Revue de presse marketing/techno du 12 mars au 19 mars et mes entrevues à CHOI RadioX et les éclaireurs du Numérique

An OpenAI spinoff has built an AI model that helps robots learn tasks like humans

Elon Musk says xAI will open-source Grok this week

Des centaines de sites s’appuient sur l’IA pour générer des articles, parfois faux

Faire rentrer le robot au bureau grâce à la magie «made in Québec» de l’intelligence artificielle concrète

Une fugitive recherchée depuis 30 ans, capturée à Berlin grâce à la reconnaissance faciale

@BreakingNewsBREAKING: The House votes 352-65 to pass a bill that could ban TikTok in the U.S.The legislation now heads to the Senate, where it faces an uncertain fate. President Biden has said he would sign it into law.

Top 7 Insane ChatGPT Prompts to Make Money Online in 2024

Top 8 Insane ChatGPT Prompts For Marketers That Feel Illegal to Know by Anish Singh Walia

IBM is slashing jobs in marketing and communications = une autre innovation de l’IA…

Interdire TikTok aux É.-U. serait «dramatique» pour les utilisateurs québécois, selon une experte = Quelle bonne blague! Vraiment? Que les influenceurs québécois perdent du cash est plus important que la sécurité nationale des jeunes et la vie privée?

Via RT@pika_labs

…Sorry, we were on mute. Today we’re launching Sound Effects on Pika.

Now you can seamlessly generate and integrate sound into your videos. Either prompt the sound you want, or let Pika automatically generate it based on the content of your video.

If that sounds great, it’s because it is.

À l’aide d’une application IA, cela a pris 15 minutes. Ça a été fait avec un simple prompt et un hyperlien vers mon blogue qui est pourtant écrit en français. L’IA a fait le texte, l’édition et le montage. Je n’ai ajouté que quelques photos. C’est STU-PÉ-FIANT

Implementing generative AI with speed and safety in McKinsey Quarterly via @McKinsey

Fausses nécrologies | Des pièges à clics qui exploitent la mort

Trois questions pour comprendre pourquoi les États-Unis envisagent de bannir TikTok

via RT@Figure_robot

With OpenAI, Figure 01 can now have full conversations with people
-OpenAI models provide high-level visual and language intelligence
-Figure neural networks deliver fast, low-level, dexterous robot actions
Everything in this video is a neural network:

Adobe Firefly follows in Google Gemini’s woke footsteps with photos of black Nazis, black and female founding fathers

Les apps de l’IA sont aussi parfois des conneries comme cette app qui permet de continuer de chatter avec son ex, un fois qu’il ou elle nous a “flushé” https://talktoyourex.com/

Apple rachète la jeune pousse ontarienne DarwinAI

Ne vous méprenez pas : les robots conversationnels ne sont pas conscients

How Dangerous are Deepfakes and Other AI-Powered Fraud?

Is TikTok different in China compared to the U.S.? A social media analyst compares it to opium and spinach

 

La débâcle de l’IA Gemini de Google, accusé de révisionnisme historique sous couvert de tendance woke, a mis en lumière la part des algorithmes des IA dans nos représentations, et l’impact que cela peut avoir sur les différentes culturelles.

Pour mieux comprendre cette tendance, nous accueillons Michelle Blanc, émérite sachante du numérique au Québec.

Un podcast de Damien Douani et Fabrice Epelboin.

Mon entrevue avec Les éclaireurs du numérique

Which AI should I use? Superpowers and the State of Play, by @emollick

Apple researchers achieve breakthroughs in multimodal AI as company ramps up investments

Mon entrevue de ce matin: Tik Tok est de loin le média social LE PLUS ADDICTIF!

Une demande d’action collective contre Meta déposée au Québec

Nvidia dévoile une « superpuce » beaucoup plus performante

Which AI should I use? Superpowers and the State of Play

Revue de presse marketing/techno du 7 et 8 novembre

Première conférence annuelle | OpenAI promet des « superpouvoirs » pour tous https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2023-11-06/premiere-conference-annuelle/openai-promet-des-superpouvoirs-pour-tous.php via @lp_lapresse #Analyweb

Est-ce que les appareils intelligents divulguent des données privées? https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2023473/securite-telecommunication-telephones-intelligents-interconnectivite #Analyweb

Intéressante analyse à propos de la crise des médias: Éric Le Ray Penser les pratiques face au numérique : regards croisés Nords- Suds La fin du journaliste et du journalisme? http://refsicom.org/1197 #Analyweb
“Au final, on veut limiter le lecteur à un simple rôle de consommateur d’information. Alors que, comme en politique, il veut que sa voix compte et que les informations répondent à son besoin d’être informé en vérité et non d’être éduqué à une morale ou une idéologie. Il devient exigeant, mais également autant client, donc consommateur d’informations, que producteur d’informations en devenant son propre média « individual is the message”

« Jeu de la virgule » | « Cette pratique peut causer des dommages sérieux » https://www.lapresse.ca/actualites/2023-11-08/jeu-de-la-virgule/cette-pratique-peut-causer-des-dommages-serieux.php via @lp_lapresse = Encore une autre connerie dangereuse venant de Tiktok #Analyweb

Victoria’s Secret | Autopsie d’un changement d’image manqué https://www.lapresse.ca/societe/mode-et-beaute/2023-11-05/victoria-s-secret/autopsie-d-un-changement-d-image-manque.php via @lp_lapresse #Analyweb

Victoria’s Secret | Autopsie d’un changement d’image manqué https://www.lapresse.ca/societe/mode-et-beaute/2023-11-05/victoria-s-secret/autopsie-d-un-changement-d-image-manque.php via @lp_lapresse #Analyweb

MRC Les Moulins | Double mandat pour la réalité mixte https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/2023-11-02/mrc-les-moulins/double-mandat-pour-la-realite-mixte.php via @lp_lapresse #Analyweb

Les applications de Meta seraient les plus gourmandes en données personnelles https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2024874/applications-meta-donnees-app-store-google #Analyweb

OpenAI lance les GPT, des robots conversationnels aux différentes personnalités https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2024794/openai-gpt-robots-conversationnels-personnalites #Analyweb

ChatGPT permet de créer des chatbots personnalisés : comment ça marche https://www.blogdumoderateur.com/chatgpt-permet-creer-chatbots-personnalises/ via @BlogModerateur #Analyweb

Revue de presse marketing/techno du 8 septembre

Étude de la fondation Mozilla | Les voitures, un « cauchemar » pour la protection des données personnelles https://www.lapresse.ca/auto/2023-09-06/etude-de-la-fondation-mozilla/les-voitures-un-cauchemar-pour-la-protection-des-donnees-personnelles.php via @lp_lapresse #Analyweb

Application DuProprio : 100 000 téléchargements depuis janvier https://www.lapresse.ca/maison/immobilier/2023-09-02/application-duproprio-100-000-telechargements-depuis-janvier.php via @lp_lapresse #Analyweb

De plus en plus, on vous demande un pourboire à l’aide d’un terminal de paiement même si, dans certains cas, il n’y a eu aucun service en échange. Comment en sommes-nous arrivés là? https://ici.radio-canada.ca/info/2023/pourboire-terminal-paiement-commerces-tipflation-tipcreep/ #Analyweb

Comment cinq groupes d’épiceries ont accaparé le marché canadien https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2008756/oligopole-epiceries-alimentation-inflation-loblaw-sobeys-metro #Analyweb

Clubhouse n’est pas mort, et tente même une réanimation https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2008683/clubhouse-application-audio-messagerie-vocale #Analyweb

Chine: Tencent dévoile lui aussi un robot conversationnel | JDM https://www.journaldemontreal.com/2023/09/07/chine-tencent-devoile-lui-aussi-un-robot-conversationnel #Analyweb

Une chanson générée par l’intelligence artificielle suscite la polémique aux Grammys https://www.capital.fr/economie-politique/une-chanson-generee-par-lintelligence-artificielle-suscite-la-polemique-aux-grammys-1478627 #Analyweb

ChatGPT, le nouveau casse-tête

Il faut certainement applaudir les avancées de l’intelligence artificielle et en particulier, celle d’une avancée majeure de ChatGPT, un agent conversationnel qui permet désormais à quiconque, de créer des contenus étonnants et rapidement simplement à partir d’un questionnement. J’ai moi-même testé ChatGPT à partir de l’examen que j’ai soumis à mes étudiants de HEC lors de la dernière session du cours de 2e cycle de marketing entrepreneurial. Les réponses étaient pertinentes.

Mais il faut aussi s’inquiéter de ses avancées. La technologie n’est pas neutre et le droit des technologies est toujours à la remorque des innovations, et ne la précède pas. D’ailleurs, un nouveau livre que je devrai me procurer L’innovation hors-la-loi : les origines de la techno-normativité, semble traiter de ce sujet délicat dans un résumé :

Ce livre, unique sur le marché, présente une réflexion sur le rôle du droit dans notre société, à la fois comme vecteur de techno-normativité, mais aussi comme solution ou limitation des effets négatifs de la technologie sur la société.
En partant des écrits les plus récents sur la philosophie, la sociologie et le monde numérique, l’ouvrage propose une lecture critique du rapport entre droit et innovation qui intéressera tant un public universitaire qu’un public de professionnels du numérique.

D’ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, je publiais l’article Porn, Piracy, Fraud: What Lurks Inside Google’s Black Box Ad Empire.

And if you have a website and want to earn money from digital ads, you can join the Display Network, where Google places ads on what it has publicly said are more than 2 million websites and an untold number of mobile apps. It’s the modern equivalent of a national network of billboards on nearly every highway being controlled by a single company — and reportedly generated $31 billion in revenue for Google last year.

But if you’re Slapinski, Google’s Display Network has another benefit besides its market share: its secrecy. Google is the only major ad platform that hides the vast majority of its ad-selling partners. This means Google does not disclose all the websites and apps where it places ads or the people and companies behind them. The company conceals this information even after helping establish and publicly supporting an industry transparency standard for disclosing such sellers, which its competitors have largely adopted.

Tout ça pour dire que 20 ans après l’apparition des moteurs de recherches et 10 ans après l’explosion des médias sociaux, on commence à peine à déceler les limites de ces outils et à songer et à commencer à les réguler. Nous sommes conscients du mal économique (des milliards de dollars en faux clics) et du mal sociologique et démocratique (détournement politique des médias sociaux, planification de révolutions, censure, pédopornographie, cybercriminalité, endoctrinement, propagande, etc.) que ces outils ont permis de générer. Il en sera certainement de même pour l’intelligence artificielle et les robots conversationnels. Déjà, certaines écoles bannissent ChatGPT pour les professeurs et les étudiants NYC Bans Students and Teachers from Using ChatGPT. D’autres au contraire, comme l’un de mes collègues professeurs à HEC, s’en serviront comme outil pédagogique ou comme dans cet article, se questionnent sur l’utilisation en classe dans l’article L’IA au service de l’enseignement : conversation avec une IA.

D’autres encore ont déjà développé un outil pour détecter le plagiat : ChatGPT : un étudiant a développé une appli pour identifier les textes générés par le chatbot d’OpenAI.

Entretemps, certains se demandent si l’IA pourrait un jour remplacer les avocats : Could you replace your lawyer with a chatbot? Next month an AI attorney will defend a client in court et bientôt, ce sera peut-être les professeurs, les députés, les médecins et autres professionnels et métiers. Néanmoins, ce qui rassure est que ChatGPT est basé sur des textes en lignes pré-2021 et n’est donc pas en mesure de discuter de sujets contemporains. De plus, bien que la lecture des réponses coule aisément, ChatGPT ne fait preuve d’aucune créativité et comporte des biais flagrants de même que des erreurs comme on peut le noter dans Wikipedia :

Inexactitude et ambiguïté des réponses
L’exactitude de certaines réponses de ChatGPT a cependant été remise en question.

Le journaliste Mike Pearl de Mashable a notamment testé ChatGPT en lui posant plusieurs questions factuelles. Dans une conversation, il demande par exemple au modèle quel est « le plus grand pays d’Amérique centrale qui n’est pas le Mexique ». ChatGPT répond qu’il s’agissait du Guatemala, alors que la réponse est plutôt le Nicaragua. Cette erreur provient de l’interprétation de la question par ChatGPT, qui a cru que l’on s’intéressait à la taille de la population plutôt qu’à la superficie du territoire.

Même si les résultats peuvent être spectaculaires, l’un des dirigeants d’OpenAI, Sam Altman, admet que l’application comporte encore des erreurs sur des sujets importants, et que les retours des utilisateurs sont nécessaires pour corriger les erreurs.

En conclusion, question de vous faire « badtriper » juste un peu, la vidéo du controversé (mais pertinent dans ce cas-ci) psychologue Jordan Peterson.

Quelles sont les compétences essentielles afin de devenir un bon gestionnaire des médias sociaux?

Afin de devenir un bon gestionnaire des médias sociaux, il faut d’abord être curieux. Les technologies associées aux médias sociaux sont en constante ébullition et évoluent très rapidement. D’ailleurs, de nouveaux médias sociaux apparaissent continuellement. Si vous décidez de devenir un gestionnaire des médias sociaux, vous devrez donc apprendre de nouveaux outils régulièrement, vous adapter à leurs modifications constantes, observer les tendances qui sont aussi changeantes.

Vous devrez obligatoirement avoir un sens aigu de la conversation et des communications. Les médias sociaux sont des médias conversationnels et vous devrez en plus de créer des contenus pertinents, interagir avec les différents publics. Vous serez au centre même des conversations avec les différents publics de l’organisation. Il va donc de soi que vous ayez des capacités rédactionnelles développées. La nature des sujets que vous devrez traiter sera aussi probablement très diversifiée. La curiosité et le goût d’apprendre seront encore une fois un atout puisque vous pourriez devoir expliquer à vos interlocuteurs numériques, des concepts, produits ou services que vous venez tout juste d’apprendre de vos collègues spécialistes de ces sujets. Vous, vous devrez donc de les vulgariser pour l’externe de l’organisation.

Une bonne dose de créativité vous sera utile. Vous devrez en avoir pour créer des contenus textuels, audio, vidéo ou graphiques ou pour traiter avec les agences ou sous-traitants qui les feront pour vous. Dans tous les cas, vous devrez créer et/ou choisir ce qui sera mis en ligne au nom d’une organisation pour laquelle vous travaillerez. Ces images, pubs, concepts, histoires et autres seront d’une grand importance pour votre organisation.

Avoir de la psychologie serait aussi un atout. Vous devrez comprendre ce qui pourrait avoir de l’intérêt pour vos publics, leurs motivations et aspirations. Mais vous devrez aussi gérer les critiques et les crises qui pourraient toujours survenir, et ce, dans le meilleur intérêt de votre patron et dans un esprit de résolution des conflits.

Finalement, vous devrez avoir un intérêt pour les aspects analytiques et administratifs reliés à votre travail. Vous devrez être capable de fournir des données sur les taux d’engagements, la croissance des auditoires et ultimement, leur impact sur les ventes, la satisfaction clientèle ou la diminution des dépenses. Vous devrez peut-être aussi devoir gérer un budget et des projets avec des équipes internes ou des fournisseurs extérieurs.

En bref, vous devrez être le point central de la communication externe d’une organisation. Cela sera certainement un défi de taille, mais ce sera aussi une expérience palpitante d’être dans l’action en temps réel, à communiquer avec le monde entier.

LinkedIn ce n’est pas Facebook. Pis après???

La semaine dernière, sur plusieurs présences sociales, j’ai partagé le statut

Demain, ça fera 23 ans que par un soir pluvieux qui ne me poussait vraiment pas à sortir, au défunt bar Gypsy, l’amour m’a frappée comme une tonne de brique. C’est la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivée. On dit des fois que le hasard fait bien les choses. Dans ce cas-ci, le hasard aura tracé mon chemin de la plus extraordinaire façon. Que je l’aime cette fabuleuse Bibitte Électrique…

Ce statut a fait un tabac sur tous mes médias sociaux. Sauf que sur LinkedIn, quelques personnes (qui étrangement ne sont pas dans mes contacts) sont venu me dire :

LinkedIn ce n’est pas Facebook.

Pis après ? Pourquoi prendre la peine de venir sur mon mur LinkedIn pour me dire ça ? Faut croire que ça te dérange ? Pis justement, c’est une maudite bonne chose. Tu ne deviendras jamais mon client. C’est une forme de sélection naturelle. Les téteux constipés ne « fitteraient » pas avec moi

Depuis des années, je m’évertue à expliquer que les médias sociaux sont des médias conversationnels et que comme dans toute bonne conversation, il faut un mélange de pertinent et de badin. Quelqu’un qui déconne constamment, est con et quelqu’un qui est toujours sérieux, est plate. Cela étant dit, il est évident que sur LinkedIn, je suis beaucoup plus circonspecte et que bien des statuts qui font les délices de mes abonnés Facebook, ne se retrouveront jamais sur linkedIn. Par exemple, mes photos de pizza, de lac ou de ma chienne Charlotte ne se retrouve jamais sur linkedIn. Par contre, un statut personnel comme celui cité ici, est à mon avis tout à fait approprié. Il illustre mes valeurs humaines, ma stabilité (23 ans en couple c’est tout de même un bail) et dévoile un autre aspect de ma personnalité. Il est vrai que les test de mathématique, de QI et autres « minions » n’ont peut-être pas leur place sur linkedIn (ce que je ne partage jamais personnellement) mais jamais, au grand jamais je n’irai dire à quelqu’un que son statut n’est pas à sa place sur LinkedIn. Si je n’aime pas ce que quelqu’un écrit, j’ai assez de savoir-vivre pour passer par-dessus et aller voir ailleurs pour d’autres contenus qui m’interpellent plus…

En conclusion, Daniel Gladu CRHA, en réponse à un patron des pompiers de la ville de Québec, qui a par la suite effacé son commentaire qui disait justement LinkedIn ce n’est pas Facebook, lui mentionnait :

Votre raisonnement est un peu comme dire à un collègue de ne jamais parler de sa vie privée ou partager un bonheur au travail…

Dialogue en ligne, ce n’est pas donné à tous

C’est en lisant le billet de Fabien Loszach, Dialogue en ligne : la fin d’une utopie ? du blogue du Fond des médias du Canada (client), que je réalise qu’on peut prendre des faits, qui sans perspective historique ou analyse approfondie, nous font faire des constats qui ne sont peut-être pas les bons. Ainsi, on peut y lire :

Interaction en baisse entre les internautes et les marques, difficulté pour ces dernières à engager une conversation en ligne, fermeture des espaces de commentaires sur les sites de nouvelles… En 2016, l’utopie conversationnelle que promettait le Web social a de plus en plus de mal à répondre à ses promesses.

(…)

Au tournant des années 2010, les gourous du marketing social piochent aux sources de l’utopie numérique pour annoncer la révolution communicationnelle 2.0 — une révolution devant permettre de ne plus seulement envoyer un message (la vieille publicité verticale), mais d’interagir plus intimement avec le consommateur.

Cette utopie s’est matérialisée dans une sémantique propre qui nous paraît aujourd’hui bien désuète (communication 2.0, consom’acteurs, tribus numériques, etc.).

(…)

Selon EdgeRank Checker, la portée moyenne d’une publication non commanditée sur Facebook est passée de 16 % en 2012 à 6,5 % en 2014. Selon la firme Locowise, cette portée n’était plus que de 2,27 % en mars 2015 pour les marques ayant plus de un million de fans. Une marque disposant d’une base de un million d’abonnés ne rejoindra que 22 700 personnes à chacune de ses publications…

Alors, allons-y pour ma perspective « utopique ». Le problème des marques avec le dialogue est justement que trop souvent, ils ne font pas de dialogue. Trop de marques débarquent sur Facebook, Twitter et autre en faisant de la réclame. Leur ligne éditoriale se résume à « mon entreprise, mon produit, mon rabais, mon concours ». C’est l’antithèse du marketing de contenu. C’est facile. Ça ne demande que très peu d’effort. Avec le « mon concours ou mon rabais » ça permet d’aller chercher de nombreux fans sur Facebook qui ne vous aimerons qu’une fois. En outre, vous paierez pour que de moins en moins d’usagers voient vos contenus naturels dans leur accueil puisque le Edgerank est un ratio du nombre de fans sur le nombre d’interactions. Donc si vous montez artificiellement le nombre de fans, votre Edgerank diminue. À contrario, si vous développez un contenu riche, informatif, rigolo, touchant ou pertinent en parlant de « votre sujet » au lieu de « votre marque », ce sera plus long à monter vos chiffres de fans, mais l’interaction sera incroyable et pérenne. Vous pouvez relire le cas de Lululemon dont j’ai maintes fois discuté. D’ailleurs, nombre de marques se sont fait piéger par Facebook. Ils ont massivement fait de la publicité disant « venez nous voir sur notre page Facebook » et une fois que Facebook a pris son envol grâce à cette publicité gratuite valant plusieurs centaines de millions de dollars, ils ont remercié toutes ces marques en installant leur algorithme Edgerank et en réduisant constamment leur visibilité naturelle. Tout le contraire de YouTube par exemple, qui fait tout en son possible pour aider l’usager à aller chercher le plus de « vue » possible.

Les commentaires sur les médias ont toujours été à la dérive et l’explication en est bien simple. Les médias, voulant profité gratuitement des contenus générés par les internautes (à la suite de la popularité des blogues autour de 2005), ont tous ouvert des espaces commentaires. Mais la plupart d’entre eux n’ont jamais développé une politique éditoriale des commentaires et n’ont jamais payé de gestionnaire de communauté pour modérer les discussions. Ils veulent le beurre et l’Argent du beurre. Or, une discussion sans balise et sans mécanisme de modération est une discussion dans le vide. En fait, ce n’est pas une discussion et ça ne l’a jamais été. C’est un défouloir à connards et à trolls. Je connais de nombreux chroniqueurs qui ne lisent JAMAIS les commentaires de leurs lecteurs. Ça aussi ce n’est pas des plus productif pour développer une communauté.

Finalement, le problème des discussions est dans la majorité des cas beaucoup plus structurel qu’autre chose. Ce n’est pas payant pour les agences de pub de susciter les discussions et de les gérer. Ce l’est beaucoup plus de faire du push pour les marques. Si on devait pointer du doigt des coupables, ce serait sans doute d,abord les agences et les gestionnaires de marque qui les écoutent plutôt que les « gourous » qui diraient n’importe quoi. D’ailleurs, à la fin de son article, monsieur Loszach offre des contre-exemples appuyant mes dires.

Ces constats sont d’autant plus intéressants que tous ne sont pas perdants devant les dernières mises à jour de l’algorithme de Facebook.

Selon EdgeRank Checker (un site consacré au marketing sur Facebook), certains domaines d’activité comme ceux touchant les médias, les magazines, les radios, les podcasts, les artistes et les producteurs de film disposent sur Facebook d’une portée organique bien supérieure aux bannières de vente au détail, d’alimentation, d’habillement, de services financiers ou encore d’assurance.

Ce constat est aussi corroboré dans un autre récent article TRUCS DU MÉTIER : COMMENT UTILISER LES MÉDIAS SOCIAUX EN 2016 du magazine de la SOCAN.

Professeure de communications à l’Université du Kansas pendant 15 ans et actuellement chercheure principale pour Microsoft Research, Nancy Baym a publié des recherches et commenté in extenso les communications sociales, les nouveaux médias et le phénomène du « fandom ».

Lorsqu’il est question de l’utilisation des médias sociaux par les artistes du domaine de la musique, Mme Baym favorise une approche globale plutôt que des conseils pratiques du genre « Top 10 » ou une approche axée sur une plateforme en particulier. Tout est une question pratique : « J’aimerais que 2016 soit l’année où les gens retrouvent un peu de gros bon sens en ce qui a trait à ce que les médias sociaux peuvent et ne peuvent pas faire pour eux, qu’ils comprennent que c’est un outil pour bâtir des relations, pas un mode de diffusion », dit-elle.
(…)

« Imaginez que c’est comme vous rendre à une fête », dit Mme Baym. « Quelqu’un arrive à cette fête et tout ce qu’il fait, c’est de parler, parler, parler. Votre intérêt envers cette personne ne sera pas de très longue durée. Nous sommes naturellement plus attirés vers des personnes qui s’intéressent à nous. Il est important, idéalement, et tout particulièrement pour les gens qui ne sont pas déjà à l’avant-scène, d’approcher les réseaux sociaux comme un outil pour écouter, apprendre et trouver des gens avec qui vous pourrez avoir une véritable connexion plutôt que d’essayer de simplement gonfler vos chiffres. »

Qui devrait créer les contenus médias sociaux dans l’organisation?

Comme je l’ai déjà mentionné, de plus en plus d’organisations confient la gestion et la création de contenus au département de relation publique, au détriment de la fonction marketing. J’avais d’ailleurs déjà eu cette discussion avec Steve Rubel. L’explication est sans doute que les gens de marketing ont le réflexe de dire et que celui des gens de RP d’écouter, ce qui est plus en ligne avec la nature conversationnelle des médias sociaux. Mais qu’en est-il des autres « fonctions traditionnelles des organisations »? C’est la question que je me suis faite posé à brûle-pourpoint hier et je suis plutôt fière de ma réponse.

J’étais avec une très grosse organisation gouvernementale à discuter de l’implantation des médias sociaux. J’expliquais que chacune des directions (et les spécialistes de ces directions) devrait aussi créer du contenu pour alimenter la présence web de l’organisation. L’une des gestionnaires du département de communication me dit « mais comment répondre aux directeurs des autres départements lorsqu’ils me diront ce n’est pas notre job de faire des communications »?

Je lui répondis : vous leur demanderez s’ils gèrent un budget, s’ils gèrent du personnel et s’ils font des achats. La réponse est de toute évidence oui. Pourtant vous avez un département de comptabilité, d’approvisionnement et de ressources humaines. Pourquoi voient-ils ces tâches comme allant de soi tandis que la communication se devrait elle d’être complètement centralisée? De pus, il est aussi évident que ça devra faire partie de leur description de tâche et ils font déjà, sur une base régulière, de la création de contenu spécifique à leur département et pour leurs clients internes et externes. Ils n’ont juste pas développé le réflexe de croire que cette somme d’information pouvait avoir un intérêt à être en ligne. Ce n’est donc pas tellement la création de nouveau contenu que l’identification de la pertinence des contenus déjà créés et le partage de ceux-ci. Par ailleurs, tout comme le département de la comptabilité est le tributaire ultime des budgets de chacun des gestionnaires, vous serez le tributaire ultime de chacune des communications. Mais les gestionnaires devront tous mettre l’épaule à la roue.

Ma cliente était enchantée de la réponse qu’elle se fera un plaisir à répéter à ses collègues des autres départements.

Je dois vous mentionner en terminant que cette réponse implique une prémisse de base qui est essentielle. Ça ne se fera que si au départ du mandat d’implantation des médias sociaux dans l’organisation, la très haute direction est impliqué et a donné son aval. Un dossier descend toujours mieux qu’il ne monte dans les organisations…

Ça sous-entend de surcroit qu’il faudra aussi gérer le changement. Les membres de la plupart des organisations n’aiment pas le changement y préférant la plupart du temps, le statu quo.

#QC2014 Le poids des partis et des mots-clés sur les médias sociaux, le PQ en avance

Dans mon billet Les partis politiques et les chefs de partis sur le Web durant la campagne provinciale 2014, j’observais une très nette avance du PQ dans les recherches de Google avec GoogleTrends. Je concluais :

Réflexion prédictive
Les sondages donnent présentement le PLQ gagnant, mais si l’histoire se répète, le Web donne plutôt le PQ gagnant (ne disions-nous pas que Google est le catalogue des intentions). C’est d’ailleurs ce qui s’était passé avec le NPD lors de récentes élections fédérales…

Question de vérifier si c’est aussi le cas sur les médias sociaux, j’ai utilisé l’outil (encore en bêta) eListen d’engagmentLabs pour mesurer le poids des partis et de certains mots-clés de cette campagne électorale 2014 entre le 19 et le 26 mars 2014. Plusieurs observations m’étonnent.

Tout d’abord il apparait évident dans les tableaux deux et trois de la présentation suivante, que le feu de l’action conversationnelle électorale des médias sociaux se passe principalement sur Twitter.

Par ailleurs, si l’histoire récente de monitorage des médias sociaux est un bon indicateur de la tendance du vote le jour de l’élection (comme ça a été le cas pour la dernière élection fédérale avec GoogleTrends), on peut déjà donner le PQ gagnant, contrairement à ce que nous dit les sondages.

Dans les tableaux quatre, cinq et six suivant vous remarquerez que le PQ est deux fois plus discuté que le PLQ sur les médias sociaux. Vous remarquerez aussi que le mot-clic le plus utilisé de cette campagne est PKP et Péladeau qui à eux seul, récoltent 22% de toutes les mentions. C’est dire à quel point sa participation à cette élection a fait jaser et à quel point les enjeux comme la santé ou l’éducation sont absents.

Ça me fait dire sur mes propres médias sociaux

#Jeudiconfession suis TELLEMENT triste de cette campagne électorale vide d’idée et pleine de bouette focussée strictement sur les chefs

Comparatif de l’engagement des agences numériques sur les médias sociaux

Pour faire suite à plusieurs billets comparatifs des présences web des agences numériques (ces billets sont en hyperliens plus bas), je vous présente aujourd’hui le portrait de certaines des plus importantes agences de Montréal et de leurs présences, efficaces ou non, sur les médias sociaux.

Cette analyse indépendante a été faite à l’aide de l’outil #eValue de la firme québécoise EngagementLabs et de l’analyste Audrey Nadeau. Il est à noter que les scores #evalue sont des kpi d’engagement organique (pas de paid media) et que c’est par le marketing de contenue (aka: un blogue et le partage d’informations petinentes) et le rapprochement conversationnel avec les communautés sociales qu’on réussi, ou pas. C’est aussi ce qu’on appelle le SMM pour Social Media Marketing. Entre autre, #eValue permet de quantifier la pratique média sociale et de vérifier qui fait du « broadcast » et qui fait de la réelles « conversations ». Si une entreprise ne répond jamais à sa communauté, ne retwitte rien ou ne fait jamais de commentaires à ce que répond sa communauté, les beaux discours et la théorie qu’elle partage lors des forums spécialisés, ne sont probablement que ça, de beaux discours et de la théorie. Comme on dit parfois , les bottines ne suivent pas les babines.

Pourquoi suis-je dans ce comparatif?

Je ne suis qu’une seule personne, avec des moyens et du temps limités et je me compare à des boites qui ont plusieurs dizaines, voire centaines d’employés. Vendredi dernier j’ai partagé sur mon LinkedIn un teaser de cette analyse, qui a beaucoup fait jaser. En gros on me reprochait

– de ne pas être une agence
-d’avoir plus de temps que les agences
-d’être grand public
-que les agences n’ont pas besoin «d’engagement »

Il est vrai que je ne suis pas une agence, mais il est aussi vrai que plusieurs de mes clients hésitent entre faire affaire avec moi ou avec l’une de ces agences. Ils sont donc ma compétition directe. La différence entre nous est qu’au lieu de répondre à une question client par « je vais vous faire une étude là-dessus » je donne immédiatement la réponse.

Ce n’est pas parce que je suis seule et à mon compte que j’ai plus de temps que les très nombreux employés d’une agence. Je rencontre mes clients, je traite mes dossiers et oui je suis aussi sur les médias sociaux. Je suis sans doute plus focalisée qu’eux ne le sont, tout simplement.

Il est vrai que je suis grand public et que mon « reach » est très impressionnant. J’étais moi-même stu-pé-fai-te de le réaliser. Cependant, j’entends régulièrement mes compétiteurs sur différentes tribunes médiatiques, dont certains à chaque semaine. Ça me fait donc sourire de savoir « qu’eux » ne seraient pas grand public. D’ailleurs, si on oublie le « reach » (la portée), lorsque l’un de mes compétiteurs a une interaction de zéro, grand public ou pas, zéro interaction, ça demeure zéro.

Il est très possible que certaines agences n’aient pas besoin d’interactions clients et d’engagement. Ils peuvent en effet faire de la pub, des livres blancs, des relations publiques traditionnelles et une foule d’autres activités marketing/relations publiques. Sauf que si vous voulez jouir de conseils pertinents, basés sur l’expérience et les résultats en stratégie de contenu et de médias sociaux, vous saurez désormais qui appelé. Je ne suis pas comme ces restaurants qui font des mets Chinois, Italiens, Grecs et Canadiens 🙂 Je ne fais que du conseil de gestion et de la stratégie web et médias sociaux.

Je vous fais aussi remarquer que les critiques que j’ai reçus sur LinkedIn de certains compétiteurs s’adonnent aussi à être les craintes de plusieurs clients qui songent à faire des médias sociaux. Oui ça prend du temps, oui ça prend une stratégie de contenu et oui ça prend de l’interaction bidirectionnelle et oui il ne faut pas strictement parler de soi, mais plutôt de son sujet. Dans la vie, il n’y a pas de magie. Il y a soit de l’argent, soit du travail ou idéalement les deux. C’est autant vrai pour les clients que pour les agences. Cependant on peut se rendre compte que les médias sociaux ce n’est pas une question nécessairement de grosse structure, c’est une question de compréhension du médium et de l’effort investit. On peut se rendre compte aussi qu’une personne seule peut battre à plate couture de grandes entreprises sur le Web…

Prenez donc le temps de regarder attentivement les graphiques et les tableaux ci-haut, de lire les tableaux et de tirer vos conclusions. Un bravo à
-National et Cossette pour leurs interactions sur Twitter
-Cossette et Substance stratégies pour leur performance Facebook

Voici d’autres analyses de l’efficacité web des agences faites au fil des années:

Facebook et les agences, vendre de la bullshit

The proof is in the pudding II

The proof is in the pudding

Qu’est-ce que mesure #eValue

#evalueTM

What’s it all about?
#engagementlabs understands that marketers can leverage their time more effectively by engaging their audience to improve brand performance. #evalue™ helps marketers gauge the success of their efforts, empowers them to optimize their strategy and provides critical KPIs that compare them to the competition.

#evalue allows you to monitor, measure and evaluate your social media channels versus your competitors. Track and instantly make sense of hundreds of performance metrics with the #evalue score: a revolutionary grading system that calculates reach, engagement and conversation levels on your brand’s accounts and benchmarks against 30 000+ brands.

How does it work?
#evalue™ constantly polls Facebook, Twitter & YouTube to generate hundreds of fresh and insightful metrics from your brand’s accounts so you can identify trends and history seamlessly across all of your channels. As we only use public data in our calculations, you can compare yourself with your industry or your competitors’ accounts. This ensures you’re also in touch with what they’re doing and how they’re performing.

What does that mean? We calculate:

Impact = Reach / Effort*
The reach your content gets on a specific social network
Engagement = Engagement / Effort*
The level of interaction your content gets on a specific social network
Responsiveness = Number of admin answer posts / Total number of user posts
How responsive your brand is to engaged users
*Effort Score is the total effort created by a page admin

Why does it work?
#evalue™ works because it provides you with trackable and comparable KPIs with an unparalleled level of depth. Instead of getting lost under mountains of metrics and data, #evalue™ helps you make sense of the noise and make smarter decisions.

#evalue™ gets you the real time insights you need.

MAJ
Mon billet fait jaser chez les agences, dont certaines ne sont pas contentes du résultat. D’ailleurs, en 12 ans de pratique, j’ai peut-être eu 5000 $ de mandats avec des agences. Je ne me sens donc pas très redevable de leurs états d’âme, disons. Par ailleurs, l’un des gros arguments contre mon inclusion dans cette étude est que je suis à mon compte (sous-entendre ici qu’une consultante se pogne le cul contrairement aux employés d’agences qui eux travaillent très fort). Le plus drôle de cet argument est que ceux qui l’ont fait sur leur propre mur Facebook en discussion suivant le like de l’un des contenus promo de leur agence, l’ont fait sur leurs heures de travail. Je leur répondis que si au lieu de s’amuser à me mettre en boîte sur leurs heures de travail sur leur propre mur, ils répondaient à leur communauté sur le mur de leur patron, déjà leur score passerait de zéro à un. De plus, contrairement aux agences, moi je n’ai pas d’employés payés à liker mes contenus.

Aussi, on me rappelle que certaines agences préfèrent d’autres types d’activités marketing que le SMM. J’en suis tout à fait consciente. Les lunchs d’affaires, chambre de commerce, pub traditionnelle et autres activités sont tout à fait légitimes. Alors lorsque vous parlerez de marketing, au lieu de vous présenter comme spécialistes du SMM, discutez donc plutôt de l’acquisition de client par lunch d’affaires. Déjà ce sera plus représentatif de ce que vous faites réellement.

Finalement, plus le reach d’un profil est grand, plus ce profil est désavantagé lorsque vient le temps de mesurer le pourcentage d’interaction, par 1000 abonnés. C’est dire à quel point ce tableau peut être révélateur des lacunes de certaines boîtes…

Voici en terminant l’un des commentaires de ce billet et ma réponse

Etienne Denis

Je ne peux m’empêcher de penser à ce pdg d’agence numérique qui, selon les critères de cette étude, serait qualifié de poche, de « les bottines ne suivent pas les babines » et autres attributs négatifs. Que voulez-vous, il n’a pas une tonne de followers, il ne fait pas une tonne de retwits! Et pourtant, 40% de ses nouveaux contrats ont été initiés via les médias sociaux, ce qui représente en 15 et 20 emplois à temps plein. Pas si pire, il me semble? Que voulez-vous, il ne met pas ses énergies sur 1000 wannabe, mais sur 10 VP marketing qui ont des budgets dans les 7 ou 8 chiffres. Le problème avec cet article, c’est qu’il analyse ces canaux de communication uniquement en fonction du reach, ce qui, et je tiens ici à le souligner très fort, était la façon de penser qu’on avait il y a 20 ans avec les médias de masse. On est en 2014, et ça fait quelques années que certains ont compris que la stratégie de contenu ne consiste pas obligatoirement à avoir plus de followers et plus de retwits. La phrase « c’est par le marketing de contenue (aka: un blogue et le partage d’informations pertinentes) et le rapprochement conversationnel avec les communautés sociales qu’on réussi, ou pas » s’applique à certaines entreprises, mais penser que ça s’applique à toutes les entreprises (ou, dans ce cas-ci, à toutes les agences) est vraiment limité.

Ma réponse

Étienne, Étienne, Étienne
Je pense que tu ne prends pas réellement le temps de lire. L’outil mesure l’engagement, pas le reach. Si il mesure le reach mais ce n’est qu’un des nombreux paramètres de #eValue. Ça permet entre autres à Substance qui est une très jeune entreprise avec seulement un millier de fans Facebook, de clencher de plus grosses agences avec plusieurs milliers de fans. Faut prendre le temps de lire et de comprendre les graphiques avant de dire le contraire de ce qui est réellement mesuré. Si tes 10 VP marketing font des commentaires sur Twitter ou Facebook et que tu ne leur réponds jamais, ça fait zéro interaction et zéro interaction avec 10 ou 100 000 fans, ça demeure zéro pareil…
D’ailleurs plus tu as de reach, plus c’est difficile de maintenir une interaction avec les publics et plus ta moyenne #evalue baisse. La loi des nombres fonctionne ainsi. Donc ton argument illustre à quel point certaines agences sont effectivement encore plus poche…