y connais rien, t’es une proie parfaite). Mais d’autres naïves et naïfs comme moi vont continuer à les faire vivre. Ma faute parce que je n’ai pas “magasiné”, mais ça s’arrête là ce que j’ai à me blâmer. On paie cher pour apprendre, mais on apprend ! Continuez de dénoncer ces clown sans scrupules tant que vous le pourrez, c’est plus qu’utile en dehors de votre communauté web 😉

  18. Anna Filina

    C’est surtout un problème de compétence et d’honnêteté. Combien de fournisseurs peuvent donner un prix fixe et garantir un remboursement complet si les objectifs ne sont pas atteints dans les délais? Il y en a qui sont bons à se vendre comme experts, mais qui sont nuls et qui facturent pendant plus d’un an sans rien livrer. Il sont bons à trouver des excuses et nous font sentir coupables quand il n’en reste plus. Que ce soit des grosses boîtes ou des indépendants, qu’ils soient connus de la communauté et parlent (bluffent) dans les mêmes conférences que d’autres experts, cela ne les empêche pas d’être de très mauvais fournisseurs.

    Je ne crois pas qu’un ordre professionnel va résoudre ce problème, car j’ai vu bien des comptables agréés qui ne font pas leur job à moitié. Ce que je suggère, c’est d’éduquer les entreprises directement. On doit leur enseigner à s’informer auprès des anciens clients de ces fournisseurs, à exiger des garanties ou encore à connaitre les critères pour mieux magasiner.

  19. Jacques Warren

    C’est drôle, je continue de ne rien voir ici sur les responsabilités du client. Ce fil de commentaires commence à ressembler à une thérapie de couple où c’est toujours la faute de l’autre. Two to tango, non? Il y a des clients nuls et incompétents aussi, vous savez…

  20. Pierre

    Ici, Michelle, tu nous décris avec éloquence des exemples qui, selon moi, n’étaient simplement que des situations ou les besoins du client ne correspondaient pas à l’offre du fournisseur.

    Sans doute que le client n’avait pas les connaissances nécessaires pour identifier le mauvais “match”. De son côté, le fournisseur devait s’en douter, mais a eu de la diffulté à ne pas “closer le deal”. Elle est là, la “crosse”.

  21. lionel

    Bonjour Michèle,

    Je serais en phase avec les commentaires de @Jacques Warren. Je pense que le client doit réaliser un travail d’investigation avant d’opter pour un prestataire même si cela n’excuse pas les différents abus qui existent chez certains “professionnels”.

    amicalement

  22. rédaction de contenu

    C’est un gros problème mais le client est Roi !!!

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    […] pas pour donner son opinion tout en éduquant ses lecteurs comme en témoigne ce récent billet: Ces fournisseurs Web qui crossent les clients. Son blogue a plus de 300 articles qui touchent au commerce électronique. À suivre pour être à […]

  24. Créer un site Web à partir d’un template: un choix toxique | Liki - Blogue e-commerce

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