Nouveaux arguments sur pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

J’ai déjà largement discuté de pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte organisationnel. Je donne ce titre-choc non pas pour que les organisations oublient complètement Facebook, mais plutôt pour qu’elles y voient l’outil qu’il est, avec ses nombreux travers et surtout les dangers pour la pérennité des investissements qui y sont associés. L’idée est certainement d’y être, mais de n’y mettre que quelques œufs dans un panier qui se doit d’être beaucoup plus large. Mais juste avant d’arriver aux nouveaux arguments, en voici d’autres dont j’ai déjà parlé dans mes billets :

Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Des précisions sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Pourquoi Facebook me fait tant réagir et que j’ai mentionné que c’était de la merde?

Nouveaux arguments

C’est en lisant l’article de Fabrice Frossard, Fails La Redoute, Orangina : quand les marques confondent buzz et business sur Facebook du Nouvelobs, que je me suis surprise à ne pas en avoir traité avant. J’y avais songé, j’ai vu passer ces études, mais je n’avais pas eu le temps de les mettre en ligne. Monsieur Frossard a donc écrit un article que j’aurai bien aimé écrire moi-même (quoiqu’avec beaucoup moins d’anglicismes qui plaisent tant aux potes de Paris).

Tout d’abord monsieur Frossard met en exergue les tableaux d’IBM qui présente l’inadéquation entre la perspective consommateurs et celle des entreprises quant à la perception de pourquoi les consommateurs aiment une page Facebook.

Puis il présente le tableau d’eMarketer tiré de l’étude de l’University of Massachusetts Dartmouth Center for Marketing Research (dont j’avais parlé dans mon billet Le paradoxe des blogues d’affaires chez les fortunes 500) qui illustre que les grandes entreprises réalisent plus de bénéfices concrets avec les blogues et les forums, qu’ils abandonnent au profit de Facebook, Twitter et autres, sans en tirer d’avantages aussi significatifs.

D’ailleurs, j’expliquais ce paradoxe en ces termes

En effet, bloguer est difficile et faire un concours bidon sur Facebook est très facile. Cliquez j’aime sur une cochonnerie et invitez 10 de vos amis pour la gagner, est une tactique courante sur Facebook. Cette tactique donne l’impression que vous êtes efficace, car vous pouvez ainsi vous faire croire que vous avez « un gros bassin de clients loyaux ».

(…)Petit rappel à tous ces “spécialistes des médias sociaux” qui font de beaux p”tits concours pour gagner une cochonerie en cliquant “j’aime” et en invitant leurs copains à faire de même sur Facebook (tiré de Règles applicables aux promotions de Facebook)

3-Vous ne devez pas utiliser les fonctionnalités de Facebook en tant que mécanisme d’inscription ou de participation. Par exemple, le fait d’aimer une Page ou d’indiquer se trouver dans un lieu ne saurait constituer une inscription ou une participation automatique à une promotion.
4-Vous ne devez pas conditionner l’inscription ou la participation d’un utilisateur à toute action à l’aide d’une fonctionnalité Facebook autre qu’aimer une Page, indiquer se trouver dans un lieu ou se connecter à votre application. Par exemple, vous ne pouvez pas conditionner l’inscription ou la participation d’un utilisateur au fait qu’il aime une publication sur un mur, ou commente ou télécharge une photo sur un mur.
5-Vous ne pouvez pas utiliser les fonctions Facebook telles que le bouton J’aime en tant que mécanisme de vote pour une promotion.

Par ailleurs, Frossart souligne que

Malheureusement pour les marques, le comportement des utilisateurs sur Facebook est très volatil. Certaines études démontrent que 90% des fans ne retournent jamais sur la page dont ils sont “fans”. Logique. Pourquoi aller sur une page d’un soda, d’un produit cosmétique ou autre dans un espace d’hypersollicitation ? D’autant plus que nombre de marques obligent l’internaute à cliquer sur le “like” pour accéder à des services ou information sur leur site ou leur page à l’exemple de SFR qui a ainsi connu la plus forte croissance du nombre de fans sur la fin 2011. Une “bad practice” s’il en est.

Mais c’est payant pour les faiseurs de pages Facebook et gratifiant pour les gestionnaires marketing de se vanter d’avoir une croissance de X dizaines de milliers de fans d’une page Facebook. L’argument béton sera «pourquoi payer pour encarter des coupons-rabais dans une circulaire puisque vous pourrez l’encarter gratuitement sur Facebook et avoir un retour en magasin qu’il est facile de comptabiliser?»C’est un argument de poids et si vous êtes dans la business d’acheter des consommateurs et d’être en solde perpétuelle. Par contre, si vous voulez réellement tirer profit des médias sociaux et créer une réelle interaction avec vos clients, qui dure dans le temps, qui génère de nombreux bénéfices tangibles et intangibles (comme de faire sonner le téléphone et la caisse enregistreuse sans coupons-rabais), ce n’est peut-être pas la chose à faire. Vous pourriez plutôt faire, comme le suggère Frossard (et comme j’en parle largement dans mon blogue).

– La plus pérenne est de réaliser un storytelling au long cours et créer des pseudos évènements via des vidéos, jeux concours, etc. Mais cette pratique demande du temps et des moyens. Deux variables que de nombreuses marques ont encore du mal à maîtriser dans une double logique d’efficacité rapide et d’immaturité digitale. D’autre part, passer d’une logique de communication de masse à une logique d’engagement avec chacun exige une révolution dont nombre d’entreprise n’ont pas encore conscience, ni l’organisation pour ce faire.

Monsieur Frosard conclura donc que

les internautes sont clairement en quête d’interaction, mais dans une optique majoritairement consumériste, que ce soit des réductions, des renseignements sur les produits, ou encore pour du service après-vente. Sur la vente proprement dite, le fameux F-Commerce (le commerce via Facebook) commence déjà à montrer des signes de faiblesse comme le montre un récent rapport de Bloomberg, relayé par Mashable, et qui évoque, me rejoignant dans l’analyse, l’immaturité des pratiques de la part des entreprises.
(…)l’abandon avéré des forums et autres blogs au profit des réseaux sociaux pour les actions marketing est peut-être hâtif, et la transition mal négociée. Quitter des points de contacts documentés et efficaces pour de nouveaux lieux où il y a encore une courbe d’apprentissage revient à jeter le bébé avec l’eau du bain.

(…)les internautes ne sont pas dupes, et sont prêts à détecter et amplifier sur la toile le moindre mensonge.
(…)Enfin, croire que les internautes sont des fans inconditionnels et prêts à liker le moindre billet posté par une marque est une hypothèse très haute. La confusion entre le buzz et le “biz” (business) gagne aussi visiblement les services marketing. Mais il doit y avoir bon nombre d’autres conclusions…

Pourquoi Facebook me fait tant réagir et que j’ai mentionné que c’était de la merde?

Ça fait 10 ans que je fais de la consultation Web. Des promesses de recettes miracles qui donnent des résultats sans effort j’en ai vu, et jamais, au grand jamais, ces promesses (ou plutôt celle que les organisations utilisatrices se font dans leur tête) ne se sont réalisées. Prenons MySpace par exemple. Longtemps ça a été présenté comme le nirvana des musiciens. Allez sur MySpace si vous voulez la chance de devenir une star! Dans les années 70, il n’y avait probablement que 10 personnes sur la planète qui pouvaient faire de vous une star. Grâce à MySpace, vous pouviez désormais les contourner. Le hic est que sur MySpace, vous avez des centaines de milliers de band qui se battent pour l’attention d’une centaine de millions de paires d’oreilles. Comment donc ressortir du lot? Qui plus est, MySpace est une plate-forme propriétaire qui fait SA LOI. Elle décide un beau matin (comme c’est arrivé fréquemment) de changer SA LOI, son interface ou tout autre élément de sa propriété, et vous êtes baisé.
Facebook aussi est une plate forme propriétaire avec SES Règles, SA LOI, SON infrascturure technologique dont vous serez tributaire jusqu’à la fin des temps. Si on compare Facebook à Google ou à Twitter, il est certain que les deux ont aussi leurs conditions d’utilisations qui leur sont propres, que chacun d’eux puisse décider pour une raison ou une autre de vous « interdire de présence » sur leur propriété qui est en fait une porte d’entrée du web. Mais JAMAIS ILS NE POURRONT VOUS EFFACER DU WEB. Comme ils sont des portes d’entrée, ils ne sont pas des « cages dorées ». Vous ne transitez que par eux, vous n’êtes pas chez eux (sauf pour twitter, mais tout de même Twitter fonctionne avec le Web, pas en vas clos et est destiné entre autres à vous envoyer ailleurs sur le Web). Ce qui est tout à fait à l’opposé de Facebook. De plus, il y a toujours l’argument de « Facebook a 500 millions d’usagers ». So fucking what? Facebook a ses usagers, pas vous. Vous ne faites partie que d’une minuscule unité parmi les 500 millions. D’accord vous avez 25 000 fans, vous payez $10 000 par mois en pub afin d’avoir un droit de dialogue avec eux, mais « that’s it ». Comprenez bien que je suis moi-même sur Facebook avec un profil, quelques pages et un groupe. J’en retire des bénéfices d’affaires, mais JAMAIS ma présence Web ne se résumera à Facebook et JAMAIS je ne croirai que c’est une plate-forme miracle comparativement au reste du Web (que visitent les autres 2 milliards d’utilisateurs). Aux entreprises qui se targent de faire du 2.0, ce n’est pas parce que vous êtes sur Facebook et que vous avez mis une tite page que vous faites du web 2.0. Ce sont d’excellents terrains de jeu. Vous pouvez certainement y faire de belles découvertes. Mais dans le web 2.0 il y a le « web » et « 2.0 », dans Facebook il y a le « 2.0 » mais il n’y a pas le Web, il y a Facebook. Facebook se coupe et coupe volontairement ses usagers du reste du Web. Facebook est une plate-forme publicitaire alléchante et performante. Mais il y a une différence entre être dans les pages jaunes et avoir son catalogue. Facebook c’est les pages jaunes, votre présence Web c’est le catalogue. Il ne faudra jamais l’oublier…

P.-S. D’accord Facebook ce n’est pas SEULEMENT de la merde. Oui il y a du positif dans Facebook. Il faut juste relativiser les promesses de succès facile que bien des organisations se mettent dans la tête en croyant Facebook LA CLÉ de leur succès web.

MAJ
Un autre son de cloche de pourquoi il faut être prudent avec Facebook et venant du billet Pourquoi les fans abandonnent les marques sur Facebook, de Mycomunitymanager, tous simplement parce que vous avez acheté des fans avec vos spéciaux et qu’ils vous effaceront dès que la promo sera terminée, parce que vous y parlerez trop ou trop de vous ou parce que vous n’avez strictement rien à dire…

Des précision sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Comme suite à mon billet Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires, de nombreux commentaires m’ont fait réagir et spécifier ma pensée (qui est inscrite dans mon adaptation du billet de Karr mais aussi dans plusieurs autres billets de mon blogue aussi cités dans ce billet).

Voici donc en vrac, ma réponse à plusieurs des interventions en commentaire de mon billet :

@François, Nellie Oui pour Facebook comme outil de dialogue (parmi tant d’autres) mais non comme présence principale organisationnelle.
@Nellie la visibilité de ses contenus dans Facebook est tout de même très réduite. Ils ne seront visibles qu’à ceux qui aiment votre page et sont des fans finis (puisque 0,05% des contenus de pages gravitent dans le flux d’accueils des usagers) et pour les fans finis, que vous soyez sur facebook ou ailleurs, ils vous suivront de toute façon.
@Nicolas, il est très difficile d’importer des infos de contacts clients à partir de Facebook. Oui on peut capturer ses infos chez soi, mais il est risqué de le faire chez Facebook
@Stéphane oui je m’en sers comme je me sers aussi de Twitter, Dailymotion, LinkedIn, Slideshare et une foule d’autres outils. Ce ne sont que des faires valloir et pas ma présence web principale qui est ici, chez moi
@JeanJu je te souhaite sincèrement que ton employeur continue d’avoir du succès (ou plutôt une impression de succès) avec sa présence Facebook. Si ça fonctionne pour vous, que vous êtes satisfait et que vous remplissiez vos objectifs d’affaires, c’est bien tant mieux. Je doute fortement que ce soit le cas pour les entreprises en général et je déconseille vivement à tous de mettre tous ses œufs dans le panier Facebook. On s’en reparlera dans une couple d’années (on vérifiera aussi à ce moment la traçabilité et la possibilité de remonter dans vos archives Facebook)
@Kris3D Blanc bonnet, bonnet blanc
@Marilor on est d’accord
@Jeremy si votre définition de médias sociaux est facebook, vous avez encore bien des croutes à manger et des arguments à trouver. Je compatis… Moi je continue de clamer que le ROI des médias sociaux reste le blogue.

Puis le copain Emmanuel Chila y va d’un commentaire qui mérite une réponse spécifique à lui seul. Son commentaire :

Bonjour michelle,
Je suis d’accord avec ton point de vue et celui de karr mais on peut peut être modéré son avis en ne le voyant pas comme de la merde mais plutôt comme un outil à utiliser avec prudence. Malgré ses nombreux aspects négatifs, il reste tout de même un fabuleux vecteur de communication envers UNE communauté large.
Conscient que le blog t’apporte un espace entièrement maitrisé dans lequel tu peux agir à ta guise auprès de TA communauté.Celui-ci reste réservé à une partie spécifique de ta communauté ayant un intérêt pour toi et effectuant la démarche d’aller jusqu’à ton blog pour avoir l’information.
Facebook reste à mes yeux un beau lien connecteur entre ta communauté et ton blog (ton univers bien spécifique).
Il peut être un moyen pour certaines entreprises notamment des tpe ou des pme de toucher une communauté plus large de manière plus rapide que si il avait crée un blog ou un site où il aurait plus peiné à avoir du trafic.
les entreprises à forte notoriété ou au capital sympathie elevé peuvent se permettre de faire l’impasse sur ce type de média de par leurs avantages.
Maintenant je pense que l’outil facebook reste tout de même un levier intéressant dans la machine des médias sociaux si il est utilisé avec modération et prudence.

Ma réponse :

@Emmanuel Ce n’est pas un vecteur de communication envers une communauté large. Oui il y a peut-être des centaines de millions d’utilisateurs, mais seulement une infime fraction très minime est exposée à vos contenus. Très, très infime. Contrairement au blogue qui est ouvert à tout le Web, aux moteurs de recherche et oui aussi à une communauté. Mais il n’est pas nécessaire de m’aimer, de me suivre, de me faire des high five, des pokes ou quoi que ce soit pour voir mes contenus sur mon blogue. C’est une DIFFÉRENCE COLOSSALE. Néanmoins, il faut tout de même être sur facebook, mais relativiser l’outil grandement.
De plus, tu parles de peiner pour avoir du trafic, cette peine n’est rien à côté de celle qu’il faut pour que vos contenus soient visibles par des êtres humains dans Facebook. Les gros chiffres de Facebook sont un leurre, une utopie marketing, un rêve de facilité inatteignable. Les contenus d’une page d’entreprise n’apparaissent pratiquement jamais dans le fil de nouvelle d’un usager (moins de 0,5% du contenu). Il y a une forte probabilité que la seule fois qu’un usager voit le contenu d’une page Facebook soit la fois qu’il clique pour dire qu’il aime cette page. That’s it, that’s all. Sauf pour les fans finis qui vous suivront sur Facebook ou ailleurs.

MAJ
Pour vous convaincre (une fois de plus) de l’importance d’un blogue dans une stratégie Web, je vous invite à lire ou à relire mon chapitre Bloguer pour vendre (PDF) du collectif Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires.

Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

De la non-pertinence de Facebook dans un contexte d’affaires n’est pas un sujet nouveau pour moi. J’en ai parlé dans mes billets

Pourquoi Facebook ne devrait pas être le fer de lance de votre stratégie Web

Facebook = vous n’êtes pas chez vous!

La folie des entreprises avec Facebook

ainsi que dans plusieurs autres billets qui sont regroupés dans ma catégorie Facebook. Ce matin encore, Douglas Karr répète ce qui est l’évidence pour moi et plusieurs autres observateurs et praticiens du Web, mais semble encore être « le rêve idéalisé » de certains clients. De faire de la publicité peut certainement être une avenue intéressante, mais d’avoir une page ou un groupe Facebook, n’est pas aussi extraordinaire qu’il n’y paraît. Les raisons sont nombreuses et celles soulevées par Karr dans son billet 8 reasons marketers can’t trust Facebook, sont particulièrement éloquentes. En voici une traduction adaptée librement :

  • La hiérarchie du contrôle administratif d’une page est brisée. Le contrôle d’une page Facebook se fait par un individu. Si c’est un employé qui démissionne ou est congédié ou encore si c’est un sous-traitant avec qui on ne veut plus faire affaire, de reprendre le contrôle de votre page peut s’avérer très difficile, voire impossible. Pire encore, si vous êtes de nombreux administrateurs de cette page et qu’un seul de ceux-ci fait une « gaffe » qui lui vaut d’être expulsé de Facebook, tous les autres administrateurs de cette page et de leur propre compte, autres pages et applications peuvent aussi (et sont souvent) désactivés sans préavis.
  • Vous n’êtes pas en contrôle de Facebook. Si vous développez une application et que Facebook change son API, son interface ou ses conditions d’utilisation, votre application ne fonctionne plus et vous devez la reprogrammer. Si Facebook est indisponible, vous le serez aussi.
  • Vous n’avez aucun recours contre Facebook. Vos publicités, vos pages, vos applications peuvent disparaître n’importe quand sans préavis et vous ne pourrez jamais poursuivre Facebook pour une perte de revenue. Vous acceptez de facto d’être entièrement sous leur contrôle et leur bon vouloir.
  • Il n’y a pas de service clientèle chez Facebook. Si vous avez des problèmes avec Facebook, essayez de parler à quelqu’un et d’obtenir gain de cause? Bonne chance à vous.
  • Facebook détient les droits sur tous vos contenus. Lorsque vous dépensez des milliers voire des centaines de milliers de dollars sur une campagne publicitaire, c’est étrange de céder tous vos droits à Facebook qui peut faire ce qu’elle veut de vos contenus?

You grant us a non-exclusive, transferable, sub-licensable, royalty-free, worldwide license to use any IP content that you post on or in connection with Facebook.

  • Tout ce que vous mettez en ligne chez Facebook peut disparaître n’importe quand. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à plusieurs animateurs de la radio communautaire qui avaient bâti des présences sur MySpace, ils ont tous été effacés après plusieurs années d’efforts, sans préavis, excuses ou moyens de récupérer leur contenu ou leur fans.
  • Ce n’est pas parce que vous comprenez parfaitement les conditions d’utilisation de facebook qu’elles seront les mêmes demain.
  • Facebook est le seul à avoir un accès total à votre contenu. Comme le mentionne l’auteur qui cite Tim Berner-Lee

Last November, Tim Berners-Lee called Facebook a “walled garden.” Ironically, in November, Facebook also openly admitted a bug had disabled many user accounts. Berners-Lee is known as one of the inventers of the world wide web, and continues to discuss how monolithic sites like Facebook are fragmenting the internet. In an article in Scientific American, he writes:

“Each site is a silo, walled off from the others. The more you enter, the more you become locked in. Your social networking site becomes a central platform — a closed silo of content, and one that does not give you full control over your information in it.”

Êtes-vous prêt à parier l’avenir de votre entreprise et de vos efforts marketing au bon vouloir d’une entreprise sur laquelle vous n’avez aucun contrôle? Moi pas…

Pour les entreprises locales, qu’est-ce qui est plus efficace que la page Facebook ou que les pages jaunes et qui est gratuit?

GoogleMonEntreprise

Je vois plein de ces séminaires (payants) de « comment créer sa page Facebook pour entreprise » commanditer par des chambres de commerce et autres institutions financières. On y apprend le B-A-Ba de la soi-disante révolution qui fera sonner votre téléphone. Je ne répèterai pas encore une fois de plus pourquoi les pages Facebook c’est la plupart du temps de la merde pour les entreprises (quoi qu’il faille tout de même y être tout en étant conscient qu’on n’y fera pas vraiment d’acquisition client). Vous pouvez lire mes très nombreux billets de blogue sous ma catégorie Facebook, ou me téléphoner ou m’envoyer un courriel pour que je devienne votre consultante pour ça. Non je vous parlerai du réel bouton à quatre trous GRATIS, dont pratiquement personne ne parle. Pourquoi? Justement parce que c’est « gratis » et que les agences et consultants n’aiment pas vraiment perdre leur temps à faire du transfert de connaissance pour parler du gratis.

Cette solution facile d’utilisation et qui dans les résultats de recherches des moteurs de recherches sort même bien avant et qui est de beaucoup plus efficace que les Pages Jaunes (que notre gouvernement a pourtant financé à l’os pour de la création d’emplois qui ne s’est jamais concrétisée) est Google MyBusiness.

Google Mon entreprise « Google MyBusiness »

Pour pouvoir y avoir accès, vous devez d’abord vous ouvrir un compte Gmail, puis réclamer le contrôle de votre entreprise qui y est peut-être déjà sans que vous le sachiez, ou vous devrez créer votre compte. Pour ce faire, vous cliquez sur Google My Business et vous entrez les informations nécessaires. Dans les jours suivants, vous recevrez une lettre postale avec un code spécifique, qui vous permettra de valider que vous êtes bien à l’adresse de votre entreprise et le code vous permettra de prouver à Google que vous êtes bien propriétaire de l’entreprise en question. Une de mes clientes psychologues investissait des sommes colossales pour être dans les pages jaunes. Depuis qu’elle utilise Google Mon Entreprise, elle continue tout de même d’être sur les Pages Jaunes mais elle a réduit très substantiellement la valeur de son contrat puisque son profil Google Mon Entreprise est celui qui apparaît en priorité dans les résultats de recherche et que c’est celui qui fait sonner le téléphone.

Pour votre profil sur Google mon Entreprise, il est suggéré de

-utiliser votre marque de commerce
-inclure des photos de votre établissement, de vos employés ou de tout autre élément pouvant augmenter la confiance -vérifier que Google Street View est bien devant votre établissement
-Décrire vos produits ou services -indiquer vos heures d’ouverture
-mettre l’URL de votre site web
-Délimiter le cadre géographique de votre marché. Cela permettra à Google de vous faire apparaître dans des recherches géolocalisées. Par exemple, « plombier Terrebonne » pourrait faire aussi apparaître le profil d’un plombier de Mascouche, si son profil décrit qu’il exerce aussi son activité sur le territoire de Terrebonne.

Il est aussi possible que votre entreprise ait plusieurs points de vente. Il est donc important d’en réclamer la « paternité » à Google et de tous les mettre dans le profil associé à votre marque. À l’intérieur même de votre profil, vous pouvez aussi inclure de nombreux autres contenus qui agiront à la manière d’un blogue. Plus il y aura de contenu pertinent et plus il y aura d’interaction entre les internautes et votre profil, plus il sera avantagé par rapport à votre compétition.

Vous aimeriez en connaître davantage à propos de Google mon Entreprise, des autres tactiques internet pour maximiser vos retombés d’affaires ou encore vous avez besoin d’être pour vous y retrouver parmi la panoplie incessante d’options numériques? N’hésitez pas à me contacter pour que je vous conseille de façon neutre, limpide et sans parti pris pour quelques technologies que ce soit.

Vous pourriez aussi aimer mon billet: Le problème des faux avis sur GooglemyBusiness et des campagnes de dénigrement

Facebook, un modèle d’affaire contre-productif pour les marketeurs

C’est un article de Mashable qui m’allume sur une dimension du modèle d’affaires de Facebook qui est contre-productif pour les marketeurs. Dans Is the Facebook Like Dead for Marketers? L’auteur explique que :

On Facebook, his rise in fans and likes after advertising diluted his fan base, Muller said, producing what he saw as negative returns. This model is in contrast to YouTube where he has found creators work with the site to generate revenue.

“YouTube is paid every time a creator’s video is viewed. That means it’s in YouTube’s interest that each of us reaches as many of our subscribers as possible because it’s financially beneficial to both of us,” he said. “Facebook has the opposite business model, where it’s not beneficial to them for us to reach our audience. They want to restrict our organic reach to make us pay for it.”

Facebook did not respond to requests for comment.

C’est donc encore une autre épine dans le pied du marketing sur Facebook (comme j’en ai maintes fois déjà parlé dans mon blogue). Sur YouTube, Twitter, Google+, Pinterest ou LinkedIn, plus votre auditoire interagit avec vos contenus, plus c’est payant pour le média social. Sur Facebook, c’est tout le contraire. Votre auditoire est filtré avec l’algorithme EdgeRank et un maximum, qu’on estime à 10% de votre auditoire (fan base) peut voir vos contenus, à moins que vous ne payiez Facebook. L’intérêt financier de Facebook diverge donc drastiquement de celui des marketeurs.

Vous aimerez peut-être aussi

Ma catégorie Facebook

L’analogie de Facebook et du Stade Olympique

Facebook, le mal de tête de patrons marketing

Facebook et les agences, vendre de la bullshit

Le blogue demeure l’outil média social le plus efficace, mais encore mal aimé des CMO

Gérer les commentaires négatifs sur Facebook

Facebook = vous n’êtes pas chez vous!

Pourquoi Facebook ne devrait pas être le fer de lance de votre stratégie Web

Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Des précisions sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques?

Pourquoi Facebook me fait tant réagir et que j’ai mentionné que c’était de la merde?

Nouveaux arguments sur pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Facebook, le mal de tête de patrons marketing

C’est dans MarketingCharts qu’on peut lire cette petite perle:

A new study polling marketers shows that about half of marketers thing that Facebook is the most important vehicle for their own marketing purposes, yet only 37 percent agree that Facebook is effective for them, with two fifths saying they were still unsure. Possible cause: a whopping three quarters indicating that they didn’t trust their ability to measure effectiveness.

Selon un sondage de SocialMediaExaminer (2013 SOCIAL MEDIA MARKETING INDUSTRY REPORT How Marketers Are Using Social Media to Grow Their Businesses (PDF)) la moitié des responsables marketing prétendent que Facebook est leur véhicule marketing le plus important, mais seulement 37% disent qu’il est efficace et les 2/5 disent qu’ils n’en sont pas certains. D’ailleurs les 3/4 disent ne pas être capable de mesurer son efficacité. Wouhouhou, parlez-moi de ROI quelqu’un!

Dans une présentation que fait le pote Mitch Joel sur SlideShare de son plus récent bouquin (et prochain Best-seller) CTRL ALT Delete, à la diapositive 21 on peut lire

The average post from a Facebook brand page reach only 16% of fans.

Permettez que je traduise (et répète encore ce que j’ai maintes fois écrit ici) Le statut moyen d’une page Facebook n’est visible sur le fil d’actualité des fans qu’à 16% de ceux-ci. Donc si vous avez 1000 fans, seulement 160 seront exposés à vos contenus. Oubliez le milliard d’usagers Facebook, seulement 160 de vos fans sauront que vous mettez quelque chose de pertinent (si c’est le cas) en ligne. À moins que vous ne sortiez le gros cash pour que Facebook augmente la visibilité de vos statuts à vos propres fans (qui sont en fait plutôt les fans de Facebook).

Juste pour vous titiller encore davantage, voici un excellent graphique qui présente pourquoi, le blogue est de loin supérieur à Facebook .

Mais ce qui est positif pour le futur du marketing par médias sociaux dans l’analyse de SocialMediaExaminer, est ce constat :

Marketers want to learn most about blogging: While 58% of marketers are blogging, 62% want to learn more about it and 66% plan on increasing blogging activities in 2013.

= thank god, au moins les gestionnaires marketing commencent juste un peu à se réveiller…

Vous aimerez sans doute aussi mes billets

Facebook et les agences, vendre de la bullshit

Le blogue demeure l’outil média social le plus efficace, mais encore mal aimé des CMO

Gérer les commentaires négatifs sur Facebook

Facebook = vous n’êtes pas chez vous!

Pourquoi Facebook ne devrait pas être le fer de lance de votre stratégie Web

Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Des précisions sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques?

Pourquoi Facebook me fait tant réagir et que j’ai mentionné que c’était de la merde?

Nouveaux arguments sur pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Facebook et les agences, vendre de la bullshit

Il m’arrive d’entendre certains clients me dire à quel point ils sont ravis de leur x milliers, dizaines de milliers, centaines de milliers de fans sur Facebook. Ça leur coûte la peau des fesses en promo, en temps média, en coupons-rabais et oui en conseils d’agence pour en arriver là. Jamais l’un d’entre eux ne m’a encore réellement parlé de ROI. Il parait qu’il faut y être sur Facebook. Que c’est facile à gérer. Tous veulent y être. Mais pourquoi? Peu le savent.

Il y a quelques années, l’agence Sid Lee qui est très à la mode cette semaine avec son événement C2-MTL, hautement financé par notre gouvernement, décidait de fermer son blogue et avisa qu’elle ne serait plus que sur Facebook et Twitter parce que c’était « les plates-formes de l’avenir ». Le blogueur Patrick Dion, commentant ce « risque » concluait :

Maintenant, seul le temps dira si Sid Lee s’est planté ou on. Mais il faut quand même avouer que l’entreprise, en posant un geste de la sorte aujourd’hui, vient de montrer qu’elle a les couilles grosses de même.

Il y a encore plus longtemps, j’avais écrit un billet the proof is in the pudding I et II. J’y comparais ma propre présence web d’une consultante “qui est seule au monde” avec celle de mega agences qui ont plusieurs centaines voire milliers d’employés. Je m’étonnais qu’une personne seule, puisse clencher de manière si évidente, des grosses machines à faire de la pub et du web. Il me semblait y avoir quelque chose qui cloche. Les bottines ne suivent pas les babines. On dira certainement, cordonnier mal chaussé. Or il semble que dans le milieu des agences, les cordonniers sont réellement nus pieds.

MERCI FACEBOOK DE PERMETTRE DE «CALLER LA BULLSHIT»

Jusqu’à tout récemment, lorsque nous visitions une page qu’on ne gérait pas, la seule info externe que nous avions était le nombre de fans. S’ensuivit un gros concours de kékette. Ce concours de kékette se répercuta chez les clients des agences. Il fallait avoir la plus grosse kékette que son compétiteur. Alors les clients crachaient le fric pour pouvoir se vanter de leur kékette. Mais les chiffres hors contexte ne veulent souvent rien dire. Et des fans, ça s’achète à coup de promos et à coup de dollars. D’ailleurs plusieurs scandales ont éclaté notamment dans les milieux politiques alors que les candidats rivalisaient de faux fans. Mais maintenant, Facebook vient d’ajouter un élément d’analyse comparative très intéressant. En plus d’afficher le nombre de fans, il affiche aussi le nombre de “gens qui en parlent” ou de “gens qui y sont allés”. Évidemment, dans les gens qui en parlent ou qui y sont allés on ne sait pas combien d’employés de la boîte en question devraient théoriquement être exclus du nombre, mais enfin, supposons que les fans et les visiteurs sont tous externes. Déjà, ça nous donne un indice d’interaction. D’ailleurs dans un récent billet Facebook « x personnes en parlent » ou pourquoi on y perd souvent son temps je citais Facebook qui définit cette première mesure d’interaction

La mesure Personnes qui en parlent représente le nombre de personnes ayant créé une actualité à propos de la publication de votre Page. Les actualités comprennent :
• Le fait de partager votre publication, d’indiquer qu’on l’aime ou de la commenter
• Le fait de répondre à une question
• Le fait de répondre à un évènement
• Le fait de demander une offre

Le blogue neighbourhoodbuzz.com parle en ces termes de cette nouvelle métrique qu’il nomme le ratio d’interaction (engagement ratio).

This metric is exceptionally important as it gives a read on the level of people currently actually active on your page. PLUS it is now listed immediately below the page likes on the main page – so, a page can no longer hide behind 1000′s of likes and be deemed successful. It is the combination of both ‘likes’ and ‘people talking about that’ will be the new defining metric.

To illustrate the importance of this, I’ve seen some pages out there that have 100,000′s of ‘likes’ but only 10 people talking about! That gives them an engagement ratio of 10 over 100,000 or a 0.01%! Pretty embarrassing really!

100,000

like this

10

talking about this

ENGAGEMENT RATIO =

=10/100,000

= 0.01%

What does this mean for property managers? It means it’s not enough to just ‘create’ a page with boring content. Content needs to be lively, ongoing, consistent and encourage engagement to truly gain a benefit from this platform

Overall, it is a great step forward for Facebook and the manner in which we evaluate Facebook pages – because it will make all of us better marketers and better property managers.

On peut donc en tirer, par une règle de trois, un pourcentage d’interaction de sa base de fans. Si Facebook est TELLEMENT efficace pour les clients des agences, il me semble qu’ils devraient s’en servir pour eux-mêmes? Ils pourront par contre objecter que ce n’est efficace que dans un contexte B2C et que dans un contexte B2B ce n’est pas tellement la bonne stratégie. Je rappellerai donc que c’est pourtant la stratégie qui a été privilégiée au détriment du blogue par l’agence la plus en vue de Montréal Sid Lee et j’ajouterai que moi-même, je fais du B2B, que je répète à qui veut l’entendre que Facebook c’est de la merde (mais qu’il faut tout de même y être efficacement en minimisant son investissement qui devrait plutôt se faire sur le blogue) et que j’ai moi aussi une page Facebook solitaire. Donc, comme je l’avais fait pour mes billets The proof is on the pudding I et II, voici un comparatif de ma page de «loner», à celles des agences de pub et des agences web, qui devraient savoir comment ça marche Facebook, puisqu’ils vendent à gros prix l’expertise d’y être…

Tableau du ratio d'interaction des fans Facebook de certaines agences publicitaires, web et de relations publiques de Montréal

Une chance pour les agences que je crois que Facebook c’est de la merde. Imaginez seulement si j’étais réellement convaincue de son efficacité redoutable 🙂

MAJ
Bravo à l’agence Absolunet dont le ratio 1309 fans / 181 personnes en parlent est de 13.8%. Je n’ai de toute évidence pas fait le tour de toutes les agences de Montréal et pour la grande majorité d’entre elles, c’est certainement tant mieux 🙂

Facebook « x personnes en parlent » ou pourquoi on y perd souvent son temps

Hier je partageais un petit vidéo (via le G+ du pote Fred Cavazza et le vidéo est en fin de billet) qui caricature à peine, à quel point les usagers Facebook se font prendre pour des valises lors des changements de l’interface et des fonctionnalités Facebook. S’en est suivi un échange sur mon mur Facebook à l’effet que dans un contexte organisationnel, Facebook c’est de la merde. J’ai abondamment critiqué Facebook dans ce blogue. Vous pouvez d’ailleurs retrouver certains de ces billets plus bas.

Il y a quelques jours, l’un de mes clients importants venait faire un tour pour discuter de différents aspects de sa stratégie web. Lorsque nous arrivâmes sur sa page Facebook je lui fis remarquer le très faible ratio, pour ne pas dire l’insignifiant ratio « x personnes en parlent »/ « total des mentions j’aime ». C’est que désormais, tous les usagers Facebook peuvent visualiser certaines statistiques des pages organisationnelles de Facebook. Ils ont maintenant accès

  • Aux personnes qui en parlent
  • Aux mentions j’aime
  • La semaine la plus populaire de la page
  • La ville la plus populaire
  • La tranche d’âge la plus populaire.

Voici d’ailleurs une copie d’écran de ma propre Page officielle de Michelle Blanc. La statistique « x personnes en parlent » est très intéressante à ce chapitre. Facebook définit cette statistique comme étant

La mesure Personnes qui en parlent représente le nombre de personnes ayant créé une actualité à propos de la publication de votre Page. Les actualités comprennent :
• Le fait de partager votre publication, d’indiquer qu’on l’aime ou de la commenter
• Le fait de répondre à une question
• Le fait de répondre à un évènement
• Le fait de demander une offre

x personnes en parlent, Page Facebook de Michelle Blanc

x personnes en parlent, Page Facebook de Michelle Blanc

Cette statistique est donc une mesure de l’interaction globale des fans par rapport aux contenus d’une page. On pourrait donc, par extension, comparer ça au taux de clic d’une bannière, ou d’une pub addwords. Je me suis donc amusée à faire le ratio « x personnes en parlent »/ « total des mentions j’aime ». Pour ma propre page, ce ratio est de 15.42%. Humblement, je suis donc « pas pire » comme on dit ici. Mais là ou le bât blesse, est que pour la grande majorité des pages Facebook, ce ratio est insignifiant. Il est souvent très en deçà de 1%. Dans le cas de mon client dont je vous parlais plus haut, considérant les coûts associés à sa présence Facebook et le rendement particulier de ce ratio, je considère qu’il jette littéralement son argent par la fenêtre.

Par ailleurs, de donner des « coupons-rabais » pour attirer des « fans » est une pratique très courante. On pourra par la suite s’enorgueillir de x centaines de milliers, voire millions de fans ». Par contre quel est le message qu’envoie une marque? Que nous ne sommes intéressants que lorsqu’on se solde?

Faites vos propres conclusions, mais à titre de référence, voyez la page de Coca-Cola qu’on présente souvent comme LA marque innovante et performante de Facebook. Elle n’a un ratio que de 1.25%. Amusez-vous aussi à vérifier ce ratio pour les pages que vous aimez vraiment et posez-vous LA QUESTION QUI TUE:
Quand suis-je allée pour la dernière fois sur cette page et quand ai-je vu passer ses contenus dans mon accueil Facebook?

x personnes en parlent, Page Facebook de Coca-Cola

x personnes en parlent, Page Facebook de Coca-Cola

Vous aimerez sans doute aussi

Nouveaux arguments sur pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Des précisions sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Pourquoi Facebook me fait tant réagir et que j’ai mentionné que c’était de la merde?

et le petit vidéo satirique A Facebook Update In Real Life

Facebook pour les entreprises, encore plus merdiques que ce que j’avais perçu

Ça fait déjà au moins trois ans que j’explique ici pourquoi Facebook est de la merde dans un contexte organisationnel ou que le F-commerce est un leure auquel les grands détaillants ne croient plus depuis belle lurette. Mais ce matin, grâce au pote Vincent Berthelot, je prends connaissance d’un article encore plus dévastateur. Chez Tekpersona, l’article Facebook is Waste of Time for Advertisers renfonce le clou encore plus profondément.

Déjà que les statuts des pages d’entreprises ne sont pratiquement plus visible des internautes, à moins que vous ne payiez grassement pour qu’ils le soient, les publicités sont quant à elle, d’une nullité à peine consommée. Vous savez déjà sans doute que le black Friday et que le cybermonday, les deux journées encerclant le week-end de l’Action de grâce américaine, sont la manne du cybercommerce aux États-Unis. D’ailleurs, cette manne a eu une croissance des ventes exceptionnelle cette année. Par contre le CTR (click tru rate) qui est le taux de clic par apparition d’une publicité chez Facebook ou ailleurs, est d’une insignifiance à peine consommée.

On this recent 2012 Black Friday, Online Sales grew 20.7% from last year. Online Sales on Cyber Monday grew by 30.3%. Those numbers represents HUGE growth in the Online space. Within those numbers however, Social Media overall was responsible for 0.34% of Online sales on Black Friday. Allow me rephrase this in case your glasses fogged over? Social Media was responsible for one third of 1% of Online sales on Black Friday. Do not despair however, because on the following Cyber Monday, Social Media represented a whopping 0.41% of Online sales, or less than half of 1% of overall Online sales.

Okay, so you say Social Media has not been around for a while and it will take time for Social Media to grow into a viable selling platform. Well, guess what, Bunkie? Those numbers I quoted above? For Black Friday, they represent a more than 35% DECREASE from last year. For Cyber Monday, the news is not as bad, but those numbers represent a more than 26% DECREASE from last year as well. It is an undeniable conclusion that sales via Social Media are in decline from already infinitesimal numbers, compared to other.

(…)Facebook claims 500M active users per month out of a total user base of over 1 Billion people. These numbers are the reason that so many businesses are attracted to place ads on Facebook. The potential for reaching this size of an audience rarely exists. By comparison, in 2011 Google averaged 4.7 Billion search queries…PER DAY. (math is hard)
The largest potential audience for persons with Commercial Intent is obviously resident at Google. So, why are more ads purchased on Facebook, than on Google? One reason: the so-called “Social Media Expert”.

En résumé, comme je l’ai souvent mentionné, l’idée n’est pas de jeter le bébé avec l’eau du bain et d’oublier complètement Facebook. L’idée est plutôt de mettre en perspective l’apport de Facebook versus les montants qu’on y investit en ressources financières et humaines et de réaliser que pour une présence web et média social efficace, les œufs du panier Facebook ne devraient sans doute pas être si nombreux que ça…

Vous aimerez sans doute aussi ma catégorie Facebook et mes autres billets

Le blogue demeure l’outil média social le plus efficace, mais encore mal aimé des CMO

Gérer les commentaires négatifs sur Facebook

Facebook = vous n’êtes pas chez vous!

Pourquoi Facebook ne devrait pas être le fer de lance de votre stratégie Web

Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Des précisions sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires

Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques?

Pourquoi Facebook me fait tant réagir et que j’ai mentionné que c’était de la merde?

Nouveaux arguments sur pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires