La culture et le choc des cultures numériques

Ce week-end je ferai pratiquement du bénévolat pour aider les artistes. Je donnerai une formation Web à plusieurs artistes de la galerie SAW à Ottawa. D’ailleurs, le site de cette excellente galerie (tout en Flash donc invisible aux moteurs de recherche) est symptomatique du choc des cultures des artistes non numériques avec ce qu’on pourrait appeler les artisans du web. Mais il y a pire. Les artistes souffrent beaucoup du Web. Pas juste parce que pour la très grande majorité ils ne le comprennent pas, mais parce que le Web, cette maudite invention, vient gruger chaque jour plus profondément dans leur poche, dans leur gagne-pain. Je les comprends. J’ai beaucoup d’amis artistes. Ce n’est pas facile pour eux en ce moment. Ce n’est pas facile non plus pour les journalistes. Ce ne sera pas facile bientôt pour les enseignants et pour plusieurs catégories de travailleurs. C’est que le web change la donne. Il la change lentement mais sûrement. Il change surtout les modes de rémunération et ce que nous appelons « platement » les modèles d’affaires.

Donc avant de continuer, je vais réécrire ici ce que j’ai déjà écrit dans mon billet : La difficulté des artistes avec le Web, en parlant d’un de mes potes qui est musicien reconnu internationalement.

(…)Quelques minutes plus tard, un autre pote qui lui est acteur vient me voir. Je lui raconte la mésaventure puis il me dit :

Tu sais Michelle, tu n’as pas été très à l’écoute. C’est très difficile pour les artistes présentement. Ils ne vendent presque plus de disque et contrairement à toi et tes conférences, faire des spectacles ce n’est pas payant. Ils ont une grosse équipe de tournée, des musiciens, des techniciens, de l’équipement, un manager, au bout du compte, ils ne touchent pratiquement rien. Je comprends qu’il ait pogné les nerfs. D’ailleurs, on a le même problème avec l’UDA qui n’arrive pas à se faire payer les pubs que les artistes font et qui passe sur le Web. Le web est en train de nous ruiner. La prochaine fois ferme ta gueule et écoute-le. Ne parle plus de Web.

Morale de l’histoire

Je compatis avec les artistes, je comprends que plusieurs n’usent pas du Web de la bonne manière et je suis consciente que ceux qui font le plus de frics avec les contenus en ligne, quels qu’ils soient, sont les fournisseurs de services internet qui ne paient aucune redevance à qui que ce soit et que c’est SCANDALEUX. Je comprends aussi que comme le mentionne Attali, les modèles d’affaires doivent changer et la culture qui a toujours été financé par le privée et le public, ne l’est pratiquement pas pour le web et les créateurs qui y déversent de nombreux contenus. Entre-temps, bien des gens sont pris dans l’étau du changement et n’arrivent plus à vivre de leur art et c’est d’une tristesse profonde.

J’aime les artistes et je suis prête à faire ma part pour les aider à capitaliser sur le Web plutôt qu’à le démoniser et à lutter avec acharnement contre les changements qui sont inévitables. Je suis donc prête à offrir mes services de consultante, à moitié prix, selon ma disponibilité aux regroupements d’artistes qui pourraient requérir mes services. Pour le reste, je ne peux malheureusement que compatir pour ceux qui malheureusement, sont pris dans le tordeur sans pitié du changement…

Pourquoi je vous parle de ça ? Sans doute parce qu’hier, ma Bibitte Électric chérie me dit : Michelle c’est toi qui avait dit à Luc De Larochellière cet été qu’il devait commencer à songer aux produits dérivés de son oeuvre pour faire plus d’argent ? Va lire sa déclaration dans l’article du Voir Manifeste pour la chanson de pointe.

(…)« Depuis l’avènement du gramophone, il a toujours été de plus en plus rentable d’être musicien jusqu’à aujourd’hui, où plutôt que de progresser, nos revenus régressent, lance Luc De Larochellière. Moi, quand un expert du Web me dit que de donner ma musique sur Internet va me faire vendre plus de t-shirts, j’ai juste envie de l’envoyer chier. Je ne suis pas un vendeur de t-shirts, mon travail est de composer des chansons, et cette musique a une valeur. »
(…)

J’étais en effet l’invitée de Penelope McQuade cet été, en même temps que Luc De Larochellière. Les recherchistes m’avaient demandé au préalable d’aller voir la présence de Luc De Larochellière en ligne. Elle était si moche que par respect pour monsieur De Larochellière, j’ai demandé au recherchiste de parler d’autre chose. C’est là qu’on me proposa de plutôt parler « de la musique en ligne ». J’ai en effet répété ce que je dis souvent : l’argent est maintenant dans les produits dérivés de l’œuvre plutôt que dans l’œuvre elle-même. L’argent est dans les spectacles, les ventes de CD sur place, les t-shirts, la musique pour la pub et regardez ce qu’est en train de faire Misteur Valaire pour vous inspirer (c’était donc une peu plus que strictement vendre des t-shirts). D’ailleurs encore la semaine passée, Guillaume Déziel, le brillant manager de Misteur Valaire récidivait pour son propre combat dans son article du HuffingtonPost L’aberration du droit d’auteur :

Culture, agriculture, droit d’auteur, brevet : même combat. Ce n’est pas ce qu’on invente qui a de la valeur; c’est ce qu’on en fait !

M’étant fait envoyer chier anonymement par monsieur De Larochelière (malgré que plusieurs centaines de milliers de personnes aient écouté l’émission où je suis supposé lui avoir dit de vendre des t-shirts) je reprends ici un commentaire du chroniqueur de Triplex, Laurent LaSalle, sur le mur Facebook de Marc Desjardins :

«Sur Internet, le contenu n’a plus aucune valeur. Pourtant, nos chansons et nos vidéoclips circulent en malade sur les réseaux sociaux.» En malade? Luc, un peu de sérieux…

Du système que ça prend pour faire rouler la machine

Comme vous le savez peut-être, je suis aussi auteure à succès. Mon Les médias sociaux 101 a en effet été best-seller durant 32 semaines au classement Gaspard/LeDevoir. Pourtant, je ne touche qu’environ $1.50 du livre vendu. Ce qui se résume à une intéressante avance puis plus rien. J’avais aussi le choix de m’autoéditer. Cependant, de s’autoéditer suppose que je ne serai qu’en numérique, pas en papier. Cela suppose que si je voulais être en papier, que j’avance moi-même les sommes nécessaires à l’impression, que je me monte un réseau de distribution, que je gère les stocks, que je monte moi-même ma campagne publicitaire, de relation publique, que j’engage un directeur littéraire, graphiste, réviseur et autre. Finalement, ça se résume à ce que je me monte une tout autre business parallèle. D’ailleurs, les éditeurs ont aussi des enjeux encore non résolus avec Apple (pour iTunes) et Amazon qui ne respectent pas les DRM et grugent un pourcentage indécent sur les éditeurs et les auteurs. De surcroit, mon livre ne se vend toujours pas en France, mais des discussions avancent (ironiquement) avec le marché chinois. Comme quoi mon livre qui est déjà en Français a plus de chance d’être traduit en chinois que d’être disponible en français en France. Mais c’est ça qui est ça et heureusement pour moi, je ne vis pas strictement de ma plume. On me dit aussi que ce qui se vend au Québec ce sont les bio et les livres de cuisine, mais que depuis 18 mois, étant donné la surabondance de livres de cuisine, les ventes de cette catégorie sont tombées de façon dramatique (heureusement pour moi ma bio va sortir l’automne prochain, peut-être avant que cette catégorie ne tombe aussi). Tout ça pour vous dire que les bio et les livres de cuisine ce n’est pas de la grande littérature. Ce n’est pas l’équivalent de ce que l’auteur  OLIVIER ROBILLARD LAVEAUX appelle « la chanson de pointe » dans son Manifeste pour la chanson de pointe, pour la littérature, disons. Mais c’est tout de même ça qui se vend. Tout comme la pop qui est peut-être une musique merdique, mais c’est elle qui se vend. On peut se draper dans le linceul « de l’artiste qui cré une œuvre originale et de pointe » et crever de faim, ou être extrêmement chanceux et trouver un mécène qui nous fait vivre, être déclaré génie par la population mondiale et faire bin du fric. La réalité est que ça risque rarement d’arriver et que pour tous les artistes, quelque soit leur art, le web est là pour foutre le bordel et révolutionner les manières de faire.

Je me rappelle aussi d’un pote de Québec qui durant des années a fait des sites Web pour l’industrie du cinéma québécois. Il a récolté de nombreux prix. Ces sites étaient tous en Flash et ne vivaient que quelques mois ou quelques années. Il les vendait pourtant plusieurs centaines de milliers de dollars. Il rit aujourd’hui de l’imbécillité du système qui finançait ses trucs à la con.

Le web dérange, il modifie, il retourne les gros joueurs, le corporatisme des éditeurs de musique, de livre, de tv, de cinéma, des regroupements d’artistes et de bien d’autres industries encore. Certains se font des concours pour se remettre des prix bidon pour leurs « œuvres web » et se rassurer que tout est toujours pareil. Ils font des sorties épisodiques contre ces méchants usagers (qui s’adonnent à être aussi des clients), mais rarement les entend-on réfléchir lucidement sur les modifications qu’eux même doivent entreprendre. Sans doute parce que ça ne fait pas encore assez mal…

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Beau cours d’histoire de la pub, des journaux et des technos au Québec

Marc Desjardins est un bollé qui se sous-estime. Plusieurs fois j’ai repris les commentaires qu’il fait ici dans mon blogue pour en faire des billets. Je suis jalouse de sa pertinence. Alors voici son petit cours d’histoire de la pub, des journaux et des technos au Québec qu’il a fait en commentaire à mon billet Les changements que vivront les agences de pub et le marketing :

J’ai envie de nuancer un peu sur cet argument abondamment répandu du Web qui tue les agences de pub et les journaux. J’ai des doutes sur les relations causales qu’on met en jeu ici.

Oui, les agences de pub se meurent et oui les journaux se meurent aussi et re-oui que le Web prend une place prépondérante dans la vie des gens (quoiqu’il faudrait de temps en temps se questionner sur la foi que nous avons, évangélistes et propagandistes, en l’universalité de la pénétration du Web). Mais ce n’est pas la première ou la dernière fois que ça arrive.

En 1980, alors que je dirigeais une publication en même temps que je faisais de la pub à la pige, on a commencé à annoncer, avec raison, la mort du magazine et le déclin des journaux, à cause de la présence importante de la télévision dans nos vies. C’était encore à l’âge d’or des Baby Boomers. Effectivement, de nombreuses publications sont mortes de leur belle mort et l’hécatombe a continué. Ont survécu les gens qui avaient compris l’émergence des marchés de niche (intérêts spécifiques ou marchés de luxe) et qui ont publié en conséquence. Oui oui… les marchés de niche, bien avant la théorie du long tail. En parallèle, d’autres éditeurs se sont lancés soit dans la gratuité, supportée par la vente publicitaire, ou encore dans la publication plus «human interest» et potineuse… Ça aussi, ça a marché. Pour les journaux qui mouraient, on n’a qu’à se rappeler du Jour, de Montréal-Matin ou de La Patrie juste pour la région métropolitaine… Il y en a eu des centaines aux USA. On parlait de crise majeure déjà.

En parallèle, les agences de pub qui n’étaient jusque là que des officines locales de Madison Avenue ou de Toronto et quelques rares joueurs autonomes, se sont développées à une vitesse fulgurante. La croissance du marché télévisuel y était pour beaucoup… ils pouvaient faire beaucoup de sous avec leur 15% de commission et une pratique démesurément friquée s’est développée. Il se passait la même chose partout dans le monde avec la régionalisation des marchés. Les agences locales comme les officines localisées se sont répandues comme des moisissures sur du pain rassis. Et on a fragmenté les spécialités, RP, marketing direct, promotion au point de vente… etc. Il était inévitable que le bateau allait un jour couler de par sa surcharge. Mais ça allait avec l’époque des junkbonds et de l’émergence d’un marché financier boursier plutôt que bancaire.

Et puis, à partir de 1990, la régionalisation a tellement pris d’ampleur que la tendance s’est renversée… Le marché des journaux a repris une place importante avec les publications régionales, les annonces classées et la presse gratuite. Les agences ont freaké, parce qu’avec leurs grosses structures financées par le 15% du temps média télé et radio, elles ne savaient pas comment faire de l’argent avec de la publicité régionale peu coûteuse. Beaucoup d’agences ont mordu la poussière, les plus grosses ont joué la carte du prestige. D’autres se sont retournées vers la manne des comptes gouvernementaux. C’était une crise importante. Ceux qui y ont survécu peuvent en parler. C’est à ce moment qu’on a vu naître les boîtes de création qui faisaient payer directement pour leurs services et, souvent, n’avaient même plus de services média. C’est aussi à ce moment qu’on a vu proliférer les services secondaires, non publicitaires, de marketing et de communications. Et tout ce beau monde ne se parlait pas, se bitchait à qui mieux-mieux et n’arrivait pas à fusionner les éléments de la chaine.

Puis, est arrivé la télé spécialisée… et la fragmentation inattendue de ces auditoires-là. Encore une fois, on entendit le cri de tout le monde aux abris et les essais de repêcher cet auditoires qui, au départ, ne généraient pas beaucoup de revenus. On a vu des disproportions dans les budgets demandés, du délire et en plus, on a commencé à entendre le discours prônant de devenir tous des «communicateurs» plutôt que des publicitaires, des gens de marketing ou des relationnistes. Mais d’autres agences souffraient et il y a eu beaucoup de dépôts de bilan.

Évidemment, tout le monde s’est mis à parler d’Internet comme de la prochaine voie. Tout le monde. Évidemment, les publicitaires, comme les clients et les entrepreneurs, ont vu le Web comme une immense vitrine pour ce qu’ils avaient à vendre. C’est complètement légitime puisque c’est comme ça que la chaîne commerciale capitaliste a toujours fonctionné. On pousse le message, on pousse la vente, on séduit et, si on a bien poussé, on encaisse. C’était un médium de diffusion de plus, et le public le voyait aussi comme ça.

Et puis, il s’est passé quelque chose de tout à fait inattendu. On s’est rendu compte qu’Internet, ça marchait dans les deux sens! On pouvait réaliser le fantasme du téléspectateur qui gueulait, dans les débuts de la télé, contre les acteurs qu’il détestait. Mais, cette fois, on pouvait l’entendre de l’autre côté de l’écran. On a commencé par faire des wet dreams de CRM, de Consumer Relationship Marketing… d’encore pousser un produit au consommateur, mais un par un, de le chatouiller directement et personnellement dans sa chambre à coucher.

Malheureusement pour les pousseux, la masse de l’autre côté de l’écran était beaucoup plus grosse que les agences. Et elle parlait vraiment fort. On pouvait faire comme les Gouvernements et les grands financiers, s’asseoir sur son pouvoir et ne pas écouter ou on pouvait tendre l’oreille. Mais tendre l’oreille et donner la parole, c’est vraiment un changement socio-politique qui demande la foi plus que le sens des affaires.

Internet a démocratisé l’accès à l’information et à sa diffusion. Mais, au fond, il peut être utilisé de la manière qu’on le veut bien. Il y aura toujours des tas de gens qui voudront voir des belles images, des beaux vidéos mais qui n’auront pas envie d’intervenir. Par contre, ceux et celles qui veulent intervenir peuvent le faire.

Mais, ce qui est particulier, c’est qu’Internet est devenu un canal de gratuité démesuré. Tous les intangibles, comme l’information, la connaissance, la découverte, que des entrepreneurs pouvaient vendre autrefois, sont disponibles gratuitement. Ça aussi, ça change la transaction sérieusement. Ce n’est pas une révolution médiatique, c’est une révolution sociale.

Les journaux ont une solution de survie. Ils doivent trouver le moyen de conserver leur influence et leur pertinence en se diffusant en ligne plutôt que sur le papier. Ils ont les moyens, les compétences et l’expertise pour le faire. Cette influence, cette capacité à se faire entendre et à être crédible, il sera relativement simple de trouver le moyen de la vendre aux annonceurs et d’en redéfinir de nouveaux modes de financement. Ce ne sera pas simple, mais c’est faisable. En passant, la majeure partie du revenu publicitaire des journaux et magazines n’est pas la vente de copies mais dans les revenus publicitaires et collatéraux.

Par contre, pour les publicitaire, le recyclage est presque impensable. Comment voulez-vous qu’ils deviennent crédibles et influents alors qu’ils ont passé leur vie à vendre de l’air chaud, de l’hyperbole et de la manipulation? Pourquoi un internaute se raccrocherait à la proposition publicitaire alors qu’il peut connaître les multiples vérités qui se rattachent à un service ou à un produit? C’est impossible.

C’est pourquoi je ne crois pas que les publicitaires pourront se recycler en praticiens du Web efficaces, ça demanderait qu’ils renient tout ce qu’ils ont appris, tout ce qu’il savent faire.

La nouvelle race des communicateurs Web est en train de naître, elle est fondamentalement différente, elle est un peu rebelle, elle sait écouter et dire, découvrir et partager. En plus, elle y prend plaisir, elle a des convictions et des principes. Elle devra faire comprendre au client qu’elle ne peut plus VENDRE son produit. Elle peut accroître sa notoriété en l’associant à des initiatives qui, intrinsèquement, attireront les Internautes mais qui seront indépendantes du produit. On devra contextualiser ce qu’il y a à vendre et permettre à l’auditoire de se faire une idée propre.

Malheureusement, le dialogue personnalisé, l’écoute profonde, c’est très peu rentable pour les produits de consommation de masse. Les coûts reliés à une opération de ce genre deviennent astronomiques avec la croissance d’un auditoire puisqu’il n’y a pas d’économie d’échelle à faire comme pour un message publicitaire qui voit ses coûts baisser en le divisant par ses millions d’auditeurs. La réalité de la rentabilité de nos processus n’est pas encore assez évaluée. Oh, les petites initiatives, les organisations plus sociales profitent de la personnalisation du dialogue. Mais comment voulez-vous que Coca-Cola parle individuellement à chacun de ses millions de consommateurs? Déjà, beaucoup d’initiatives Web 2,0 ont été requestionnées par les clients qui y ont investi des sommes gigantesques qui ne se reflètent pas dans les revenus.

C’est une réflexion qu’on doit faire urgemment si on veut que nos pratiques ne restent pas cantonnées aux niches où nous avons du succès. Évidemment, ça n’arrivera pas demain, mais inévitablement, et surtout en période de crise économique, ça finira par arriver.

Et, parallèlement, je crois que les agences publicitaires sont là pour rester. Il y en aura moins, elles se cantonneront aux plus gros comptes, aux campagnes qui peuvent encore avoir de l’efficacité dans les médias de masse. On finira juste par accepter qu’un publicitaire n’est pas un créateur Web et vice-versa… et on acceptera aussi qu’un blogueur n’est pas un journaliste et qu’un journaliste n’est pas un blogueur… et nous naviguerons professionnellement sur nos planètes parallèles…

Obstination à propos de la crédibilité des sources et de Twitter

Il m’arrive de reprendre des commentaires de ce blogue et d’en faire des billets. C’est la 2e fois que j’ai une obstination avec Marc Desjardins que je juge pertinente au point d’en faire un billet. À quand ton blogue cher Marc?
Comme suite à mon billet La question de la crédibilité des sources, voici le fil de notre discussion :

Marc Desjardins

Ta démonstration, par contre, prouve qu’à certains égards, Twitter n’est absolument pas novateur et original, particulièrement en ce qui a trait, justement, à l’accès au scoop pour le journaliste. Il n’est, ni plus ni moins, qu’une redondance du téléphone ou de la messagerie texte qui sert au citoyen pour signaler un événement qu’il croit digne de faire la nouvelle. Il n’est ni plus efficace, ni plus immédiat. Comme Twitter ne pourra jamais distiller efficacement la nouvelle (la limitation à si peu de caractères et la nécessité pour quelqu’un de suivre une ou l’autre source), il est franchement limité à ce simple rôle d’accessoire supplémentaire et, je trouve, un peu redondant.

Pour ce qui est de la possibilité de diffuser directement, à ceux et celles qui cherchent de l’information, des scoops, il est peu crédible puisque tout le monde ne peut pas suivre tout le monde. Il devient alors une sorte de téléphone arabe technologique qui fait rebondir l’info d’une source à une autre avant de vraiment infuser la toile. Dans ce sens, il y avait déjà des outils bien plus efficaces pour faire ça sur le Web. De plus, je doute que le citoyen avide de scoop vérifie la source comme devrait le faire le journaliste.

Pour ce qui est de se servir de Twitter Grader ou Technorati pour démontrer une crédibilité, j’ai un doute. Ces outils mesurent la popularité mais il y a très longtemps que j’ai cessé de mesurer la crédibilité par le succès ou la popularité.

Je commence à croire que la popularité grandissante de Twitter risque de lui nuire à plus ou moins court terme. Après tout, pour que l’outil soit vraiment efficace, il faut suivre et être suivi et on finit rapidement, en collectionnant les contacts, à être inondé de sources et surtout de messages très souvent d’une futilité navrante. On en arrive à ne plus avoir le temps de lire. J’aime bien utiliser Twitter pour lire les commentaires extrêmement fréquents de stars comme Lily Allen ou Stephen Fry, à l’humour certain et surtout faisant partie de la sphère du potin nécessaire de par leur statut. Par contre, je trouve qu’il faut beaucoup de vanité pour passer sa vie à croire que chaque état d’âme que l’on a est intéressant pour tout un chacun.

Malheureusement, des penseur(e)s articulé(e)s du Web et des nouveaux médias comme toi, il y en a fort peu mais trop de gens qui savent à peine écrire engluent un médium qui devrait peut-être se réarticuler pour acquérir toute sa pertinence

Michelle Blanc

Marc, Marc, Marc
Technorati tout comme TwitterGrader sont des mesures d’influence bien plus que de popularité. Ils mesurent l’interaction notamment en termes de backlinks d’où l’influence qui peut servir de benchmark à la crédibilité. Je connais des blogues très populaires qui sont nuls dans Technorati. De plus, Twitter n’est pas l’apanage de rien du tout, juste un autre outil qui se rajoute à de nombreuses sources Web et hors Web. Oui c’est un téléphone arabe qui permet entre autres d’avoir des photos de l’avion qui flotte sur la Hudson River avant qu’un média n’ait le temps et les ressources disponibles pour prendre la même photo par exemple. Pour Mumbaï, ça a été tellement efficace que les autorités policières avaient peur que ça ne serve d’outil de prédiction des activités de celle-ci auprès des terroristes. Les journalistes devront apprendre à composer et à évaluer les diverses sources et les sources elles-mêmes publient, souvent en se foutant que les médias les reprennent. C’est aux médias à faire leur job et à être à l’écoute et à valider. Ils peuvent aussi s’en passer et ne reprendre que ce que CNN, AFP et Reuter eux prennent sur Twitter…

Marc Desjardins

Michelle,
J’ai encore beaucoup de difficulté à considérer une mesure d’influence comme une mesure de crédibilité. Mesurer des backlinks, c’est une autre manière de quantifier une popularité disons plus active, mais de là à en faire une pondération qualitative plutôt que différement quantitative, il y a un gros pas.

En fait, c’est ce que je reproche à beaucoup de nos processus d’analyse qui ne mesurent que les anciens paramètres marketing soit l’influence, le rayonnement ou les vecteurs démographiques. À une époque où on invoque le long tail et les marchés de niche pour justifier l’approche micro économique du Web et du Web 2,0, c’est contradictoire. En plus, c’est complètement antithétique à l’approche de l’information qui elle demande la crédibilité, l’analyse et l’objectivité.

En plus, il est bizarre de voir comment on évoque Twitter comme s’il s’agissait d’une plateforme ou d’un médium alors qu’il n’est qu’un réseau de plus, un regroupement différent des mêmes joueurs, utilisant les mêmes outils et le même médium qu’auparavant.

Beaucoup de gens peuvent se passer une information rapidement ainsi, mais ça ne sera jamais un médium de masse, celui qui pousse l’info à des joueurs passifs, comme la télé. Étant donné que nous avons à coeur de créer une masse critique active et non passive, il faut se méfier de croire que les évangélistes et les early adopters constituent la majorité.

Michelle Blanc

Les évangélistes et les early adopters ne sont pas la majorité certes, mais ils sont la 2e source la plus influente de Web après les médias trad. Aussi, je suis d’accord avec toi qu’influence et crédibilité ne sont pas synonymes. Mais l’influence induit tout de même une certaine crédibilité qui se doit d’être vérifiée. D’ailleurs, il y a 1000 ans les savants qui disaient que la terre était plate étaient jugés très crédibles à l’époque. Cette notion de crédibilité elle-même s’inscrit donc dans une mouvance. Mais il ne faut pas s’empêcher pour autant de tout rejeter et s’empêcher de donner une certaine crédibilité “suspicieuse peut-être” aux diverses sources que l’on peut rencontrer sur son passage sur le Web ou ailleurs… D’ailleurs, la crédibilité est aussi affaire de consensus et les backlinks, c’est aussi une forme de consensus.

À propos des changements du travail journalistique

Il m’arrive d’avoir des discussions passionnantes ailleurs que dans la vraie vie ou que dans mon blogue. Pour preuve, voici un extrait d’une discussion que j’ai eue avec Marc Desjardins, sur le mur Facebook (oui vous savez cet outil que d’aucuns disent inutile) de la copine Geneviève Lefebvre qui a eu la gentillesse de publier mon billet La crise appréhendée des journaux au Québec, sur celui-ci. Elle pousse même la délicatesse jusqu’à en faire un billet sur son propre blogue Tout le monde veut aller au ciel * . Or donc, voici la discussion :

Marc Desjardins, à 08:18 le 18 février
Je suis d’accord avec vous sur le besoin du changement dans la vision journalistique. J’ai par contre une interrogation et une inquiétude. Je me demande pourquoi, dans toutes les crises évolutives de ce genre, ce sont les patrons qui conservent avantages et profits alors que les travailleurs doivent céder. Ensuite, cette démocratisation de la création de contenu, que nous valorisons tous et toutes, ne risque-t-elle pas d’entraîner, par contre, une forme de dilettantisme dans la diffusion de l’information, un dilettantisme qui risque de faire du tort au sens critique et à la capacité d’analyse?

Michelle Blanc, à 08:24 le 18 février
@Marc, le dilettantisme est là avec les médias trad et le restera avec la convergence. Cependant, à cause des hyperliens externes et de la puissance des commentaires, la merde restera au fond et les pétales de roses flotteront à la surface… Il ne faut pas prendre les lecteurs pour des imbéciles. Ils savent très bien discerner le pertinent du non pertinent (de même que Google) et c’est le pertinent qui sortira gagnant. Il y avait d’ailleurs déjà eu une confrontation de pertinence entre Encyclopedia Britanica et Wikipédia et c’est Wikipedia qui a gagné. Mais cet argument de perte de qualité rassure bien l’égo journalistique blessé…

Marc Desjardins, à 08:33 le 18 février
@Michelle, je suis d’accord pour Wikipedia, qui est un outil encyclopédique, donc enrichi par la force du nombre. Par contre qu’en est-il du journalisme d’enquête, du reportage fouillé et recherché, avec la présentation de points de vue contradictoires, dans un seul vecteur de diffusion? Qu’en est-il, surtout, de la pensée divergente, de celle qui ne suit pas la pensée populaire? Ne risque-t-on pas de voir se propager plus souvent la pensée dominante si on ne se base que sur la force du nombre? Cette pensée dominante est un peu l’envers de notre vision d’un Web ouvert d’esprit. Ce n’est, pour l’instant, qu’un point de réflexion pour moi.

Michelle Blanc, à 08:39 le 18 février
Justement l’écrémage des médias qui sont lus souvent qu’autrement redondants permettra un renouveau de ce journalisme d’enquête, ne serait-ce que pour émerger de la masse. Je ne crois pas que The Economist disparaisse et je prédis que les gens seront prêts à payer pour de l’actualité fouillée. Pour le reste, Reuter, AFP PC et les autres feront leur boulot. C’est justement dans l’opinion éclairée que le journalisme tendra et les plus éclairés seront ceux qui auront la part du gâteau.

Marc Desjardins, à 08:45 le 18 février
Je souhaite que ta vision prévale Michelle… mais c’est celle d’une visionnaire des communications généraliste et une praticienne avancée du Web. La vision journalistique (comme celle des publicitaires d’ailleurs) a plus tendance à se raccrocher aux anciens poncifs, tout en se croyant avant-gardiste. Ayant navigué dans les divers champs, j’en sais quelque chose… Il faudra trouver un moyen de fusionner les forces pour lutter contre l’inertie.

Michelle Blanc, à 08:49 le 18 février
amen

Selon les wokes, je serais une mauvaise trans

Il y a quelques semaines, j’ai accepté d’être interviewé par deux jeunes étudiantes en communication de l’UQAM à propos de ma transidentité. Elles me demandaient s’il y avait une différence entre les jeunes et les vieilles trans. Il y avait un sous-entendu évident. J’étais surprise de la question. Je me rappelle aussi une communication Messenger avec une trans qui me disait avoir tout perdu depuis sa transition et vouloir poursuivre son ex-employeur qui serait responsable de sa déchéance économique et sociale. Enfin, lors de la dernière élection provinciale, j’étais ciblée par de jeunes activistes trans comme l’exemple parfait de la mauvaise trans parce que j’étais prolaïcité (qui valoriserait l’islamophobie), contre les « safe space » et que je trouve ridicule et que je ne partage pas l’idéologie Woke qui elle défendrait la cause des trans.

J’ai aussi déjà été sur le Conseil d’Administration du Conseil Québécois LGBT que j’ai quitté parce qu’à mon avis, il était trop de gauches et que la promotion de l’idée de « minorité marginalisée » et de combat pour la reconnaissance de l’intersectionnalité, de l’écriture inclusive et de Montréal territoire Mohawk non cédé étaient des concepts que je trouvais burlesques et auxquels je ne voulais pas être associée.

Je suis certainement membre d’une minorité. J’ai aussi subi de la discrimination et même de la haine. J’ai d’ailleurs déposé 4 dossiers de plaintes criminelles dont trois se sont soldées par des accusations et des verdicts de culpabilité dont le dernier a eu une sentence de 6 mois de prison. Mais contrairement à l’idéologie Woke, je ne suis pas une victime. Je refuse de l’être. D’ailleurs si on me regarde de travers, j’ai appris à ne pas sauter aux conclusions. Ce n’est probablement pas à cause de ma transidentité. C’est peut-être pour une toute autre raison. Je ne le prends pas personnel. Je laisse la possibilité du doute. Des fois il est clair que des gens sont transphobes. Mais lorsque c’est le cas, ce n’est certainement pas de ma faute et je ne me victimiserai pas des bibittes mentales d’un autre individu. D’ailleurs, tant qu’à y être, mon défunt père était un orphelin de Duplessis. Il a été agressé sexuellement en très bas âge et à répétition. Lorsque des parents venaient pour adopter un enfant, les bonnes sœurs et les curés le cachaient pour ne pas qu’il soit adopté. Il était beau et ils ne voulaient pas perdre leur jouet sexuel. Plus tard, comme plusieurs enfants de Duplessis, il a été placé en institution psychiatrique et a dû coucher avec son psychiatre pour pouvoir être libéré. Pourtant, je ne suis pas en guerre à finir avec l’église ou les psychiatres. Je ne prétends pas souffrir des affres indicibles que mon père a vécues et je ne porte pas ça comme un étendard de tourment à trainer publiquement pour faire valoir une injustice dont je serais victime par association. D’ailleurs, certains remontent même aux tourments de plusieurs générations précédentes pour se draper dans le linceul de la souffrance éternelle et demander une réparation sociétale pour ce que leurs lointains ancêtres auraient vécu.

Être victime est certainement une question de faits, mais aussi de disposition mentale. Personnellement j’ai préféré m’inspirer des trans qui ont réussi leurs vies plutôt que de me tourner vers celles qui ont vécu la déchéance. L’idée même de cette déchéance m‘a traversé l’esprit. Je disais à l’un de mes potes, lorsque j’étais en processus de diagnostic de dysphorie d’identité de genre, que ma vie serait finie. Je me suis ressaisie et j’ai lu les bios sur le site Transsexual Woman successes, j’ai participé à des groupes de discussion, j’ai été inspiré par Marie-Marcelle Godbout (la mère Téresa des trans) qui a réussi sa vie et j’ai décidé que je réussirais la mienne. J’ai aussi gardé à l’esprit ce que m’avait dit mon médecin de famille : vous savez, il y a moyen de vivre une vie marginale heureuse! Lorsque j’ai eu des menaces de mort, j’ai décidé de développer une expertise en cybercriminalité. J’ai monté les dossiers d’enquête et les ai présentés à la police, puis j’ai été payé pour faire des conférences sur le sujet et transférer mes connaissances aux corps de police. J’ai même été mandaté pour faire une étude sur la cyberagression sexuelle au Canada. J’ai donc « profité » de « mes malheurs » pour innover, développer une nouvelle expertise, faire du fric avec ça et faire condamner mes agresseurs.

L’ironie de l’histoire est que j’ai même développé une conférence sur comment la diversité et les embûches sont une source d’innovation. Cette conférence a été déjà donnée à TedX Montpellier (en France), à Desjardins, aux employés mondiaux d’Expedia via téléconférence et sera encore présentée l’automne prochain.

L’idéologie Woke est une idéologie de la victimisation de sa propre personne et de la culpabilisation des autres. Ces mécanismes sont malsains pour l’individu et pour la société. La gradation de la souffrance justifiée par son ADN, l’histoire de sa famille, la couleur de sa peau ou de sa religion, ethnicité, orientation ou identité est une escroquerie. Qu’on soit né où que ce soit ou de qui que ce soit dans quelques conditions que ce soit, apportera toujours son lot de souffrance, de rejet, d’insultes et de mépris. Bien certainement que nous ne naissons pas tous égaux et que des gens souffriront énormément plus que d’autres. Là n’est pas la question. La question est plutôt de savoir comment nous réagirons aux aléas de la vie, comment nous nous adapterons, comment nous combattrons positivement les injustices et comment nous pourrons être heureux dans un monde qui est loin d’être parfait. Entre un Martin Luther king et un Malcom X, bien que tous deux aient lutté contre la discrimination, je préfèrerai toujours être un Martin Luther King. Et entre un Will Prosper qui dit lutter contre le racisme en traitant Maka Koto de nègre de service et en accusant tous les Québécois d’être des racistes, je préfèrerai de loin être un Maka Koto qui s’est fait plusieurs fois élire par ces mêmes Québécois qu’on dit raciste et qui a passé sa vie à lutter contre le racisme par son exemple de contribution positive à cette société qu’on dit raciste.

Un de mes meilleurs amis est le petit-fils du grand Léopold Senghor, père de la négritude. Il se disait fier de sa différence, il la portait fièrement et il changeait le monde par son intelligence

« La négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture1. »

Je parlerai donc de « transsitude ». Je n’ai pas choisi d’être trans. Je n’ai pas choisi de vivre le mépris que certains font aux gens de ma condition. Mais ce n’est pas la faute des autres si je suis ce que je suis et je ne vivrai pas dans la complainte et les accusations éternelles. Même à genoux, je me tiendrai debout et fière. Je pleurerai mes souffrances le temps qu’il faudra puis je combattrai vaillamment les montagnes auxquelles je fais face. Par mon exemple positif, je changerai peut-être la vision de gens pour qui une trans, un noir, une lesbienne, un autochtone ou un handicapé ne sont que des gens différents qui méritent le mépris. Ils verront peut être un humain fier et articulé qui fait sa vie au-delà des préjugés et des idéologies qui voulaient le classer comme un perdant, une victime ou un moins que l’autre…


Liste partielle de clients

Voici une liste partielle des entreprises avec laquelle j’ai eu l’honneur de travailler. Cette liste ne comprends pas les individus, les chroniqueurs médias, les partis politiques ou les organisations qui me défendent formellement de dire que j’ai déjà travaillé pour eux. Il arrive que des organisations considèrent que de travailler avec moi est un avantage concurentiel à ne pas dévoiler 🙂 Vous pouvez observer que j’ai fait des mandats pour l’industrie touristique, média, commerce de détail, commerce de gros, manufacturier, agences de pub et de RP, divertissement,

Grande Entreprise

BCE

CAE

Canoë

Cascades

Cirque du Soleil

Danone

Deloitte

Deloitte Management Services

Desjardins Sécurité Financière

Expedia

Groupe Pages Jaunes

IATA, International Air Transport Association

QMI

Lassonde

Nivea (Beiersdorf)

Radio-Canada

Royal Canin (France)

Sanimax

SAS Canada

TC Media

Transcontinental

Visa Canada

PME et grosses PME

33MAG

8020

Adecco

Alakasik

Allan Sutton

Alliances Telesoft

Analystik

Apex Public Relations

Archipel Productions

Assistek

Athena inc.

Aubainerie

Auberge petite Madeleine de port au persil inc

Awak’it (France)

Baila Productions

Beauty World Search

BellGaz

Bijoux Bijoux

Biofloris

BIO K plus

BockCarrier

Bonsecours inc.

Boreal water

CAD Communication

Calimacil

Cardex Corporation inc.

Carrier & co

Centre Chiropratique de La Pinnière

centre Média@McGill

Cesart

Cesef Financial Corp.

Chant de mon pays

Chalet du boisé

Chéné-Sasseville inc.

Chocolat-Media

Coefficience

Cognitiv Group

Convergence Instrument

Cortorev

Croix-Bleue

C-Surances

CSSS Pointe-aux-Trembles

D-Box

Dessins Drummond

Distribution Aïkou

Dolfino

Duceppe (Théatre)

Emplois Compétences

Encadrement Ste-Anne

Épices de cru (SpiceTrekkers.com)

ePresse

Equation Humaine

EuraTechnologie (France)

Eventus7

EVP

Excentris

FactoLove

Fjord Interactif

Forfaiterie

Gage Recrutement

Garaga

Gestion Gatho inc.

Glutenfree

Groupe Marcelle

Groupe UMCB

Harry & co

Hill & Knowlton (Toronto)

Hipcom

Importations Alain

Indica

Indico Communications

Inoxia inc.

Inpix

Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale, IQDHO

Isabelle Quentin éditeur

ICE.COM

IMAFS

Integrale MBD

Interlogiq

Intracom

JetCharter.com (New York)

JobWings

Jouviance

Lambert Medico Gestion

Laprod

Les Affaires

Les Entreprises Vagabond inc.

Les Intouchables

Les productions Rose nanan

Loews Le Concorde

Logitel inc.

La Prod.

Maadi Group

Magazine Formes

Major Gestion

MAJ MEDIA SEC

Mangue

MBE Motor sports

mc conseil

Mental Health Commission

Merck Frosst

Mignon Media (New-York)

Mixte Mag

Modern Travellers

Montagne Blanche Editeur

Nadeau Bellavance

Netgraphe

Nexalogy-Environics

Notesandphotos (Californie)

Norseco

Now That’s Lingerie

Nurun

Parminc (Proactive Risk management)

Peripherie

Peroquet-Peroquets

Petit Biscuit

Petrone Architectes

Penningtons

Piazzetta

Ping Communications

PGPR

Production JBH premier inc

Production El Mat

PTSD Online social support network inc.

Remax 2000 J.B. inc.

RVBS (Montréal et Paris)

Sac santé inc.

Sarah Pacini (Belgique)

Shopping TVA

Saut Quantique

Sonia Gagnon Marketing

Spa Dentaire Laurier

Spa Eastman

Sporting club Le Sanctuaire

SVI eSolutions Inc.

Systema

Teleressources

Terrain marketing

Terranova

TheDreamerCasting

TheMeatMarket

Thomas et cie

Tourisme & Cie

Ugoburo

V1Jets (New York)

VOX television

Voyages À Rabais

Vini vins

Voyages en direct

Vues et voix

Yves Alarie solutions en gestion

Zoom Armada

Organisations sans but lucratif, Associatif, Gouvernemental

ACFAS

APCHQ

AQESS

ASIQ (Association de la sécurité de l’information du Québec)

ALPABEC

ALPABEM

Association canadienne de sciences géomatiques

Association des Informaticiens des Collèges du Québec

ATR Associés (Associations Touristiques régionales)

CANADIAN MUSEUM OF CIVILIZATION

CAPIC

CCITB

CCEIM

CCMM

CDEA (Conseil de développement Économique de l’Alberta)

CEGEP de Jonquière

CEGEP de Victoriaville

Chambre de Commerce Bois-Franc et Érables

Chambre de commerce de Rawdon

Chambre de commerce et d’industrie du Coeur du Québec

Chaire de commerce électronique RBC Groupe Financier

Chaire en droit de la sécurité et des affaires électroniques Chalet du Boisé

Cine-Quebec

Collège François-Delaplac

COMAQ

Commission scolaire des rives du Saguenay

Conférence professionnelle des communicateurs du saguenay Lac St-Jean

CRE Montréal

École Multidisciplinaire de l’image

Euro-Technologies (France)

Federation des CEGEP

Fédération Québécoise des Clubs Quads

Festival de Montgolfières de St-Jean-sur-Richelieu

FMC – CMF (Fond des médias du Canada)

Fondation canadienne pour le dialogue des cultures

Galerie SAW (Ottawa)

IAB Canada

Industry Canada (Electronic Commerce Branch)

Institut universitaire en santé mentale Douglas (affilié à l’Université McGill)

Hostelling International Canada

Juste pour rire

Laval Technopole

Ledjit

Legal IT

LeRAFA Le regroupement des artistes francophones d’Alberta (Alberta)

Loto-québec

Minalliance

Mondial des cultures de Drummondville

OIIQ Ordre des infirmières et infirmiers du Québec

Palais Montcalm

Protégez-vous

Recyc-Quebec

REPEX

Réseau Accès Crédit

Réseau Action-TI chapitre de Québec

Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada)

Réseau de veille en tourisme de l’UQAM

RDI

RFPQ

RQASF

SADC Abitibi

SAJE Montréal métro

SATQ

Service du renseignement criminel du Québec

SIDIIEF

Sherbrooke Innopole

SOCOM

SRC Alberta (R-C Edmonton)

SRC Montréal

SRC Ottawa

SRCQ

TedX Montpellier (France)

Tourisme Abitibi-Témiscamingue

Tourisme Cantons de l’Est

Tourisme Lanaudière

Tourisme Mauricie

Tourisme Montréal

Tourisme Outaouais

Tourisme Trois-Rivières

TFO

UQAR

UQO

Union des Municipalités du Québec

Université de Montréal (direction des bibliothèques)

Webcom

Avantages et désavantages des médias sociaux (suite de ma réponse à monsieur Foglia)

En commentaire à mon billet d’hier, Expliquez-moi ce rien – réponse à monsieur Foglia, F. Desjardins me demande :

(…) Je suis déçu. Non pas que vos propos ne soit pas justes, mais il semble qu’ils passent à coté de la question. Vous avez senti l’attaque vis-à-vis les média sociaux de façon plus forte que la question du “rien” qui est le réel sujet..? Oui, il y a du “rien” dans d’autres média. Mais ne me dites pas “Les médias sociaux sont corrects parce que dans la télé y’a aussi des niaiseries”. Expliquez-moi plutôt en quoi les médias sociaux ont une part d’utilité. Répondez à M. Foglia comment ce média, tel ses prédécesseurs, amène une pertinente avancée pour notre société. Je sais que ces avantages doivent exister, qu’elles sont en train de s’établir. J’espérais une réponse structurée qui en ferait la synthèse, ce qui tournerait mieux le journaliste en bourrique que cette montée de lait du genre “les autres sont pas mieux!”. (…)

Or comme je le mentionne dans ma réponse à M. Foglia, le livre Les médias sociaux 101, a répondu de manière assez développée à la question « en quoi les médias sociaux ont une part d’utilité ». Je n’ai donc pas le goût et ou la patience de répéter ici ad nauseam, les mêmes choses que je dis déjà depuis 10 ans. De plus, comme je le mentionne aussi, l’insidieuse guéguerre « les médias sociaux ne sont pas pertinents (inclure aussi les blogues) comparativement au travail des journalistes » est un débat déjà fait, mort et enterré. Par contre, comme l’indique Marc Snyder, il est peut-être bon, encore une fois, de répéter de façon succincte, certains des avantages et inconvénients des médias sociaux.

En réponse à F Desjardins, qui demandait à Michelle de “(répondre) à M. Foglia comment ce média, tel ses prédécesseurs, amène une pertinente avancée pour notre société, je dirais qu’il y au moins quatre choses qui me viennent à l’esprit:

  • La facilité et le faible coût de publication et de distribution: Les précédents médias cités par Michelle étaient réservés aux créateurs et/ou consommateurs de contenu extrêmement privilégiés (sur les plans monétaire ou intellectuel).
  • La rapidité de publication et de distribution: Un exemple patent est la valeur de Wikipedia par rapport à celle de l’Encyclopédie Britannica. Un des deux devient caduc assez rapidement; je vous laisse deviner lequel.
  • L’interactivité: Vous avez pu commenter le billet de Michelle (et elle aurait pu choisir de vous répondre) et je peux commenter votre intervention. Aucun des médias cités par Michelle ne le permettaient.
  • La consommation asynchrone: Les médias sociaux, je les consomme quand je le choisis, sur la plateforme que je choisis. Pas la radio, pas la télé. (…)

À ces avantages je rajouterais :

  • La création de relations personnelles et de conversation grâce aux médias sociaux. Par exemple Yulbiz, Yulblog, de tweetup et une ribambelle d’autres événements dans « le monde non virtuel» ont lieu à chaque jour sur la planète et permettent à des gens de se rencontrer et de jaser « à échelle humaine » et viennent directement des médias sociaux.
  • La culture du remixage permet de copier-coller différents éléments trouvés sur le web et de créer de nouveaux contenus, produits et services. C’est aussi de cette culture qu’est issu ce qu’on appelle les « widgets » et les « mashups », que moi j’appelle le pâté chinois et qui pourrait permettre par exemple d’utiliser une carte Google pour montrer où sont situé géographiquement et à peu de coûts, les différents libraires indépendants au Québec (si ceux-ci étaient plus au fait des médias sociaux).
  • L’augmentation de la transparence et de l’imputabilité des organisations privée et publique. Grâce aux médias sociaux, les organisations travaillent maintenant plus difficilement en vase clos et les différentes arnaques qu’ils utilisent pour duper les gens sont maintenant mise à jour de façon directe et régulière, les forçant à devenir plus éthiques et transparentes.

Les désavantages :

  • L’infobésité qui nous fait perdre des fois d’excellents contenus qui peuvent ne pas être mis en valeur à cause du trop grand flux d’information. Cependant, ce désavantage est compensé par le mécanisme d’autorégulation du Web que sont les hyperliens externes qui agissent comme des votes de confiance et qui font percoler (expression de mon collègue blogueur Martin Lessard) les contenus de qualité au-dessus de la masse, dans les moteurs de recherche et dans les contenus des médias sociaux (comme sur les raccourcisseurs d’hyperliens de twitter par exemple).
  • L’anonymat qui peut être une plaie des médias sociaux et qui dans certains cas permet les contenus haineux, les bitcheries facile et la polarisation des débats qui serait généralement plus sains.
  • La cyberdépendance qui quelquefois affecte les usagers qui n’ont pas encore pris conscience qu’une des fonctions fondamentales des outils de technologie de l’information est le bouton « off ».

Pour une guignolée des blogueurs

Je viens d’avoir « un Flash » (dans le sens d’idée soudaine et non dans celui de site invisible aux moteurs de recherches) qui pourrait se concrétiser l’an prochain, si pour autant j’ai l’appui de vous, la communauté des blogueurs du Québec et de vous, la communauté de leurs lecteurs. Pourquoi, l’an prochain, ne ferions-nous pas une guignolée des blogueurs? Quelqu’un hébergerait un site central (ça pourrait être une commandite d’un hébergeur), on y mettrait un gros bouton Paypal ou Moneris ou les deux et tous les blogueurs dirigeraient le trafic vers ce site dont le but serait strictement de ramasser de l’argent pour les pauvres et tous les profits seraient versés aux grandes maisons d’aides alimentaires de la province. Qu’en pensez-vous? Qui serait prêt à embarquer et à aider à réaliser cette action bloguesque socialement responsable?

MAJ
Comme le sentiment général est qu’on devrait faire cette guignolée des blogueurs cette année, que des ressources ont déjà manifesté leurs appuis techniques ici, dans Twitter et dans Facebook, je suis en train d’essayer d’embarquer une banque dans le projet afin qu’elle fournisse le support de paiements en ligne et l’administration des dons qui seront reçus. Mais comme vous pouvez l’imaginer, ça ne bouge pas très vite ces éléphants-là. Mais la première qui prend une décision, aura la possibilité de jouir d’une visibilité média sociaux assez phénoménale et surtout, de faire une bonne action. Si vous avez des potes en poste de décision dans nos chères institutions bancaires, ne vous gênez pas pour faire marcher vos contacts…

MAJ2
Une première institution financière se manifeste et semble enthousiaste par le projet. Elle regarde les aspects légaux, technologiques, logistiques et administratifs de l’initiative. C’est une histoire à suivre…

MAJ3
Pour l’an prochain, on peut déjà songer à la guignolée des « médias numériques et sociaux ». Une fois que la balle commencera à rouler, ça risque de grossir vite et on pourra faire la preuve que le Web et le Web 2.0, ça peut aussi aider la communauté…

MAJ4
L’institution financière qui est enthousiaste par le projet de Guignolées des blogueurs est Desjardins. Pour que le tout fonctionne, il manque un intégrateur accrédité pour implanter une page de paiement selon les critères XML de Desjardins et pour monter la BD des gens qui auront donné plus de $20 afin de pouvoir rédiger les reçus de dons de charités. Il faut aussi déterminer les organismes de bienfaisances alimentaires qui profiteront de la guignolée et qui ont un rayonnement à la grandeur du Québec.

MAJ5
C’est en lisant Yves William que ça m’a frappée. Pourquoi se donner le trouble de monter un système de paiement en ligne et de redistribuer l’argent à plusieurs organismes, quand les plus importants ont déjà ces mécanismes en place? C’est donc cette approche d’hyperliens spécifiques que prendra la guignolée des blogueurs qui est en train de se mettre en place. Nous n’aurons donc pas besoin de gérer ces argents, de monter une structure légale pour accueillir les dons et le résultat sera le même. Les blogueurs et le Web 2.0 participeront à l’effort caritatif et les argents se rendront directement aux bons endroits. La vélocité de la mise en place en sera donc grandement accélérée et je vous reviens avec l’URL de la page d’accueil et des bannières que vous pourrez mettre sur vos blogues. De toute façon, le blogue c’est aussi un outil de redirection et cette approche, c’est justement ça. Des fois, à vouloir facile on fait plus compliqué… Merci Yves d’avoir allumé mes lanternes.

Yulbiz-Montréal le 30 octobre prochain et réponses à la question du mois

Petit rappel pour vous aviser que le prochain Yulbiz aura lieu le 30 octobre prochain au Café Méliès sur St-Laurent. Yulbiz est un événement pour les gens d’affaires qui s’intéressent aux blogues et pour les blogueurs qui s’intéressent aux affaires. C’est gratuit et on a généralement beaucoup de plaisirs.

 

À propos de Yulbiz

 

Pour les habitués de Yulbiz, vous serez heureux d’apprendre qu’une deuxième ville de Pologne, s’ajoute à Yulbiz. Il s’agit de la ville de Wroclaw et leur Yulbiz-Wroclaw inaugural sera le 7 novembre prochain. Les discussions entre Philippe et un organisateur de Yulbiz espagnol vont bon train et nous pourrons annoncer un Yulbiz-Barcelona prochainement.

 

Réponses à la question du mois de septembre (proposer par Harry Wakefield)

 

Est-ce que les blogues sont encore la place pour lancer des « primeurs »?

 

Geoffroi Garon

blogue.biotope.ca

Je crois que oui parce que c’est un canal très vivant et il continu à représenter une personne, autant au niveau personnel que professionnel.

Harry Wakefield
Praized.com
Mocoloco.com
It depends on the news and the objective. Generally speaking though, an influential blogger can have more impact than a single traditional media in the “web space”.
 

Christian Guy
blog.cguy.org
Oui à cause de l’instantanéité, mais aussi en raison de la vitesse de diffusion de la nouvelle au seing du réseau de blogs.

 

 

Sébastien Provencher

Praized.com/blog

Tout à fait. Mais ça dépend du sujet et de la portée des blogueurs. Les médias traditionnels ont encore leur place toutefois.

 

Benoît Marcoux

 

Oui, C’est l’outil par excellence pour les citoyens-journalistes.

 

Éric Baillargeon

Intercommunication

La Place? Plutôt une des places selon l’information à publier.

 

Pierre Bellerose

Ancien et moderne

Non, maintenant c’est Facebook!!

 

Jérome Paradis

Je crois que oui. Surtout sur un blogue qui a beaucoup de trafic.

 

Louise Desjardins

Sans doute pour faire des tests de marché auprès de certaines clientèles cibles qui fréquentent les blogues. S’ils s’amusent à faire du marketing viral par la suite c’est encore mieux!

 

Alain K3

k3blogue.com

Oui, se et seulement si le blogue en question est hyperconnecté ou connecté à des hyperconnectés… sinon faites des toiles avec vos primeurs.

 

Martin Lessard

zeroseconde.blogspot.com

Les primeurs qui ne demandent pas de validation ou d’autorisation trouvent dans les blogues le canal le plus efficace pour se répandre rapidement!

 

Philippe Martin

Nayezpaspeur

Je pense que oui, car les blogs sont organisés en réseau et il y a des informations qui circulent entre les blogues. Il arrive souvent que des blogues communiquent entre eux avant de publier une nouvelle.

 

Muriel Ide

blogueAMM

Oui, pour autant qu’on s’entende sur ce qu’est une primeur,,,

 

Katheline Jean-Pierre

Oui si un blogueur a l’exclusivité absolue d’une nouvelle, c’est possible de lancer une primeur. Si le blog a une longueur d’avance, soit quelques heures avant que le communiqué soit lancé, oui c’est possible. Par exemple, sans vouloir nommer personne, j’ai parfois donné la primeur à quelques blogueurs pour des lancements de produits québécois. Sur ce, venez au Zaperomontréal! 

Alexandre De Haan

www.6h17.be

Waw! Oui! Primeur : je travaille chez Emakina.com à partir de lundi prochain. Oui, nous déménageons en Belgique.

(…)

They are only one of the existing mediums. There is no holy grail in this. As in the social media, you have to go with the flow. Facebook is a great candidate right now. Will it be the flavour of the month? It si my impression that it is not. 

Guillaume Brunet

Guillaume Brunet.com

bloguemarketinginteractif.com

Le meilleur cadeau qu’on peut faire à un blogue c’est de lui donner une primeur. Il faut savoir que les blogues vous le rendrons au centuple. J’ai récemment lancé une primeur auprès des blogueurs et la visibilité médiatique a largement dépassé celle des autres médias.

Merci aux blogueurs et longue vie à la régie des blogues d’affaires.

Yannick Manuri

www.firstsight.ca/blog 

Certainement, Mais une primeur sans controverse est ennuyante.

D'ailleurs, je t’annonce une primeur, le lancement de ma propre agence de service conseil en publicité internet.

Espresso Interactif inc.

 

Michel Leblanc

De faire une primeur aux blogueurs n’antagonisera pas les médias traditionnels et fera un grand bout de chemin sur la toile. Alors, pourquoi s’en priver?

 

DÉSOLÉ DU RETARD DE MISE EN LIGNE

Yulbiz-Montréal, la réponse à la question du mois

Cette fois-ci, la question du mois nous vient de madame Lyne Bouchard, PDG de TechnoMontréal. Je n’y suis pour rien, ça vient vraiment d’elle. Alors que ceux qui trouvent la question d’à-propos (ou non) et reliée à des polémiques récentes, s’en prennent à cette gentille dame. Moi je l’aime bien la question…

Est-ce que la communauté de blogueurs de Montréal est prête à mettre Montréal sur la carte mondiale?
Voici donc les réponses de certains des gens présents.

Lire la suite…