Plaidoyer pour le budget perpétuel

C’est dans le récent document de Harvard Business Review des professeurs Péter Horvath et Ralf Sauter Why budgeting fails : One management system is not enough, que j’apprends l’existence du concept de budgétisation perpétuelle. On nous y explique pourquoi les méthodes de budgétisation traditionnelle réduisent l’efficacité des gestionnaires en les emprisonnant de chiffres qui ne tiennent souvent pas compte de la nature changeante des entreprises et des opportunités d’affaires qui apparaissent et dont ils ne peuvent profiter en étant prisonniers de leur prévision budgétaire fixe. La solution serait dans ce qu’ils appellent le « rolling Forecast » ou budget perpétuel.

The rolling forecast looks five quarters ahead – through the following year, plus one quarter – and is updated each quarter. On March 31, for example, you look at the remaining three quarters of the year and the next two quarters of the upcoming year. Rolling accomplishes two things: it gets managers away from their year-end focus, and it allows for targets to move as conditions change. That lets companies take advantage of unforeseen opportunities or shore up resources. It also forces less detail – another positive.
The rolling budget gets set based on the rolling forecast and additional resource allocation decisions.

C’est vraiment pas bête comme concept et vous pouvez obtenir Why budgeting fails : One management system is not enough gratuitement en échange de données à caractères personnelles.

De la connerie de 3wmarketing.ca

La nouvelle entreprise 3wmarketing.ca a fait une grosse connerie hier. C’est qu’ils ont mis en ligne un blogue et ont décidé de pomper les fils RSS de plusieurs bonzes du Web dont celui de votre un peu moins humble servante, Adviso Conseil (la boîte que j’ai jadis cofondée), le blogue de l’AMM, CanoëKlik, celui de Guillaume Brunet (mon ancien associé), Éric Baillargeon, Kaufman et bien d’autres encore.

Mais quelle était leur connerie?

Vous n’avez besoin de la permission de personne pour republier le fil RSS de quelqu’un. Cependant, si le fil RSS contient l’entièreté du contenu du billet (versus un fil tronqué qui ne contient que les premières lignes) et que vous mettez ça en ligne, vous devenez de facto, une personne qui contrevient aux droits d’auteurs. Contrevenir aux droits d’auteurs est passible de poursuites criminelles dans tous les pays. En tant qu’éditeur, vous avez un droit de citation, mais ce droit n’inclut pas l’entièreté d’un billet (à moins évidemment que l’auteur ne vous ai cédé par écrit ses droits au préalable). De plus (ceci n’est pas un avis juridique) le droit de citation doit inclure un contexte. Vous devez donc expliquer avant ou après, les circonstances qui vous inclinent à citer un passage. Pour contourner ce genre de situation, plusieurs éditeurs prennent le fil RSS d’un autre éditeur, mais ne gardent que les deux ou trois premières lignes de leurs billets et s’assurent de conserver les redirections et de citer convenablement les auteurs. De plus, il y a une différence entre être un blogueur personnel (comme le blogue que vous lisez présentement) et être un blogue associé à une corporation. Dans ce cas, vous faites une utilisation dite « commerciale » des contenus et vous devriez parler à votre avocat afin de comprendre comment la licence Creative Common qui stipule « pas d’utilisation commerciale » s’applique à vous.

Mon fil RSS est repris à la grandeur de la planète et j’en suis fort aise. Cependant, si les éditeurs qui le reprennent commettent le moindre des impairs et bafouent mon droit d’auteur, je deviens très très très maligne. Tellement, qu’hier, je me suis amusée à envoyer mes copains Twitter et Facebook, défigurer leur site de merde à la tronçonneuse avec l’aide de l’application Netdisaster.

Moins d’une heure après avoir pété ma coche, tous les contenus externes de ce nouveau blogue étaient retirés. Ce sont peut-être des imbéciles, mais au moins ils réagissent vite. Ce qui est inquiétant est qu’ils se présentent comme des experts du Web et que des entreprises qui n’y connaissent rien pourraient les engager et se mettre dans « le caca mou » avec des gens qui s’improvisent « experts ». C’est d’ailleurs un des gros problèmes du Web puisque quelqu’un qui a un cours de programmation HTML au CEGEP ou quelqu’un qui s’est tapé une Maîtrise Scientifique en commerce électronique sont tous deux des experts! Par contre, comme la M.Sc. commerce électronique est chapeautée par la faculté de droit de l’UdeM, par la Faculté des arts et des sciences, Département d’informatique et de recherche opérationnelle et par HEC Montréal, si vous employez l’un de ses finissants, vous serez assurés que celui-ci aura reçu une formation juridique appliquée aux affaires électroniques, qui sans en faire un avocat, l’éclairera sur des pratiques d’affaires respectant le droit. D’accord, je prêche là pour ma paroisse, mais néanmoins, ça fait une méchante différence!

Le Webcom-Montréal 2008 et le préWebcom

Ce sont les copains Michel Chioini et Claude Malaison qui organisent la 4e édition de l’événement Web 2.0 de l’année à Montréal, Webcom le 14 mai prochain. La veille, le 13 mai, un Yulbiz Webcom hors série permettra aux blogueurs d’affaires et aux gens d’affaires qui s’intéressent aux blogues de discuter dans une atmosphère détendue, avec les conférenciers vedettes de Webcom. Personnellement, j’ai hâte de revoir mes amis Fred Cavazza, Xavier Aucompte, Jon Husband, Stéphane Garneau et de rencontrer Bertrand Duperin. Plusieurs autres conférenciers de prestige, dont Bryan Eisenberg, Andrew McAfee, Scott Gavin et Pierre-Karl Péladeau pourraient aussi se joindre à nous, mais je n’ai pas encore de confirmation à cet effet. D’autres yulbizeurs réguliers tels que Martin Lessard, Guillaume Brunet, Geoffroi Garon, Alexandre Hénault ou Guillaume Bouchard seront aussi présentateur le lendemain et je reverrais peut-être avec plaisir les amis Pascale Guay, Michel Couture et Benoît Marcoux.

Les conférences et présentations discuteront de :

Marketing 2.0 • comportements des consommateurs • clics • influence du web 2.0 sur les marques • tendances d’utilisations des médias numériques • moteurs de recherche • études de cas • médias sociaux • Entreprise 2.0 • outils de collaboration • intranet 2.0 • nouveaux métiers • mémoire d’entreprise • différences avec la France  •  études de cas  • débats • Solutions 2.0

Qui sont tous des sujets dont je discute aussi dans ce blogue. Pour assister au Yulbiz-Webcom, vous n’avez qu’à vous présenter dès 18 :00hr au Café Méliès le 13 mai et pour participer à Webcom, inscrivez-vous ici.

Dévoilement

Ça me fait plaisir de faire la promo de Webcom puisque les organisateurs sont des potes, qu’ils m’offrent mon billet gratuit, qu’ils permettent l’organisation du Yulbiz spécial et que ça me fait plaisir de leur faire de la promo. De plus, je me souviens d’une tournée parisienne avec Claude Malaison. Je ne peux rien refuser à ce mec extrêmement sympathique…

MAJ

oui, oui, je sais, ce billet est une "Méga-liche" mais ça fait plaisir de faire plaisir aux autres…

Une thèse de doctorat sur la collaboration de masse

Via Wikinomics, j’apprends l’existence d’une première thèse de doctorat sur la collaboration de masse. Le document, Stigmergic Collaboration: A Theoretical Framework for Mass Collaboration, est évidemment disponible en ligne. Je ne l’ai pas encore lu au complet, mais j’y ai noté un concept que je ne connaissais pas, la stigmergie.

Dans Wikipedia
La stigmergie est une méthode de communication indirecte dans un environnement émergent auto-organisé, où les individus communiquent entre eux en modifiant leur environnement.
La stigmergie a d'abord été observée dans la nature – les fourmis communiquent en déposant des phéromones derrière elles, pour que d'autres fourmis puissent suivre la piste jusqu'à la nourriture ou la colonie suivant les besoins, ce qui constitue un système stigmergique. Des phénomènes similaires sont visibles parmi toutes les espèces eusociales comme les termites, qui utilisent des phéromones pour construire de grandes et complexes structures de terre à l'aide d'une simple règle décentralisée. Chaque termite ramasse un peu de boue autour de lui, y incorporant des phéromones, et la dépose par terre. Comme les termites sont attirés par l'odeur, ils déposent plus souvent leur paquet là où d'autres l'ont déjà déposé, ce qui forme des piliers, des arches, des tunnels et des chambres.

Lorsque je pourrais souffler un peu, c’est avec grand intérêt que je prendrais connaissance de cette thèse. Entretemps, voici le résumé de la recherche.

This thesis presents an application-oriented theoretical framework for generalised and specific collaborative contexts with a special focus on Internet-based mass collaboration. The proposed framework is informed by the author's many years of collaborative arts practice and the design, building and moderation of a number of online collaborative environments across a wide range of contexts and applications. The thesis provides transdisciplinary architecture for describing the underlying mechanisms that have enabled the emergence of mass collaboration and other activities associated with 'Web 2.0' by incorporating a collaboratively developed definition and general framework for collaboration and collective activity, as well as theories of swarm intelligence, stigmergy, and distributed cognition.
Accompanying this creative arts thesis is a DVD-Rom which includes offline versions of the three Internet based collaborative environments designed, built and implemented in accordance with the frameworks for digital stigmergy and mass collaboration developed in the written work. The creative works in conjunction with the written thesis help to explore and more rigorously define the collaborative process in general, while testing the theory that stigmergy is an inherent component of collaborative processes which incorporate collective material production.
Supported by a range of contemporary examples of Internet activity, including the accompanying creative works, it is found that stigmergy is a deeply rooted mechanism inherent in not only traditional material collaborative processes, but a range of emerging online practices which may be broadly categorised as digital stigmergic cooperation and collaboration. This latter class enables the extreme scaling seen in mass collaborative projects such as Wikipedia.org, open source software projects and the massive, multiplayer environment, Second Life. This scaling is achieved through a range of attributes which are examined, such as the provision of a localised site of individualistic engagement which reduces demands placed upon participants by the social negotiation of contributions while increasing capacity for direct and immediate creative participation via digital workspaces. Also examined are a range of cultural, economic and sociopolitical impacts which emerge as a direct result of mass collaboration's highly distributed, non-market based, peer-production processes, all of which are shown to have important implications for the further transformation of our contemporary information and media landscape.

L’adaptabilité de la force de travail

IBM vient de mettre en ligne une autre de ses excellentes études, The Global Human Capital Study 2008 (gratuit sur inscription). On y apprend comment les TI deviennent un outil stratégique au sein des entreprises et comment la fonction Ressource humaine sera au cœur de l’action des prochaines années. Pour être efficaces cependant, les entreprises devront développer une synergie entre chacune de leurs fonctions d’affaires, incluant les ressources humaines. J’ajouterais que de plus en plus, cette synergie entre les fonctions traditionnelles de l’entreprise sera déterminante à tous les niveaux et pas seulement pour la rétention du capital humain. Si je prends un domaine que je connais bien comme le web, j’observe que les entreprises qui sont réellement efficaces sur le web, sont celles qui ont su réellement faire de celui-ci, une priorité et un objectif alliant toutes les fonctions traditionnelles de l’entreprise…

Creating an adaptable workforce requires more than a series of HR programs. It starts with leadership – having the right people who have the skills and capabilities to develop and communicate a vision, provide structure and guidance and ultimately deliver business results. It requires the ability to identify experts and foster an environment where knowledge and experience travel beyond traditional organizational boundaries. It calls for a talent model that can help companies recruit, develop and retain valued segments of the employee population. It depends on an underlying backbone of data and information about the current and projected state of workforce performance, and the ability to apply that information to develop strategic insights and recommendations. The human resources organization, by itself, cannot be expected to shoulder this entire effort. True, the HR function needs to take a lead role in providing strategic guidance on workforce issues and designing human capital programs that can enhance workforce effectiveness.

However, the entire executive suite needs to play a role in improving workforce performance. This may involve providing functional expertise, taking joint responsibility for executing human capital programs or simply setting a positive example for employees within their organizations. Without this unified commitment, all bets are off.

The adaptable workforce is a precursor for future organizational success. The key to building that kind of workforce lies with the leadership of the organization, facilitated in large part by HR. If there was ever a time for the HR function to prove its strategic value and contribute to organizational performance and growth, it has arrived.

Outils statistiques Web, un comparatif est disponible

StoneTemple.com publie une étude exhaustive de différents engins de mesures statistiques Web. J’ai déjà expliquer les différences énormes entre les deux grandes classes d’outils statistiques Web, soit les outils de lecture de fichiers log et les témoins externes. idéalement ça vous prend les deux types d’outils. Mais lesquels choisir? Le 2007 Web Analytics Shootout – Final Report Partie 1 et partie 2 vous aideront certainement à vous en faire une idée. Disons simplement que GoogleAnalytics qui est gratuit, part avec une longueur d’avance. Le côté négatif de la chose est que le prix que vous paierez est de laisser Google savoir presque tout ce qui se passe sur votre site. Dans certains cas (particulièrement pour certaines grandes entreprises) ça peut-être gênant, voire nuisible. Surtout si vous êtes un média qui est en quelque sorte, compétitif de Google…

Via innovationweb

Un livre blanc sur le CRM

Le CRM (Customer relation management) ou la GRC (Gestion de la relation client comme on dit chez nous), est une démarche d’affaire essentielle qui permet de se rendre à l’ARC (l’animation de la relation client) chez les entreprises les plus innovantes. Un guide gratuit, complet et ne requérant pas d’inscription est rendu disponible par l’EBG (Electronic Business Group) avec la participation d’Orange Business Services, SAS France et Teletech International. Il s’agit de Cher Client (PDF) découvert chez Christophe Brasseur.

Voici la préface, pour vous mettre en appétit…

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Primeur : Les médias sociaux et les Inc. 500

Déjà en juillet dernier, je vous faisais part d’une étude de la The University of Massachusetts Dartmouth’s Center for Marketing Research, faisant état des clefs du succès des blogues d’affaires. La titulaire du centre de recherche, madame Nora Ganim Barnes, Ph. D, innove de nouveau en rendant disponible une nouvelle étude qui paraîtra demain. Cette étude, The Hype is Real: Social Media Invades the Inc. 500(PDF), est disponible ici en primeur.

On y apprend entre autres …

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Le futur de la télévison mobile

Nokia a demandé à la London School of Economics d’examiner les répercussions de la télévision mobile. Ce rapport, intitulé, This box was made for walking (PDF), met en lumière les bouleversements qui guettent la télé pour son adaptation au mobile.

Voici quelques faits saillants:

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Linux vs Windows…selon Harvard

L’Université de Harvard a produit un article qui traite du débat qui sévit entre Windows et Linux. Chaque système d’exploitation y est savamment étudié avec ses forces et faiblesses respectives. L’article propose notamment des stratégies pratiques que les propriétaires devraient utiliser pour favoriser l’adoption étendue de leurts logiciels. Microsoft doit notamment jouer sur les notions de peur; ce qu’elle fait déjà amplement!!

Pour un résumé, consulter l’article qui suit : Windows will beat Linux threat, say academics.