La passion c’est palpable

L’un des sujets récurant de mon blogue, outre les stratégies web, est celui de la passion. Des fois la passion s’acquière, des fois elle est innée, des fois elle vient sans qu’on ne l’attende, mais dans tous les cas, elle est souvent un gage de la réussite. La passion est aussi palpable. Elle vibre, elle se voit, elle se ressent. Elle fait la différence entre des choses bien faites ou des choses juste correctes. J’arrive d’un voyage en France, à Montpellier, pour y avoir donné une conférence qui sera bientôt en ligne. L’un des hauts faits de ce voyage est ma rencontre avec Fabien Vie (alias @Fabien_Saveurs sur twitter). Fabien est un chef à domicile et le chef de la section des VIP du Tour de France. Il me racontait avoir refusé une somme très appréciable pour un emploi qu’on lui offrait (c’est qu’il est multitalentueux ce Fabien) pour plutôt suivre sa passion pour la cuisine, pour suivre son cœur. C’est un privilège de l’avoir rencontré et voici deux courtes vidéos pour vous aider à saisir la passion qui l’anime. Imaginez, en plus il ne s’agissait même pas de ses propres créations ! De surcroît, son charmant accent du Midi de la France saura aussi sans doute vous conquérir, sinon, vous aurez indéniablement l’eau à la bouche.

P.-S. Comme quoi, de suivre ses passions (dans mon cas de m’être investit à fond dans le web, les médias sociaux et les stratégies d’affaires électroniques), vous permet aussi aux hasards de la vie, de rencontrer d’autres passionnés.

Merci Fabien de ta chaleur humaine et gros bisou à ces autres passionnées, ta compagne Marie-Laure Vie et la copine Sophie-Noëlle Ménart.

Sous-contracter les médias sociaux = Sous-contracter la passion

C’est une question récurrente que celle de sous-contracter la présence médias sociaux d’une entreprise, d’un cadre ou d’une marque. Je connais d’excellents « ghost writer » qui font un travail remarquable d’écriture et de gestion de profil pour une personnalité ou une marque. Je connais aussi des personnalités et des marques qui ont réussi à passer à travers la peur de s’exprimer, et qui le font maintenant très bien. La problématique de sous-contracter la présence Web d’un individu ou d’une marque est semblable à la réponse à la question « pouvez-vous sous-contracter la passion? »
Il est évident que pour qu’un contrat de « ghost writing » soit efficace, le rédacteur se doit de connaître personnellement à fond, l’entité pour laquelle il prête sa plume. Cela comporte de nombreuses rencontres, d’entrevues, de lectures, relecture et approbations diverses. Pour un discours cela est plutôt efficace. Mais lorsque nous parlons de médias sociaux, qui se doivent d’être sur le moyen et le long terme, qui requièrent une présence soutenue, une communication bidirectionnelle impliquant une réaction rapide, l’utilisation d’un ghost writer devient plus problématique et onéreuse. Déjà l’un des enjeux de l’utilisation des médias sociaux pour les grandes organisations est qu’ils dévoilent assez rapidement les inefficacités communicationnelles internes de celles-ci. Par exemple, supposons un gestionnaire des médias sociaux d’une organisation qui est attaché à la fonction communication de l’organisation. Il se fait poser une question touchant les ressources humaines. Ce gestionnaire acheminera la question au département concerné et devra attendre la réponse avant de la mettre en ligne. Combien de temps est-ce que cela prendra avant qu’il ait la réponse? Imaginez maintenant que ce gestionnaire est à l’externe de l’entreprise?
Cet exemple illustre à quel point il peut-être difficile de « parler au nom de quelqu’un » avec vélocité et pertinence, si par souci d’efficacité, on complique davantage le flot communicationnel en sous-traitant les médias sociaux.
Je n’ai donc pas de réponses, mais une couple de questions disons…

Le Lab VOXtv – Chronique : La question de la passion en marketing Web et capsule inédite PC vs Apple

Pour ma huitième chronique à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu de : La question de la passion en marketing Internet et dans la vie professionnelle. Cette capsule fut si « passionnante » à faire que Philippe et moi avons débordé sur une obstination Pc vs Apple. Cette capsule ne sera pas diffusée à VoxTV mais se retrouvera sur leur site Web et sur le mien. La voici donc :
Capsule sur la passion

Capsule d’obstination INÉDITE et passionnante : PC vs Apple

J’ai couvert le sujet de cette chronique dans mes billets :

Plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches et elles sont plus fraîches parce que plus de gens en mangent
La passion et les coûts marketing

Conseils à ces nouveaux blogueurs qui veulent percer

Faire de l’argent avec la passion
10 conseils pour aider les médias à devenir numérique
La passion selon Brogan
Macbook Air, c’est de l’air

iPhone, non je ne vous en parle pas
Mac vs PC, la suite
Mac vs PC

La passion et les coûts marketing

Souvent, lorsque je rencontre de nouveaux clients, je leur demande s’ils sont passionnés par ce qu’ils font. S’ils me répondent oui, je dis tant mieux, parce que ça va vous coûter moins cher de marketing. Sinon, je leur dis que c’est dommage, mais que ce n’est pas désespéré, que ça va simplement leur coûter plus cher. La raison en est simple. Je l’ai d’ailleurs déjà expliqué dans mon chapitre Bloguer pour vendre (PDF) de Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires. Mais avec les médias sociaux, la passion va accélérer le processus. En gros, si vous êtes passionné, sur le Web ça se sent et les gens auront intuitivement confiance en vous. Mais en plus, comme vous êtes passionné, vous pourrez discourir de votre passion sur un blogue, mais aussi sur les médias sociaux et pour faire ça, c’est une question (justement) de passion bien plus que de budget. Vous pourrez ainsi jouir des nombreux ROI d’un blogue (retour sur investissement) et accélérer son effet et ses retombées avec les médias sociaux, tout simplement. Mais si vous n’avez pas la flamme, il y a évidemment les campagnes Adwords et autres artifices qui peuvent suppléer, mais vous devrez continuellement alimenter ceux-ci de vos capitaux, au lieu de votre jus de cerveau. Il n’y a pas de miracle. C’est la passion, ou l’argent et, idéalement, les deux…

Faire de l’argent avec la passion

J’ai le bonheur incommensurable de faire ce que j’aime dans la vie. Je suis passionnée par mon métier et c’est arrivé un peu par accident. Je suis retournée à l’école faire une maitrise à la suite d’une perte d’emploi et j’ai réellement découvert une passion pour l’analyse et la décortication du Web que je n’utilisais que très peu auparavant. Tout ça pour revenir sur la question de la passion dont j’ai déjà parlé à maintes reprises et dernièrement dans le billet La passion selon Brogan. Cette fois, c’est Seth Godin qui dans son billet, Maybe you can’t make money doing what you love, explique les aléas de la passion dans un contexte de monétisation commerciale :

The pitfalls:
1. In order to monetize your work, you’ll probably corrupt it, taking out the magic in search of dollars and
2. Attention doesn’t always equal significant cash flow.
(…)
Doing what you love is as important as ever, but if you’re going to make a living at it, it helps to find a niche where money flows as a regular consequence of the success of your idea. Loving what you do is almost as important as doing what you love, especially if you need to make a living at it. Go find a job you can commit to, a career or a business you can fall in love with.
(…)
Maybe you can’t make money doing what you love (at least what you love right now). But I bet you can figure out how to love what you do to make money (if you choose wisely).

D’ailleurs, dans la pub Big Idea Chair de Yahoo, la dernière question qu’on me posait était(PDF) What is a big idea?

 

Ma réponse (la 2e fut)

A big idea is passion. A big idea is authenticity. A big idea is truthfulness.

La passion selon Brogan

Je ne suis certes pas la seule à parler de passion. Déjà, dans le chapitre Bloguer pour vendre (PDF) du livre Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires, je vous disais que c’était l’un des éléments essentiels d’une présence blogue efficace. Chris Brogan, nous offre le eBook gratuit Personal branding for the business professional. Dans ce court, mais très instructifs document, il a des sous-titres particulièrement pertinents, qui vont exactement dans le sens de ce que je répète déjà depuis un certain temps :

Passion drives personnal brand
Passion is rarely aligned with what is popular
Passion is hard to fake
Passion includes mistakes and failure
Passion means helping others see it
Passion requires work and thought
Passion isn’t a “me too” game

Je ne peux qu’être entièrement d’accord avec ça…

Les blogueurs québécois sont des gens charmants et passionnés

Hier soir se tenais Yulblog et le 5@7 Agent Solo. Ce fut donc une soirée vive en rencontre de toutes sortes. Lors du 5@7 Agent Solo, j’ai eu le plaisir et l’honneur de rencontrer et de dialoguer durant un bon bout de temps avec une dame extraordinaire. Il s’agit de Martine Gingras, la célèbre banlieusarde. Elle est vive d’esprit, comique, au fait des enjeux technologiques, passionnée, d’une conversation délicieuse et d’une simplicité désarmante. Découvrez-la d’ailleurs dans le portrait qu’en ont fait les copains Philippe à l’entrevue et Christian à la vidéographie. D’ailleurs pour ceux qui veulent comprendre les procédés techniques derrière ces vidéoblogues (aussi connu sous le nom de vodcast) Christian présente en long et en large les péripéties de ses captures vidéo et des trucs utilisés dans son portail Economielogique.

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La stratégie de communication sur les médias sociaux et l’ingrédient magique inimitable

Épices de cru

DimeMtl

Il y a certainement une multitude de stratégies de communication sur les médias sociaux. J’ai des clients qui sont très forts sur plusieurs d’entre eux tandis que d’autres ne le sont que sur un seul. Certains partageront de l’information pertinente, d’autres des blagues et d’autres encore des histoires de clients, d’employés ou des images et vidéos de leurs produits et services. Mais ceux qui ont du succès ont en commun de « partager quelque chose qui incite à l’interaction ». L’un des exemples québécois qui m’a particulièrement interpellé est celui de DimeMTL.

DimeMTL est d’abord une bande de passionnés de skate. Ils ont ouvert une entreprise de vente de chandails, hoodies, pantalons et accessoires de skate. Ils ont des designs exclusifs et limités dans le temps. Leur marketing ne se fait pratiquement que sur Instagram. Ils y partagent des vidéos d’acrobaties de skateurs de même que des photos de la collection du moment (qu’ils nomment « drop ») qui ne sera vendu que, jusqu’à épuisement des stocks. Ils vendent ces marchandises sur plusieurs continents.

Un autre exemple éloquent est celui d’Épicesdecru. Le fer de lance de leur présence sociale est d’abord les blogues. Celui des recettes et celui de l’actualité qui documente les voyages d’Ethné et de Philippe pour s’approvisionner en épicent, la vie de l’organisation, des idées de menus et la façon de cuisiner de différentes cultures. Ils sont bien présents sur Facebook, Instagram, YouTube, Twitter et ont une infolettre. Mais c’est réellement les blogues qui font office de phares, de leurs présences sociales. Et ce, dans les deux langues que sont le Français et l’Anglais.

L’ingrédient inimitable du succès médias sociaux

Ce que ces deux entreprises ont en commun, est la « passion ». La passion pour le skate et la passion pour les gens, les voyages, la cuisine et les épices. Cette passion est palpable dans leurs contenus et dans leurs produits. Bien des entreprises vendent des produits similaires à Dime et à Épicesdecru. Par contre, bien peu d’entreprises ont des contenus si passionnants. Les deux ont une fascination pour l’esthétique et pour leur sujet. Tous deux parlent plus de leurs sujets que de leurs produits (à leur façon bien différente). Les deux ont une signature visuelle qui nous fait les reconnaître (le graphisme Dime et les petits pots en métal à étiquette blanche et lettrage rouge d’épices de cru). Les deux ont aussi des dirigeants brillants à forts caractères et ont une vision et une connaissance peu commune de leurs sujets. Ils ont rapidement compris qu’ils devaient en priorité parler de leurs passions, plutôt que de leurs produits. Les deux sont aussi des exemples éloquents que j’aime partagés durant mes conférences. Et dévoilement, les deux ont aussi déjà été clients…

Pourquoi le H2H devient ma mission d’entreprise numérique?

Il y a quelques semaines, j’ai rassemblé de bons clients, des experts numériques et des amis pour discuter de mon entreprise, Analyweb. Avec eux, de façon informelle, nous avons disséqué mon entreprise, ses manières de faire, sa mise en marché et plusieurs autres aspects de celle-ci. On dit souvent l’expression « cordonnier mal chaussé ». Avec les années et les changements numériques, j’ai un peu délaissé mon site web au profit de mes présences sociales. Ainsi, plusieurs des conseils que je donne à mes clients, je n’avais pas le temps de les mettre en application pour moi-même. C’est l’un de mes potes qui me fit réaliser que mon premier client VIP, devait d’abord être mes propres entreprises, Analyweb et nicheScribes, pour lesquelles je n’ai même jamais fait de présence web. Je vais donc changer ça.

 

Mais dans le processus d’analyse stratégique, la pierre fondamentale demeure la mission.

 

Inspirer les organisations à mettre l’humain, la passion et le partage de connaissance, au service des conversations numériques, un individu et une entreprise à la fois.

 

C’est aussi ce qu’on appelle dans le jargon marketing le H2H. On sait que le B2B est la relation Business à Business et le B2C la relation Business à Consommateurs. Or, depuis des années, je valorise le marketing de contenus (le pull vs le push), les médias sociaux, la socialisation numérique et les relations d’humains à humains, d’où qu’ils viennent. D’ailleurs qu’on parle à un consommateur, à un entrepreneur ou un acheteur (B2B), à un fonctionnaire (B2G) ou à tout autre interlocuteur qui peut interagir avec l’organisation, à la base il sera toujours un humain et les catégorisations auxquels nous l’associons, aura peu d’intérêt pour lui. Incidemment, après près de 20 années de consultation, c’est toujours avec des individus que j’ai eu des relations, des contrats, des échanges et du plaisir. Jamais ce n’a été avec des compagnies. Oui j’ai travaillé pour de petits entrepreneurs ou des multinationales. Mais c’était exclusivement des individus avec  qui je transigeais. Ça avait beau avoir été l’expérience la plus profitable qui soit pour la petite entreprise ou pour la multinationale, si cette personne changeait d’emploi, je perdais tout. L’historique de mes succès avec l’organisation n’avait plus aucune importance. Les organisations ont une mémoire très parcellaires. Les individus eux par contre, se souviennent et se souviendront longtemps.

 

C’est pourquoi cette relation H2H est si importante. Qu’elle se développe dans la vraie vie ou qu’elle le soit dans le virtuel…

 

Les effets positifs de la narration personnelle dans un contexte d’affaires

Depuis mes études de maîtrise, et la lecture de Out of The Box: Strategies for Achieving Profits Today and Growth Tomorrow Through Web Services, j’ai appris à apprécier John Hagel III qui est devenu l’un de mes mentors intellectuel virtuel. Par ailleurs, ça fait un bon moment que j’écris ici à propos de développer un « storyline » de la puissance du blogue comme outil de catharsis, et que j’expérimente différentes formes de contenus sur mes présences médias sociaux. Aussi, dans cette expérimentation, il m’arrive de me sentir coupable de « trop partager » ou devrais-je plutôt dire, de partager des contenus qui me semble trop personnels. C’était un peu mon impression à la suite de ma très forte pulsion d’écrire mon dernier billet Victime de cyberharcèlement, les impacts psychologiques (une autocatharsis). Or, ce matin, je lis deux billets de mon mentor virtuel qui au contraire, me confirme l’importance fondamentale de cette humanité dans une stratégie de contenu. Dans ses billets Personal Narratives: Insight and Impact et Personal Narratives (The Sequel) – Unpacking and Tapping Into Potential, il parle entre autres de sa mère acariâtre, de son père absent et de comment le fait de se faire crier continuellement après, lui a permis de développer ses capacités intellectuelles et son besoin constant de vouloir aider les autres. Il y définit ce qu’est la narration personnelle.

There are social narratives and institutional narratives, but we each have a personal narrative as well. At the end of the day, that’s the narrative that really counts. It defines how we connect with the world and where and how we can have impact.

The elements of a personal narrative

So, what’s a personal narrative? Like all narratives, it ultimately answers three questions:

Why am I here?
What can I accomplish?
What can you do to help me accomplish that?
The key is that final question – it defines how you will connect with people and represents a call to action for them.

Et il conclut

Personal narratives and personal brands

I can’t resist. Let me also take a minute to differentiate personal narrative from one of the business buzzwords of the day – personal brand (which I’ve written about here). Personal brand is all about communicating your accomplishments and strengths, packaging them in a powerful way so that we can influence others. Personal narrative, in sharp contrast, shifts the focus from what you have done to what you want to do, but have not yet done. It also highlights your need for help from others. In many respects, it’s the opposite of the notion of a personal brand, but ultimately far more powerful and satisfying.

Bottom line

Personal narratives shape our lives in powerful, yet often unseen, ways. We rarely take the effort to make these narratives explicit, much less reflect on them. We owe it to ourselves (and to others) to do this. Try answering the four questions that I offered at the end of my last post. You might be surprised by what you discover.

Ainsi, la narration personnelle, expose vos faiblesses, mais devient un catalyseur de ce que pourrait être vos forces, participe de ce qu’est « la passion en ligne » et surtout, elle permet de développer et surtout de solidifier la confiance entre le lecteur et l’auteur, élément capital d’une saine relation d’affaires…

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