Pendant ce temps à Paris, tel que nous le révèle LePoint, le premier ministre Jean-Marc Ayrault accompagné la ministre déléguée à l’Économie numérique Fleur Pellerin (ha, les Français ont une ministre de l’économie numérique dont le mandat est de développer un plan numérique pour la France? Quelle idée!), recevront à Matignon, la crème des entrepreneurs web mondiaux. On appelle ça sans doute (selon nos parlementaires québécois et canadiens) perdre son temps à jaser d’outils…
L’informatique au gouvernement c’est une parodie… Au gouvernement du Québec, les developpements sont encore fait en majorité sur les “mainframe”, les serveurs de la série Z de IBM. Les méthodologies de developpement les plus lourdes sont utilisés. Ces serveurs étaient performant il y a 20 ans, mais aujourd’hui ils sont dépassé: performance faible pour le coût, entré/sortie lente(la dernière série les carte Z de 1Gb/s par des carte PCIe de 32Gb/s de PC), la connection aux SAN très lente(FICON limite la vitesse), temps de programmation jusqu’a 10 fois plus long sur Z, base de données sous Z plein capacité est 16 fois plus lent qu’un exadata à 10 fois moins chère, Quel dépense!!!
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Toujours est-il que la crème des entrepreneurs technos de la planète (avec entre autres, pour ne nommer que celui-là, Eric Schmidt, le «executive chairman» de Google en personne), des « ventures capitalist » les plus importants, des agences de presse et médias de la planète les plus influents, convergent vers Paris pour trois jours de délibérations, présentations, concours de start-up, ateliers et rencontres exceptionnelles. Pendant ce temps, le gouvernement du Québec avance son idée du siècle, Le Plan Nord, nos médias ( comme le note à juste titre Claude Malaison) reprennent les textes des agences de presse plutôt que de profiter de la dizaine de Québécois qui y sont et aucun représentant gouvernemental tant du Québec que du Canada, n’y fait acte de présence.
Je rappelle que lorsqu’on discute du Plan nord, on parle surtout de dilapider nos ressources naturelles non renouvelables et que pendant ce temps, la Finlande, l’Irlande et l’Islande accueilleront de nouveaux centres de données de Google et Microsoft parce que là-bas, il paraît qu’il fait assez froid pour refroidir la chaleur des centres de données et que l’électricité et la géothermie y sont peu dispendieuse. Nous pourrons sans doute leur envoyer nos chanteurs pour qu’ils se divertissent un peu, et nos matières premières pour qu’ils construisent leur avenir…
Oui, mais vous me direz, LeWeb est en France, c’est un peu normal! Je répondrais ha bon ! C’est quand la dernière fois que la mairie de Montréal a ouvert ses portes pour les congressistes d’un événement techno à Montréal (disons le Webcom) ? Je demanderais c’est quand la dernière fois qu’un premier ministre du Québec ou du Canada a reçu en grande pompe la galerie « geek » pour que leur « venture capitalist » viennent s’installer ici ?
Je noterai aussi que la Suisse, petit pays sans doute comparable au Canada, est à LeWeb depuis des années avec l’initiative MorethanChocolate, qu’elle donne du chocolat en main propre à plusieurs congressistes, tout en prenant la peine de leur présenter les start-up qui les accompagne.
À quand notre initiative Morethanpoutine ?
Entre-temps, la dizaine d’autres passionnés québécois et moi-même continuerons d’aller à LeWeb à nos frais, et nous tâcherons d’agir comme ambassadeurs de la geekitude québécoise…
Entretemps, on va subventionner des entreprises pour qu’elles viennent extraire nos richesses naturelles et les envoyer se faire transformer ailleurs. On appelle ça de la subvention à la création d’emplois. C’est fou comme nous avons de bonnes idées économiques…
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C’est toujours un plaisir de visiter les cousins à Paris pour le Davos du Web, c’est-à-dire le congrès LeWeb de Géraldine et Loïc Le Meur. Comme je commence être un petit peu connue outre Atlantique, on me demande souvent de données des entrevues à divers médias et/ou blogues d’affaires. Ainsi, voici une sélection des infos pertinentes, des coups de gueule et des conneries que j’ai eu le plaisir de partager avec les potes français. (Oui je suis méchante quelquefois, mais c’est toujours fait avec amour.)
Mon entrevue sérieuse avec TV5 Monde à propos de ce que je fais à LeWeb
Mon entrevue mi-figue, mi-raisin avec le portail Locita (et mon coup de gueule « les éditeurs Français c’est des conards). À ce propos, vous pouvez télécharger gratuitement les deux premiers chapitres de Les médias sociaux 101(PDF) et le premier de Les médias sociaux 201(PDF).
Mon entrevue Coup de gueule pour France Télévision avec Jean-Michel Billaut, dans laquelle je me scandalise de sa situation SCANDALEUSE, qu’il explique remarquablement bien dans l’un des billets les plus touchants du Web Cela fait 2 ans que je n’ai pas pris de douche…
L’intro de France Télévision
JAZZ ON THE WEB : suivez Jazz! Jean-Michel Billaut, blogueur influent à mobilité réduite, fait son web 11 de chez lui grâce à Jazz, son avatar. Pour Jean-Michel Billaut, être présent sur le Web 11 via le robot Jazz, c’est l’occasion de rencontrer des blogueurs du monde entier. Parmi eux, la québecoise Michelle Blanc. Cette spécialiste du e-commerce et des stratégies numériques assume aussi sa transexualité. Elle a pris fait et cause voilà quelques mois pour Jean-Michel qui n’arrivait pas à toucher la subvention destinée à aménager son logement. Grâce au Web 11 et à Jazz , ils ont pu échanger quelques remarques, la convivialité québecoise a fait le reste…
Mon entrevue philosophique avec le blogueur William Réjault, pour lequel je réponds aux deux questions :
Quel est le meilleur conseil que l’on m’ait jamais donné ?
Lorsque ça ne va pas, quelle image ai-je en tête ?
Finalement, comme chaque année, je fais aussi la folle de service pour France télévision et je m’amuse à jouer les « speakrine Française ».
En terminant, vendredi je serai aussi en direct sur France5, via Skype (et via un clip qui a déjà été tourné à Paris) pour l’émission du copain Cyrille De Lasteyrie (mieux connu sous le pseudo de Vinvin) Le Grand Webze. Le sujet sera « Internet et la vie privée-vie intime ». Je ne sais malheureusement pas si cette émission sera disponible en format web ici ☹
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Hier, Fred Cavazza et moi-même avons eu la chance d’interviewer Jeremiah Owyang qui présentera aujourd’hui l’allocution Climb the Social Business Hierarchy of Needs dans le cadre de l’événement LeWeb à Paris. Jeremiah en plus d’être franchement sympathique, est aussi l’une des autorités mondiales en matière d’utilisation des médias sociaux en entreprise. Fred est son équivalent pour la France. Nous avons discuté du niveau d’implantation des médias sociaux dans la grande entreprise, de la place qu’ils devraient prendre dans les fonctions traditionnelles de gestion, du futur des médias sociaux et de ROI. Alors bonne écoute et bonne lecture.
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C’est avec étonnement, ravissement et déception que ce matin j’ai discuté avec Valérie Schlosser, chef du projet Etalab du gouvernement français. Étonnement, parce que ce matin lors de l’événement LeWeb, j’ai pu constater de visu l’étendue de l’ouverture des données du gouvernement français (comme vous le pouvez aussi d’ailleurs), en visitant le site Data.gouv.fr qui est en ligne depuis lundi. Ravissement parce que ces données sont sous format fichier .csv, permettant à tous d’y avoir accès et de les reformater pour en faire de nouvelles données issues des combinaisons que l’entreprise voudrait bien en faire.
La « Licence Ouverte / Open Licence » présente les caractéristiques suivantes :
• Une grande liberté de réutilisation des informations :
o Une licence ouverte, libre et gratuite, qui apporte la sécurité juridique nécessaire aux producteurs et aux réutilisateurs des données publiques ;
o Une licence qui promeut la réutilisation la plus large en autorisant la reproduction, la redistribution, l’adaptation et l’exploitation commerciale des données ;
o Une licence qui s’inscrit dans un contexte international en étant compatible avec les standards des licences Open Data développées à l’étranger et notamment celles du gouvernement britannique (Open Government Licence) ainsi que les autres standards internationaux (ODC-BY, CC-BY 2.0).
• Une exigence forte de transparence de la donnée et de qualité des sources en rendant obligatoire la mention de la paternité.
• Une opportunité de mutualisation pour les autres données publiques en mettant en place un standard réutilisable par les collectivités territoriales qui souhaiteraient se lancer dans l’ouverture des données publiques.
Finalement ma déception découle de notre retard par rapport à la France, qui ne fait que grandir. En effet, il y a quelques semaines, je vous disais dans mon billet Henri-François Gautrin, faudrait peut-être l’écouter cette fois-ci que le gouvernement du Québec se penche ces jours-ci sur la question des données ouvertes. Alors nous sommes encore à l’étape de la réflexion. Pour l’action, faudra sans doute encore attendre plusieurs mois, voire plusieurs années, avant que nos ordinosaures fonctionariales ne se diguidinent un tant soir peu ☹
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C’est avec un plaisir renouvellé que je vais aller à la conférence LeWeb à Paris la semaine prochaine, à titre de blogueuse invitée. Je me ferai un plaisir de documenter les présentations qui me toucheront particulièrement et de jaser avec les copains français et venant des quatre coins de la planète, qui convergent vers cet événement de classe mondiale qui traitera cette année de SOLOMO (pour social, local, mobile).
Malheureusement, plusieurs d’entre vous ne pourront faire le voyage, mais tout n’est pas perdu. Vous pourrez suivre pratiquement toute la conférence gratuitement, via YouTube, Twitter, différents blogues et plateformes en cliquant sur ce lien. Mais je vous dis déjà (comme j’en ai souvent parlé dans ce blogue) que la conférence LeWeb est désormais un événement incontournable pour qui est (comme moi), passionné des technologies, pratiques et usages internet…
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Lors de l’événement LeWeb à Paris, c’est Michael Arrington, éditeur de TechCrunch qui interviewa Marissa Mayer, vice-présidente de Google. On n’y apprit pas grand-chose de nouveau, mais c’était vraiment ludique d’écouter Arrington taquiner madame Mayer et tenter de lui faire dévoiler des secrets du comité de direction du géant américain. Nous avons par contre eu droit à une démonstration, en première mondiale, de la nouvelle interface 3D de Google map qui sera disponible sur les nouveaux Androïd (version Nexus 5) qui seront en vente au Canada dans peut-être six mois (mais connaissant la rapidité et l’ouverture de nos télécoms locaux, je miserai plus sur 18 mois). Nous pourrons donc désormais regarder Google Map selon le plan qui nous intéresse et voir les édifices qui s’y trouvent en 3D. La démonstration était réellement stupéfiante (comme vous pourrez le constater dans la petite vidéo plus bas) mais la démo en première mondiale était à Paris et nous observions plutôt l’Empire State Building de New York au lieu de la tour Eiffel (ce que ne manqua pas de noter Arrington).
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Parmi les nombreuses présentations de haut calibre de l’édition 2010 de la conférence LeWeb de Loïc Le Meur, l’une de celle que j’attendais avec impatience était celle de Jeremiah Owyang de Altimeter Group. L’élément de la présentation qui a le plus attiré mon attention est la pyramide du ROI. Il est en effet évident qu’il faut parler de ROI, avec le langage et les mesures qui conviennent au niveau hiérarchique auquel on s’adresse.
Le hic de cette approche, est que pour ce faire, les médias sociaux, leurs objectifs et l’atteinte de ceux-ci via les mesures de rendements, se doivent d’être présents. Ce qui est encore trop rare dans nos marchés. Par exemple, si on veut mesurer l’impact des médias sociaux sur les ventes (comme le suggère le graphique) il faut déjà que les outils de mesure de la conversion soient installés, que la présence médias sociaux soit suffisamment importante, en terme de volume et de durée dans le temps et que la maturité de tous ces éléments soit effective. Ce dont je rêve, mais que je n’ai malheureusement pas encore rencontré dans ma pratique. J’ attire aussi votre attention sur la diapo qui illustre les différents modèles de mise en œuvre des médias sociaux en entreprise.
De même que sur celle qui explique les moyens que les entreprises sondées par Altimeter Group, mettent à la disposition de leurs ambitions d’atteindre la maturité d’une présence sur les médias sociaux.
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Le compte twitter de Stephen Harper n’est suivi par pratiquement aucun chef d’État (dont le président américain qui est supposé être son grand allié???) tandis que Nicolas Sarkozy, lui ne suit personne, pas même ses propres ministres. C’est le triste constat que fit Matthias Lufken lors de sa présentation Twitter Diplomacy au congrès international LeWeb10 à Paris, d’où j’arrive (vous pouvez voir la présentation plus bas). Monsieur Lufken fit remarquer que ce n’est pas Barrack Obama qui twitt lui-même sur son compte, mais que cet accès citoyen est lu par ses aide de camp et qu’ainsi, le président américain a le pouls en direct du peuple. Il fit aussi remarquer qu’étant donné que M. Obama, le premier ministre du Royaume-Uni et de la Russie se suivent mutuellement, qu’ils peuvent certainement communiquer via la fonction de messagerie directe, avec une sécurité et une rapidité plus accrue que les câbles diplomatiques américains (une blague qui a un fond de vérité dans l’affaire Wikileaks). Il note aussi que Cristina Fernandez de l’Argentine est particulièrement influente, que Sarkozy ne suit personne, que Schwarzeneger se sert de twitter comme d’un outil pour se rapprocher de ses électeurs et Hugo Chavez est probablement le chef d’état le plus prolifique sur Twitter.
Ces différents constats nous permettent certainement de conclure que le Canada est encore très loin d’une utilisation efficiente des médias sociaux pour sa politique étrangère ou tout simplement, à des fins électorales intérieures…
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C’est demain que commencera le “happening Web” du célèbre copain Loïc Le Meur, Le Web3. Ça me fait chier de ne pouvoir y être cette année. J’avais bien aimé l’organisation, les rencontres impressionnantes, tout le tralala et Paris. Mais il faut ce qu’il faut, il y a des clients à satisfaire, il y a le budget pour se rendre, rester là et revenir de Paris de même que le fameux Diner des boyz en tourisme (sur invitation de Pierre Bellerose) qui aura lieu mercredi. J’espère que les astres seront mieux enlignés l’an prochain et il y aura toujours l’ami Claude Malaison pour nous faire son topo de l’événement. Amuse-toi bien Claude et ramène-nous de beaux clichés de leWeb3 et de Yulbiz-Paris…
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