Le Lab VOXtv – Chronique : géolocalisation, médias sociaux et le phénomène « Foursquare »

Pour ma vingt-et-unième chronique à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu de Barack géolocalisation, médias sociaux et le phénomène « Foursquare ».: La voici donc :

Géolocalisation, médias sociaux et le phénomène « Foursquare »

Je vous invite aussi à revoir et à relire mes billets :
Foursquare, le futur des médias sociaux

Laika Montréal, déjà 10 ans

Ma Bibitte d’amour

Foursquare, le futur des médias sociaux

L’application de téléphones intelligents Foursquare est présentement la darling des applications mobiles. En fait, c’est une application qui permet de dire à nos copains, qu’on a préalablement acceptés dans notre réseau, qu’on est présentement à tel restaurant ou tel lieu commercial. L’application permet aussi de laisser des messages et de dire par exemple : essayez le café latté chez XYZ puisque c’est le meilleur en ville. Après deux mois, la personne qui a été le plus souvent à un endroit donné devient le Mayor (maire) de l’endroit. Dans des grandes villes comme New York par exemple, les commerçants ont déjà flairé la bonne affaire et ils offrent des spéciaux aux utilisateurs de Foursquare et des cadeaux particuliers aux « Mayor » de l’endroit. C’est donc une nouvelle forme de marketing de fidélité par géolocalisation. L’entreprise Foursquare vient d’ailleurs de réaliser plusieurs ententes commerciales avec des joueurs majeurs comme Conde Nast, Bravo, les guides Zagat et The New York Times.
Les usagers utilisent Foursquare et ils sont récompensés de leurs efforts par un système élaboré de badges. Mais c’est bien là sont gros avantage à court terme et son talon d’Achille à long terme. Parce que c’est bien de se vanter d’avoir tel ou tel badge, mais après plusieurs mois d’utilisation, je ne vois pas encore les avantages inhérents à une telle assiduité d’utilisation. Bien certainement il peut être pratique de savoir si nos amis aiment tels ou tels resto ou entreprise et ce qu’ils nous suggèrent d’y prendre. Il peut aussi être pertinent de savoir à quel endroit se trouvent nos copains à un certain moment donnés. Mais ces avantages sont mis en reliefs par l’aspect potentiellement dangereux de dire à quel endroit on se trouve, comme cela est démontré clairement par l’application « PleaseRobMe » qui insiste sur le fait que si on est à un endroit précis, on est peut-être pas chez soi et de ce fait, on invite les voleurs à venir nous visiter. Cependant, comme c’est mon cas, mon adresse personnelle n’est pas publicisée sur aucuns médias sociaux, ce qui réduit substantiellement le risque d’être victime de vol. Quoi qu’il en soi, les assureurs sont de plus en plus nerveux face à ce genre d’applications et risquent éventuellement de ne pas couvrir les risques de vols s’il est démontré que vous avez activement participé à la publication de vos allés et venus.
Autres problèmes de Foursquare
La géolocalisation de Foursquare est encore déficiente et il est facile de dire que nous sommes dans tel ou tel établissement sans pour autant y être et même y avoir déjà mis les pieds. Il existe aussi un problème de duplication des établissements qui fait que par exemple, un café comme Laïka, peut se retrouver plusieurs fois dans l’application avec des noms comme :
Le Laïka
Laïka
café Laïka
Le Café Laïka
Laïka resto-bar et ainsi de suite. Cette problématique va toutefois être réglée par les « superuser » qui ont désormais le pouvoir d’éliminer les duplicatas et de certifier les endroits qui sont « officiels ». La problématique pour les usagers demeure donc encore pour l’instant la question fondamentale « what’s in it for me »?

Mon bilan médias sociaux et numérique 2015

Non je ne vous parlerai pas de #JesuisCharlie, de @Caitlyn_Jenner ou de ces autres hashtags ou comptes médias sociaux qui ont déjà fait ad nauseam la manchette. Je ne vous parlerai pas non plus des réseaux sociaux. Le réseau c’est l’ensemble d’un groupe, tandis que le média, c’est l’outil. Déjà trop de médias, journalistes ou « spécialistes médias sociaux » disent n’importe quoi et revisitent les lieux communs que même ma conjointe qui est pourtant une « ordinausore » connait déjà. Alors, allons-y.


Facebook

Après l’échec majeur de Facebook Commerce en 2012, Facebook tente une nouvelle fois de se réinventer en plate-forme commerciale avec son Buy Button. Étant donné que Facebook détient une part de lion dans le web mobile, il croit miser sur cet aspect pour faire finalement lever les ventes sur leur plate-forme. Pour le Québec, on s’entend que le web mobile est encore une utopie puisqu’à 50km des grands centres, l’internet ou les ondes cellulaires c’est de la merde. On remarque aussi que comme c’était le cas en 2012, si on va sur Facebook ce n’est pas nécessairement pour se faire imposer un pitch et les entreprises elle-même, surtout celles qui ont massivement investi dans Facebook et qui ont observé le déclin alarmant de la portée naturelle de leurs contenus (j’an ai parlé dans Facebook zero) n’ont sans doute par intérêt à se faire lessiver de nouveau. Par ailleurs, pour la première fois, on a observé un déclin substantiel du partage de contenu par les usagers eux-mêmes sur Facebook (ce qui a été démenti par les principaux intéressés). N’empêche que Facebook demeure le média social numéro un de la planète.

Par contre, il faut noter que les jeunes quittent Facebook en masse. Ce n’est plus cool d’être sur la même plate-forme que sa mère et sa grand-mère. Ils préfèrent aller sur Snapchat, la Canadienne Kik (qui concurrence sérieusement la Chinoise Wechat), Instagram (pour entre autres faire des selfies et voir les photos de Taylor Swift) et Twitter, pour avoir l’impression d’être branchés avec leurs « boyz band » favoris et partager des hashtags insignifiants de leurs idoles (la moitié des retweets les plus populaires de Twitter sont associés au groupe One Direction). D’ailleurs, les médias sociaux les plus populaires auprès des jeunes, dans l’ordre, sont : Snapchat, Kik, WeChat, Tumblr et Instagram.


L’année Émoticon

Le dictionnaire Oxford fait entrer l’émoticon « larmes de joie » (Face with tears of joy emoji en anglais) dans son célèbre répertoire de mots et d’expression. À noter que certains des autres mots qui étaient en compétition pour ce palmarès (qui nous donne une bonne idée des sujets chauds de l’année) sont :
Économie du partage (sharing economy)
Bloqueur de publicité (ad Blocker)
Et Web profond (dark web).


MCommerce

Le commerce mobile prend son envol partout, sauf au Québec. 8 usagers internet sur 10 ont un téléphone intelligent et on entend de plus en plus parler des termes webrooming et showrooming. Le premier étant le magasinage en ligne qui évolue par la suite à un achat en magasin, tandis que le second est le magasinage en magasin qui résulte en un achat en ligne. Pourquoi ces tendances ne sont pas encore très fortes au Québec? Pour les mêmes raisons citées plus haut. Nos services cellulaires, particulièrement en région, sont d’une « pochitude » A_BER_RAN_TE. On se souviendra aussi d’applications mobiles tels que Foursquare qui faisait un tabac dans les grandes villes américaines et européennes et qui n’a jamais levé au Québec.

Recrutement ISIS sur les médias sociaux

L’actualité nous a permis de constater que même ici, au Québec, nos jeunes se font recruter sur les médias sociaux pour aller combattre avec ISIS en Syrie. C’est un problème mondial et c’est cette année qu’on a pu mesurer l’ampleur de l’expertise d’ISIS en recrutement en ligne, bien qu’ils y soient déjà très actifs depuis quelques années. Les entreprises médias sociaux tels que Facebook ou Twitter, ont bien modifié leurs politiques aux usagers pour bannir les « menaces indirectes de violences » et Anonymous s’est engagé à troller ISIS dans tous les recoins du web, mais force est de constater que la tâche est énorme et que c’est toujours ISIS qui a le haut du pavé.

Le web au Québec et au Canada

En septembre 2014, Philippe Couillard lors de son propre Forum des idées, s’engageait à définir une stratégie numérique pour le Québec. Le Ministère de la Culture et des Communications du Québec a bien déposé sa stratégie culturelle numérique du Québec et le Ministère de l’Économie, Innovation et Exportation du Québec a mis sur pied un « groupe conseil » qui devra accompagner:

« le Ministère dans l’élaboration de la Feuille de route en économie numérique. Regroupant une dizaine de membres, le groupe conseil contribuera à établir un diagnostic de l’économie numérique au Québec, à déterminer les priorités d’action et à définir les grandes lignes de force où le Québec devrait investir afin de prendre une place enviable dans ce domaine.»

On s’entend qu’on est encore très loin d’une « stratégie numérique pour le Québec », qui idéalement serait transversale et toucherait tous les aspects de l’économie, tous les ministères et toutes les activités humaines, comme le numérique le fait déjà. À la place, on semble avoir une vision à la pièce, que pour quelques pans de l’économie.

Au fédéral, notre premier ministre a promis d’investir plusieurs milliards dans les infrastructures. Malheureusement, à ce que je sache, aucune discussion quant aux infrastructures numériques n’a encore été mentionnée.

En résumé, nous sommes donc et risquons d’être encore en retard pour un bout, sur les grands mouvements numériques de la planète…

MAJ

J’ai oublié de vous souligner que les médias journalistiques qui sont sur Facebook et qui comptent sur le média social pour se faire du trafic ont pris une méchante débarque cette année. Ainsi, selon Fortune

While some publishers saw an increase in traffic from Facebook—including Vice Media and Refinery29—the majority saw it fall. And to compound the problem, the more reliant a media outlet was on the social network, the more they saw their traffic from Facebook drop this year. The Huffington Post saw a decline of more than 60%, and BuzzFeed saw its Facebook referrals fall by more than 40%.

ACFAS: Panel Les médias sociaux et la perspective consommateur

En fin d’après-midi, je participerai à une table ronde du 80e Congrès de l’ACFAS (Association canadienne-française pour l’avancement des sciences ), Les médias sociaux et la perspective consommateur : un point de vue multidisciplinaire. On me demande de préparer une courte allocution devant couvrir les questions qui suivent, puis de participer aux discussions subséquentes avec la salle.

1. Les médias sociaux ont-ils vraiment généré de nouveaux modes de consommation ou ont-ils simplement modifié la manière de procéder de modes existants?
2. Quels sont les avantages de ces modes de consommation : 1) pour le consommateur? 2) pour l’entreprise? Comment chacun y trouve-t- il son compte?
3. Les consommateurs utilisent les médias sociaux parce qu’ils y ont trouvé entre autres une voix pour faire face aux entreprises : leurs manquements, leur mauvais service ou encore leurs exagérations. Maintenant, en réaction aux blogues tenus par des consommateurs ou encore, pour devancer leurs concurrents, les entreprises sont elles-mêmes présentes sur les médias sociaux et deviennent de plus en plus actives. Plusieurs d’entre elles effectuent de la veille et on remarque davantage leur présence. Les entreprises sont également soupçonnées d’infiltrer les groupes de discussions. Dans ce contexte, les consommateurs auront-ils encore bien longtemps le droit de parole ? Pourra-t-on encore longtemps croire que les « appréciations » des commentaires proviennent de véritables clients ? Comment distinguer le vrai du faux ?
4. Peut-on dire qu’il y a une distinction entre la réponse des consommateurs selon leur provenance, c.-à-d. Europe, Canada, États-Unis et Québec ? Plus précisément, les consommateurs québécois sont-ils aussi actifs sur ces réseaux que les autres? Ne sont-ils pas trop individualistes pour persévérer dans ce genre de consommation ?
5. La consommation groupée, la consommation collaborative, les entreprises sur Facebook : est-ce une mode qui va s’éteindre? Quelles sont les perspectives d’avenir de ces nouveaux modes de consommation?

Voici donc l’ébauche de mes réponses.

1- Ils ont modifié la méthode de consommer en ce sens que l’opinion d’autres consommateurs est un élément déterminant dans le processus de prise de décision. Par exemple avec l’aide d’outils tel que Tripadvisor ou Foursquare, ces opinions consommateurs sont maintenant mobiles. (vous pouvez lire TripAdvisor: le pouvoir du contenu généré par le public (Compte rendu de conférence, et Almost half – 48 percent – of consumers use their mobile devices to research or browse products and services, according to Oracle’s “Mobile Trends: Consumer Views of Mobile Shopping and Mobile Service Providers” report. puis ce tableau de Altimetergroup)

2-Les avantages pour le consommateur sont nombreux. Ils profitent d’informations difficilement disponibles sur les moteurs de recherches, bénéficient de l’expérience des usagers précédents, More consumers are finding positive benefits from their experiences with social media and taking away positive suggestions from their online activities. In fact, two in five Americans have received a good suggestion for something to try as a result of social media use, according to a recent Harris Interactive poll. Businesses and brands with social media presence can be among those who provide positive suggestions and experiences to consumers online. et exemple de l’achat de Charlotte Comment les médias sociaux m’ont aidée à trouver mon chien et sa bouffe, pour le reste de ses jours…

Les avantages pour les entreprises sont d’apprendre des consommateurs, d’encombrer les résultats de recherches de son propre brand, de réduire le coût marketing traditionnel, d’augmenter le trafic sur le site transactionnel, d’améliorer le service client, de réduire le « time to market » des inovations.

 

3- Les entreprises québécoises sont très en retard sur le commerce en ligne et sur le commerce social en particulier. La vente de produits et services en ligne ne s’est pas encore popularisée chez les PME, car à ce jour, une minorité seulement des PME canadiennes (17,9%) utilisent Internet pour vendre leurs produits et services . L’utilisation des applications du Web 2 .0 dans les stratégies de communication et de marketing n’est pas très populaire chez les PME canadiennes branchées, puisque seulement 15,2% d’entre elles en font un tel usage . Paradoxalement, Un adulte québécois sur 2 achète sur Internet. Le commerce électronique (PDF) CEFRIO
et les services bancaires en ligne (PDF) CEFRIO
4- Les consommateurs québécois sont très actifs sur les médias sociaux, mais la mobilité est quasi inexistante dans certains coins du Québec.
5- Je ne crois pas aux achats groupés, d’ailleurs Groupon est sur une pente descendante et souffre de nombreux copycat. Par contre la consommation collaborative est un phénomène à observer. À ce propos, une start-up québécoise Buyosphere est à surveiller. Le Facebook commerce est aussi sur une pente plus que glissante. (à lire: Gamestop to J.C. Penney Shut Facebook Stores, Nouveaux arguments sur pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires)

Questionnaire Médias Sociaux pour membres de la haute direction d’une organisation

Ce questionnaire devrait être administré de manière informelle et a pour but d’évaluer l’état général de la mise en place des médias sociaux, au moment actuel, d’une organisation. Il peut servir de référence pour des implantations et développements d’une pratique médias sociaux pour les clients internes ou externes. Plusieurs des questions ne trouveront pas de réponses. Cela est tout à fait normal. Ce questionnaire représente un certain « idéal à atteindre » en terme d’implantation des médias sociaux dans une structure organisationnelle et encore peu d’entreprises sont rendues à ce que nous pourrions appeler « un stade avancé » d’usage des médias sociaux. Les organisations qui  peuvent répondre à chacune de ces questions ne deviendront probablement pas mes clients. Pour les autres, c’est certainement une belle entrée en matière 🙂

  1. Quel devraient être le ou les objectifs d’affaires des médias sociaux de votre organisation pour l’interne?
  2. Quel devraient être le ou les objectifs d’affaires des médias sociaux de votre organisation pour l’externe?
  3. Quels sont vos propres objectifs ?
  4. Avez-vous un fichier qui identifie les comptes blogues, Forums, WIKIS, Twitter, Facebook, Google +, Flickr, LinkedIn, YouTube, Pinterest , Foursquare, ou autre que vous gérez pour l’interne ou pour l’externe ? Comment sont-ils évalués ?
  5. Puis-je voir un exemple type de rapport que votre service produit pour des clients interne?
  6. Avez-vous un mapping des permissions et des autorisations de publier des contenus sur les médias sociaux (interne ou externe)?
  7. Avez-vous une ou des politiques éditoriales ?
  8. Avez-vous un calendrier des contenus ?
  9. Vos employés savent-ils les limites de ce qu’ils peuvent ou ne peuvent dire sur les médias sociaux ? Ont-ils signé un protocole de navigation Web ?
  10. Qu’est-ce qui est actuellement monitoré pour les clients internes et externes sur les médias sociaux ?
  11. Quelle est l’initiative interne ou externe sur les médias sociaux dont vous êtes le Plus fier ? et pourquoi ?
  12. Quel est votre échec média sociaux le plus important ?
  13. Quels sont les plus importants concurrents que vous avez identifiés ? Qu’offrent-ils ?
  14. Quel type d’activité médias sociaux avez-vous développée, supervisée pour des clients internes et/ou externes ?
  15. Qui devrait faire le monitorage chez vous et pourquoi?
  16. Qui devrait faire la stratégie des clients internes chez vous et pourquoi?
  17. Qui devrait faire la stratégie des clients externes chez vous et pourquoi?
  18. Qui devrait faire les contenus médias sociaux interne chez vous et pourquoi?
  19. Qui devrait faire les contenus médias sociaux externe chez vous et pourquoi ?
  20. Qui devrait faire la gestion de communautés internes chez vous et pourquoi ?
  21. Qui devrait faire la gestion de communautés externes chez vous et pourquoi ?
  22. Qui devrait gérer les outils de mesures statistiques et de ROI Médias sociaux pour des clients internes et/ou externes ? ?
  23. Si nous devions mettre toutes les ressources affectées aux médias sociaux de votre organisation sous une seule vice-présidence, ce devrait être laquelle et pourquoi ?
  24. Croyez-vous que les médias sociaux devraient plutôt être gérés par tous les employés ?
  25. Quelles sont les mesures de rendements des médias sociaux qui sont déjà en place ?
  26. Quel est le plus gros enjeu de croissance d’une unité média sociaux de votre organisation?
  27. Comment jugez-vous du niveau de connaissance des médias sociaux des employés, des départements chez de votre organisation?

Lectures complémentaires suggérées

Jeremiah Owyang Partner, Industry Analyst: Social Media Management: An Industry Perspective (SlideShare)
Jeremiah Owyang Partner, Industry Analyst: A Strategy for Managing Social Media Proliferation (SlideShare)
Steven Jeffes: The Social Media Balanced Scorecard: Balanced External and Internal Social Media Metrics – Critical Components of a World-Class Social Media Program
Joakim Nilsson: How to best organize internally for social media

À propos de la pertinence des statuts Twitter, Facebook Google + et autres

Sporadiquement, une étude à propos de la pertinence des contenus Twitter, Facebook et autre fait parler d’elle. La dernière en date est celle de Canergie Melon University et de leur étude tirée de l’outil Who gives a tweet. C’est l’article Why the Twitter ‘Who Gives a Tweet’ Researchers are Wrong avec lequel je suis tout à fait d’accord, qui me mis sur la touche de cette nouvelle étude. L’auteure de l’article mentionne :

The least popular tweets were those directed at people other than the user, as in a conversation, or tweets about people’s current mood or activity. Andre suggests that applications could be developed to “learn” a user’s preferences and filter out unwanted content, or to display information in different ways. He does acknowledge that users may be willing to tolerate some unwanted content.

@WhoGivesaTweet… Get Over Yourself
How about, instead of contemplating ways to further dilute the personal value that each user brings to the conversation and subsequently risk falling further into the filter bubble, we simply accept that you have to take some of the bad to get the good?


Are we really becoming so selfish that we would believe only content we deem worthy of our precious time being set before our eyes is a good thing? Twitter is a wealth of free information, contacts, and resources precisely because many users share openly and, for the most part, unselfishly.


A user might tweet a valuable gem every few days, between tweets about their personal life, conversations with friends, etc. You might not find those tweets as valuable, it’s true. But someone please explain to me why it’s acceptable to take only what you want and feel you deserve from a person while effectively filtering out everything else they have to share?

D’ailleurs, les chercheurs on fait leur propre liste de recommandations sur comment éviter d’être « inintéressant » :

Nevertheless, the analysis confirms some conventional wisdom and suggests nine lessons for improving tweet content:
Old news is no news: Twitter emphasizes real-time information. Followers quickly get bored of even relatively fresh links seen multiple times.
Contribute to the story: Add an opinion, a pertinent fact or add to the conversation before hitting “send” on a link or a retweet.
Keep it short: Followers appreciate conciseness. Using as few characters as possible also leaves room for longer, more satisfying comments on retweets.
Limit Twitter-specific syntax: Overuse of #hashtags, @mentions and abbreviations makes tweets hard to read. But some syntax is helpful; if posing a question, adding a hashtag helps everyone follow along.
Keep it to yourself: The cliched “sandwich” tweets about pedestrian, personal details were largely disliked. Reviewers reserved a special hatred for Foursquare location check-ins.
Provide context: Tweets that are too short leave readers unable to understand their meaning. Simply linking to a blog or photo, without giving a reason to click on it, was “lame.”
Don’t whine: Negative sentiments and complaints were disliked.
Be a tease: News or professional organizations that want readers to click on their links need to hook them, not give away all of the news in the tweet itself.
For public figures: People often follow you to read professional insights and can be put off by personal gossip or everyday details.

Par ailleurs, un bon ami avec je mangeais ce week-end me dit qu’il aimait vraiment mieux mes hyperliens professionnels sur ma page Facebook que mes états d’âme, mes recettes ou mes digressions à propos de Charlotte et qu’il trouvait que ça diluait ma pertinence et que je l’intéressais beaucoup moins dans ces cas là.

L’art de la conversation

Je répondis à mon ami que je comprenais son point de vue, mais que je remarquais que bien qu’il lise de manière quasi religieuse mes statuts, que jamais il n’interagissait avec eux. Il en va de même d’ailleurs avec la très grande majorité de mes statuts « plus pertinents », disons. Ils sont retwittés sur Twitter, on leur fait quelquefois des pouces en l’air sur Facebook ou des + sur Google+, mais pratiquement aucun commentaire. Par contre, mes statuts non pertinents comme par exemple :

Très touchant et humain Jean-Marie Lapointe à #TLMEP hier soir. Pas besoin d’être moine pour s’élever spirituellement…

Mes queues de homard grillées au parmesan et salade huile d’olive balsamique blanc https://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/168152346239569921/photo/1

ça fait du bien de voir encore le soleil passé 17 heures

Reçoivent plusieurs centaines d’interactions (commentaires et RT, pouce en l’air +1, sur tous mes médias sociaux combinés). Ma propre expérimentation médias sociaux va donc à l’encontre de la sagesse populaire de mon ami et des conclusions de l’étude Who gives a tweet. La raison en est très simple. Les médias sociaux sont des médias conversationnels. Les usagers aiment ça faire la conversation et pour qu’ils puissent la faire, il leur faut des sujets qui ne soient pas hors de leur portée. Or mes Twitts professionnels sont (humblement) souvent en anglais et d’un niveau technique ou philosophique ou intellectuel qui n’est malheureusement pas à la portée de tous. De surcroit, comme dans toute conversation humaine, il est plus facile de parler du beau temps que de se casser la tête à trouver des arguments pour débattre d’une question sérieuse. Qui plus est, souvent les gens manquent de confiance en eux et d’interagir à propos de sujets dit « non-pertinents » (voire universels) leur donne la confiance pour éventuellement discuter de choses plus sérieuses. Finalement, la discussion humaine, en ligne et hors ligne, suit généralement une progression dans le niveau d’implication. Prenez l’exemple d’une rencontre d’affaires importante. Vous commencez par parler de choses et d’autres avec votre client avant d’entrer dans le vif du sujet, puis vous reviendrez aux choses plus anodines avant de terminer la rencontre, question de laisser votre client sur une note humaine et positive. Je prétends qu’en ligne et que via les différents statuts qu’on met sur les médias sociaux, ça devrait (et c’est le cas pour les usagers qui ne sont pas des machines) être exactement la même chose…

Le paradoxe des blogues d’affaires chez les fortunes 500

C’est via l’article d’eMarketer Correlating Social Media Success with Marketer Usage que j’ai pris connaissance du plus récent rapport de the University of Massachusetts Dartmouth Center for Marketing Research, The 2011 Inc. 500 Social Media Update: Blogging Declines As Newer Tools Rule (PDF). Ironiquement, on y constate que le blogue est de moins en moins utilisé par les entreprises fortunes 500 mais que paradoxalement, c’est le deuxième outil le plus efficace de tous les médias sociaux.

When asked if the use of social media has been successful for their business, the overwhelming response for almost every tool is that it has been. More than 80% of companies rated tools as successful with the exception of Foursquare (68%) and MySpace (0%). The tools rated most successful are message boards/bulletin boards. Ironically, blogging is rated as successful by 92% of those who utilize this tool at the same time we see a decline in the adoption of blogging by 13%.

L’explication qu’en donne eMarketer est intéressante :

The research could suggest that marketers are abandoning techniques that work. However, it could also be a sign that marketers who have mastered these techniques are sticking with them, while those that have seen less success in these areas are pulling back from their efforts. Those marketers who continue to blog are likely the ones who have seen the most blogging success, for example, while those who found blogging’s return on investment too low have likely moved on.

In addition, the overwhelming popularity of Facebook among marketers means that those with less social media marketing experience or sophistication are likely using it, perhaps pushing success rates down.

En effet, bloguer est difficile et faire un concours bidon sur Facebook est très facile. Cliquez j’aime sur une cochonnerie et invitez 10 de vos amis pour la gagner, est une tactique courante sur Facebook. Cette tactique donne l’impression que vous êtes efficace, car vous pouvez ainsi vous faire croire que vous avez « un gros bassin de clients loyaux ». D’ailleurs dans un autre article d’eMarketer, Does ‘Liking’ a Brand Drive User Loyalty? on peut lire :

According to a study from the Ehrenberg-Bass Institute, an Australia-based marketing think tank, just 1% of fans of the biggest brands on Facebook engage with the brands on the site. The Ehrenberg-Bass Institute study looked at Facebook metrics for the top 200 brands, and through an examination of activities such as “likes,” comments, posts and shares, the research group found nothing substantial to link a brand’s Facebook presence with loyalty.

Limited consumer engagement with brands on Facebook suggests there may be a disconnect between the reasons why consumers actually “like” a brand and the reasons brands think consumers are “liking” their page.

L’explication de ce 1% se trouve peut-être au point 8 d’un autre article de TheBrandBuilder: 10 things you still need to know about social media / social business.

8. Social media should not be managed by Marketing anymore than your phones should be managed by Sales. 41% of social media directors are marketing professionals while only 1% are customer service professionals. Would you care to guess as to why it is that only 1% of social media programs seem to be yielding actual results (and I mean business measurables, not just web measurables) while the rest are just making noise and turning anecdotal BS into “case studies?”

MAJ

Petit rappel à tous ces “spécialistes des médias sociaux” qui font de beaux p”tits concours pour gagner une cochonerie en cliquant “j’aime” et en invitant leurs copains à faire de même sur Facebook (tiré de Règles applicables aux promotions de Facebook)

3-Vous ne devez pas utiliser les fonctionnalités de Facebook en tant que mécanisme d’inscription ou de participation. Par exemple, le fait d’aimer une Page ou d’indiquer se trouver dans un lieu ne saurait constituer une inscription ou une participation automatique à une promotion.
4-Vous ne devez pas conditionner l’inscription ou la participation d’un utilisateur à toute action à l’aide d’une fonctionnalité Facebook autre qu’aimer une Page, indiquer se trouver dans un lieu ou se connecter à votre application. Par exemple, vous ne pouvez pas conditionner l’inscription ou la participation d’un utilisateur au fait qu’il aime une publication sur un mur, ou commente ou télécharge une photo sur un mur.
5-Vous ne pouvez pas utiliser les fonctions Facebook telles que le bouton J’aime en tant que mécanisme de vote pour une promotion.

et ha oui, sur votre blogue vous pouvez faire ce qui vous chante… Vous êtes chez vous.

Le blogue, retour aux sources

C’est d’abord Hugh MacLeod dans son billet “Reclaim Blogging”: Why I’m giving up Twitter and Facebook puis le copain Mitch Joël dans Don’t Quit… Yet qui ont mis le doigt sur un bobo qui me ronge depuis un certain nombre de mois. Celui de « la dispersion médias sociaux ». En effet, je suis vraiment très active sur mon profil (s.v.p. pas de demandes sur mon profil, il est déjà plein) et ma page Facebook, sur mon compte Twitter, mon nouveau Google+, mon LinkedIn, mon yFrog, Flickr, Quora, Foursquare et.al. Je me dois d’utiliser et de comprendre chacun de ces outils (et les très nombreux autres que j’utilise aussi) afin de pouvoir en parler intelligemment. Ces nombreux profils de même que diverses obligations d’affaires, de stress inutiles (comme Jodoin par exemple), d’obligations personnelles et mon nouvel amour (Charlotte mon goldendoodle dont je vous partage des photos plus bas) grugent de mon temps (sans jeux de mots). Je blogue donc beaucoup moins que je n’avais l’habitude de le faire. Mais ça va changer. Je répète à tous mes clients que les médias sociaux sont des faires valoir et des outils de conversation qui doivent avoir entre autres comme objectif d’amener les gens vers votre propriété web principale (votre site ou idéalement votre blogue), mais cordonnier mal chaussé, j’avais oublié ce précepte CAPITAL pour moi-même. C’est primordial la conversation qu’on fait dans les médias sociaux. Mais c’est encore plus important d’avoir un chez-soi où on peut développer sa pensée critique, ses contenus, atteindre des objectifs d’affaires, mesurer et solidifier ses relations avec son lectorat premier. Ce lieu est mon blogue et je l’ai négligé.

Comme le mentionne Mitch Joël, certains cesseront d’être sur Facebook (dont la croissance stagne et décline présentement Is Facebook Use Plateauing? [STUDY]) pour n’être que sur le nouveau Google+ et d’autres comme le fera MacLoed, ne capitaliseront plus que sur le blogue. Comme le dit une pub bien connue, la modération a bien meilleur goût. Pour ma part, je vais d’abord écrire ici, puis le temps qu’il me restera, servira à continuer d’entretenir mes différentes présences médias sociaux. Parce qu’à force de jaser, de converser et de blaguer avec les potes virtuels (ce qui est très important), j’en oubli maintenant l’essentiel qui est de dire « quelque chose », d’avoir ma voix (avec plus de 140 caractères) et d’articuler une pensée et ou un message qui a une certaine profondeur. Je retourne donc aux sources et j’ai comme l’intuition que ce n’est que l’amorce d’un mouvement qui se fera plus important…




Les médias sociaux 101, Les billets qui sont dans le livre

J’amorce l’écriture de Les médias sociaux 201 et comme cadeau à ceux qui sont trop radin pour acheter le livre Les médias sociaux 101, voici une liste des principaux billets ayant servi à écrire le premier livre. Merci à Nadia Seraiocco qui a fait le travail de moine, de mise en forme du premier livre. Pour le deuxième, la formule est sommes toute similaire et je ferai ce travail d’adaptation de mes billets en chapitre par moi-même. Je vous en redonne des nouvelles…

Le découpage des chapitres :

On en apprend des choses grâce à la porno (Avant-propos) :

Vidéo :

https://www.michelleblanc.com/2010/03/06/le-lab-voxtv-chronique-porno-avancement-technologie/

Billets :

https://www.michelleblanc.com/2006/04/04/10-etapes-reussir-entree-web/

Introduction : Le réseau mondial des beaux frères

Vidéo :

http://www.voxtv.info/lelab/a09_e04_c04.html

Billets:

https://www.michelleblanc.com/2009/05/29/planifier-strategie-medias-sociaux/

https://www.michelleblanc.com/2009/12/16/soiree-grands-communicateurs-medias-sociaux/

https://www.michelleblanc.com/2009/04/27/pourquoi-ca-va-vous-prendre-gestionnaire-medias-sociaux/

https://www.michelleblanc.com/2009/05/04/medias-sociaux-parametres-affaires/

http://www.rebeccablood.net/essays/weblog_history.html

https://www.michelleblanc.com/2009/10/13/moteurs-de-recherches-temps-reels/

https://www.michelleblanc.com/2009/08/31/on-salit-mon-image-mais-on-corrige-positivement/

https://www.michelleblanc.com/2009/12/09/forrester-predit-mort-agences-de-communication-pub-desuete/

www.michelleblanc.com/2010/03/10/foursquare-futur-medias-sociaux/

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L’entreprise et les médias sociaux

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Faire de la politique 2.0 : on y arrive ou pas?

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Les agences traditionnelles

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Conférence de Martin Ouellette : http://video.google.fr/videoplay?docid=-7360175373144198015#

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https://www.michelleblanc.com/2009/05/12/morrow-communication-communication-de-morrons/

https://www.michelleblanc.com/2006/05/24/google-titres-ennuyeux-ecrits-pour-eux/

https://www.michelleblanc.com/2009/08/04/futur-du-marketing-et-pub/

https://www.michelleblanc.com/2009/04/01/changements-que-vivront-agences-pub-et-marketing/

Le journalisme et les médias

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Les rapports interpersonnels

Vidéo

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Billets :

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https://www.michelleblanc.com/2010/03/10/usurpation-identite-medias-sociaux/

https://www.michelleblanc.com/2010/03/15/usurpation-identite-medias-sociaux-ii/

https://www.michelleblanc.com/2010/03/24/menace-de-mort-neo-nazi/

https://www.michelleblanc.com/2009/11/03/twittertrash-twitterfight-et-twitt/

http://urbania.ca/webtv#/Deux-steames-avec/1183/deux-steames-avec-michelle-blanc

https://www.michelleblanc.com/2010/04/18/simon-jodoin-andre-peloquin-bangbangblog-homophobie-songee/

https://www.michelleblanc.com/2009/09/10/twitter-comment-suivre-milliers-usagers-et-twittersnobs/

https://www.michelleblanc.com/2010/04/10/nathalie-petrowski-nathalie-petrowski-nathalie-petrowski/

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http://www.cheznadia.com/archives/2010/01/silence-de-mort.html

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https://www.michelleblanc.com/2009/05/07/recette-sauce-ragu-bolognese-robert-freson/

Comment internet change la société et testament numérique

C’était une grosse journée radio aujourd’hui. Tout d’abord, à l’émission Isabelle le matin du FM98,5 avec Isabelle Maréchal et son invité le professeur André A. Lafrance, nous discutions de comment Internet change la société.

Entrevue d’une durée 42.8 min. MP3

Pour en savoir plus sur les différents mythes qui sont encore entretenus à propos des médias sociaux, je vous invite à naviguer dans ma catégorie Commerce électronique mythes.

J’ai aussi longuement discuté avec Hugo Langlois du FM 93 à Québec à propos de testament numérique, d’innovation, de Googlemap 3D, de Foursquare, de flashcode (ou code-bar 2D), de l’intelligence numérique des objets, de la loi C-28 Loi visant l’élimination des pourriels sur les réseaux Internet et sans fil et autres surprises qui nous attendent pour 2011.

Cliquez sur ce lien et recherchez le podcast du 10 janvier de 12h00 à 12h30.

Bonne écoute 🙂