Usage des médias sociaux par industries, emplois, villes et entreprises américaines

C’est la firme américaine Netprospex qui rend disponible l’intéressante étude Fall 2010 Social Business Report, A comprehensive look at the use of social media by business people across the US (PDF) et qui me fait être jalousie qu’une analyse semblable ne soit pas disponible de ce côté de la frontière. J’ai tout de même l’intuition que quoique nous soyons grandement en retard sur les zaméricains quant à la rapidité d’adoption des médias sociaux dans nos industries, les proportions que nous trouvons chez eux, sont probablement semblables aux nôtres. Voici donc le classement des différents joueurs industriels par l’utilisation de leurs employés, des médias sociaux (ce qu’ils appellent le Net Prospex Social Index (NPSI)).

SOCIAL INDUSTRY RANKING
We first grouped employees into industry categories based on the industry of the company they work for, then took the average NPSI of the overall industry. Over 2 million contacts were analyzed out of the NetProspex business contact database.

Rank Industry NPSI
1 Search Engines – Online Portals 98.74
2 Advertising & Marketing 63.93
3 Banking 63.44
4 Traditional Media (TV, Radio, Newspapers, Magazines) 55.11
5 Toys & Games 52.83
6 HR and Recruiting 52.66
7 IT 51.71
8 Software 47.07
9 Consumer Electronics 46.14
10 Retail Apparel 39.56
11 Credit Cards & Transaction Processing 39.27
12 Flowers 37.02
13 Telecommunications 36.73
14 Travel & Tourism 36.18
15 Cleaning Products 32.60
16 Department Stores & Superstores 32.52
17 Gambling & Gaming 30.78
18 Home Appliances 28.77
19 Biotechnology 27.10
20 Music 27.04
21 Airlines & Aviation 27.01
22 Beauty Care 25.68
23 Jewelry 23.36
24 Pet Products 23.05
25 Pharmaceuticals 22.83
26 Food & Beverage Brands 22.55
27 Amusement Parks & Attractions 22.36
28 Real Estate 21.83
29 Sporting & Recreational Equipment 21.23
30 Translation & Linguistic Services 20.61
31 Fitness & Dance Facilities 20.24
32 Medical Devices & Equipment 19.95
33 Photographic & Optical Equipment 19.43
34 Tobacco 17.50
35 Energy & Power 17.41
36 Auctions 17.35
37 Law Firms & Legal Services 17.30
38 Restaurants 17.26
39 Security Products & Services 17.25
40 Sports Teams & Leagues 15.67
41 Automobile 15.52
42 Insurance 15.30
43 Debt Collection 15.21
44 Hair Salons 15.19
45 Architecture, Engineering & Design 14.31
46 Museums & Art Galleries 14.27
47 Zoos & National Parks 13.96
48 Trucking, Moving & Storage 13.60
49 Laundry & Dry Cleaning Services 12.78
50 Funeral Homes & Funeral-Related Services 12.09

Quelques observations de NetProspex (traduction libre):

  • Les engins de recherches et les portails sont les plus actifs
  • Le secteur bancaire est plus actif sur les médias sociaux que les médias traditionnels
  • Le seul secteur « cols bleus » à faire la liste est l’industrie du déménagement et de l’entreposage
  • Les fabricants de tabac sont ceux qui ont le moins d’employés qui sont sur Twitter
  • Étrangement le secteur des jeux et jouets est plus actif sur les médias sociaux que celui des produits électroniques (#9), des détaillants mode (#10) et des bijouteries (#23)
  • Les parcs d’amusements (#28sont plus efficaces que les musés, les galeries (#47 et les zoos et parcs nationaux (#48)
  • Les technologies de l’information (#8) devancent l’industrie logicielle (#9)
  • Les maisons mortuaires ne twittent pas et ont le plus bas score de toutes les industries
  • L’industrie du voyage a près du double de fans Facebook que celle de la restauration
  • Le secteur médical est absent du classement et avait moins de la moitié du score du top 50

Notes personnelle

Cette étude est très intéressante puisqu’elle dresse un portrait sectoriel de l’utilisation du Web 2.0. Elle est aussi lumineuse lorsqu’on la met en relation avec l’autre indice du WebAward qui lui classe les sites Web 1.0 de ces mêmes secteurs industriels. L’étude de NetProspex offre aussi un classement par ville, par entreprise et par type d’emploi (voir le tableau plus bas).

90% des entreprises canadiennes utilisent les médias sociaux = bullshit

Un sondage de Léger Marketing, commandité par SAS titrait dernièrement Quatre-vingt-dix pour cent des entreprises canadiennes utilisent les médias sociaux avec le sous-titre Plus de cadres du secteur public que du privé affirment qu’il s’agit du principal outil de communication avec le public.
Une journaliste de Radio-Canada, Marjorie April me téléphone donc pour discuter de ce sondage. Comme je lui démontre que c’est de la « bullshit » (de la grosse merde pour les potes d’outre-Atlantique), et que c’est une fille intelligente, elle fait tout de même son topo, mais nous parlons plutôt de comment certaines entreprises canadiennes s’en servent intelligemment. Mais si nous revenons au communiqué de presse « trop sexy pour être vrai », nous comprenons que le titre est l’addition de ce constat :

Un cadre sur six considère que les médias sociaux constituent le principal moyen dont leur organisation dispose pour attirer l’attention du public sur leur marque; tandis que 31 % affirment que ceux-ci jouent un rôle de premier plan et 43 %, un rôle limité

Ce qui est censé faire 90% des entreprises canadiennes. Allô la terre? Tout d’abord, ces chiffres parlent de « cadres » et non d’entreprises. Ensuite, si je dis que les médias sociaux « jouent un rôle limité », par quelle extrapolation fallacieuse suis-je en train de dire que je les utilise? C’est un peu comme de dire que je suis chrétienne et qu’on titre que je vais à la messe.

RDI Économie, L’état du Web 2010 au Québec et la Netiquette

Hier soir j’ai encore eu le plaisir et l’honneur d’être invitée sur le plateau de l’excellent Gérald Fillion, à son émission à RDI En direct sur l’économie. Nous nous retrouvions pour parler du plus récent sondage du CEFRIO/Leger Marketing : Enquête NETendances 2009 – Les Québécois passent à la mobilité « intelligente ». J’y discute des chiffres très positifs présentés dans le sondage, mais aussi des chiffres qui n’y sont pas et qui font état de notre « haute vitesse » qui s’y on la compare au reste du monde, est plutôt très lente, et des entreprises québécoises qui tirent de la patte en matière d’adoption des technologies (tel que révélé dans l’étude du CEFIO NetPME) et de notre économie numérique qui chaque mois, voit de 30 à 60% des dépenses en ligne, sortir du pays.


Gérald Fillion – Le web en 2010
envoyé par radio-canada. – L'info video en direct.

Le communiqué du CEFRIO
Autres billets sur le sujet
Les sites web des entreprises québécoises sont d’une désuétude…

Les achats en ligne des Québécois qui sont faits hors du pays de 30 à 60% chaque mois

Moins de 10% du vol d’identité vient de l’internet

Par ailleurs, ce matin j’étais avec la très gentille Isabelle Maréchal au 98.5FM pour discuter de Netiquette.

Entrevue avec Isabelle Maréchal à propos de la Netiquete

Conférencière : Les médias sociaux, une perspective socio-démo-marketing

Hier soir j’étais à l’université de Sherbrooke (campus Longueuil) à titre de conférencière pour le cours de 2e cycle Communication et commerce électronique de Simon Rivard. Simon est en ancien client et un ami et je lui en dois une couple de faveurs étant donné sa grande gentillesse et plusieurs services qu’il m’a rendus. C’est donc avec grand plaisir et étonnement que j’ai rencontré son groupe d’élèves. Ils étaient d’une sagesse et d’une attention qui m’impressionne encore. C’est que j’ai encore en souvenir d’avoir été sur les bancs d’écoles lors de mon bac à l’Université Laval et d’avoir été très turbulente. Je me souviens aussi de mon passage à HEC Montréal/Université de Montréal lors de ma M.Sc. commerce électronique et de ce cours du jeudi soir qui avait lieu juste après le 5 à 7 assez bien arrosé. Les temps changent et contrairement à ce que peuvent dire bien des gens, les nouveaux étudiants sont sages, curieux, intéressés et participatifs. Voici donc la présentation PowerPoint que j’y ai faite…

Modification des stratégies et dépenses des détaillants en ligne américains en prévision des dépenses des fêtes

C’est en lisant la dernière infolettre de eMarketer Evaluating E-Tailer Holiday Strategy, et en mettant ça en relation avec mon dernier billet Les sites web des entreprises québécoises sont d’une désuétude… , que je peux, avec tristesse, mesurer le fossé qui sépare nos entreprises des détaillants américains (gros soupir). D’un autre côté, je me dis que je vais encore avoir de l’emploi pour bien des années à venir.
Nos entreprises sont donc « poche » pour ce qui est du Web 1.0. Les détaillants en ligne américains quant à eux, expérimentent déjà avec le Web 2.0 comme le montre allègrement le graphique ci-joint. Ils sont cependant encore frileux (récession oblige) et dépendent encore massivement des infolettres commerciales. eMarketer révèle aussi que plusieurs n’ont pas encore compris que les internautes n’arrivent plus à la page principale, mais plutôt sur des pages plus profondes d’un site Web, étant donné qu’ils arrivent des moteurs de recherches. Les détaillants doivent donc considérer chaque page comme étant potentiellement une page d’accueil.

(…)Shop.org found that 100% of online retailers surveyed planned e-mail marketing efforts to house lists this holiday season, and nearly 97% would do paid and organic search marketing activities. Social media usage was increasing at a higher rate, but from a smaller base.
(…)Kevin Ertell, vice president, retail strategy of ForeSee Results, warned eMarketer about such problems.
“Less and less people go to the homepages,” Mr. Ertell explained in an interview. “They’re going deeper into the site, because they started their shopping experience at Google and not at JCPenney or Sears. They’re letting Google lead them to what they’re looking for.”
That means retailers should design those landing pages with appropriate, campaign-related copy—and make sure important marketing messages appear on every page of an e-commerce site, not just the homepage.

Changement dans l’utilisation de tactiques marketings spécifiques des détaillants en ligne américains, pour la période des fêtes, sept oct 2009 (% des répondants)

Changement dans l’utilisation de tactiques marketings spécifiques des détaillants en ligne américains, pour la période des fêtes, sept oct 2009 (% des répondants)

Vivement le « mix marketing » incluant le « mix media » et la « convergence marketing »

Petite mise au point. Je suis décidément pro marketing Internet et pro médias sociaux. Ça ne veut cependant pas dire que je sois anti-pub traditionnelle et anti-relations publiques. Ces secteurs d’activités traditionnels sont en crise certes, mais ils sont toujours une pertinence (j’en parlais dans mon billet Le dilemme des gestionnaires en marketing). D’ailleurs, ils en auront toujours une. La différence sera dans le poids qu’ils auront dans le « mix media » qui demeurera indispensable. Plus le temps va avancer, plus le pourcentage des dépenses accordées à chaque média va varier, en fonction des objectifs d’affaires qui sous-tendent une opération marketing ou de relations publiques. Je suis aussi une promotrice de la convergence médiatique et de son corolaire, la convergence marketing. Plus les canaux de communications (marketing ou médiatiques) sont intégrés et plus on se sert de l’un pour pousser vers l’autre et que l’on mesure ce que l’on fait, plus les résultats seront pertinents. Nous devrons aussi utiliser le levier des médias sociaux pour augmenter et monitorer ces résultats…

Mix media (via définitions-marketing.com)

Optimisation du choix des médias utilisés pour une campagne publicitaire. Le choix se fait à partir des caractéristiques des médias (puissance, coûts, capacité de ciblage, efficacité publicitaire, cadre juridique…) et de leur capacité à répondre au meilleur coût aux objectifs de la campagne. Un mix media joue également sur les complémentarités et synergies qui existent entre différents médias.

Mix-marketing (via Wikipedia)

Le marketing-mix étendu
Même si le modèle “4P” est une répartition arbitraire de l’analyse marketing, certains auteurs ajoutent d’autres dimensions comme le Client ou encore plus récemment le “P” de participation issus des techniques du Web 2.0 et plus particulièrement du Marketing 2.0. Des critiques sont aussi émises par d’autres experts qui considèrent que certains points de ce modèle ne concernent que les produits et services pour particuliers. (…)

La convergence des médias (pour comprendre ce que sera la convergence marketing)
Chez The Economist

Je vous invite à relire Le futur du marketing et de la pub

Les médias sociaux : la révolution est à nos portes

Les informations de qualité à propos du phénomène de l’heure (quoique ça fait déjà quelques années que j’en parle): les médias sociaux, se font légion. Ainsi, c’est sur les blogues de Katheline Jean-Pierre et Vincent Abry, que j’ai pris connaissance de l’excellente présentation de Karl Fisher : Social Media Revolution.
Quelques-unes de ses perles (traduites ici librement pour vous)

• 96% des Generation Y sont sur les médias sociaux
• Les médias sociaux remplacent désormais la pornographie comme activité #1 du Web
• 80% des entreprises utilisent LinkedIn comme source primaire de recrutement
• Boston College ne fournit plus d’adresse de courriel aux nouveaux étudiants puisque les gens de la génération Y et Z considèrent le courriel comme dépassé
• 25% des résultats de recherche des 20 plus grandes marques mondiales sont liés aux médias sociaux
• 35% des ventes d’Amazon sont maintenant sur Kindle
• Nous ne cherchons plus pour les nouvelles, les nouvelles nous trouvent (via les copains des médias sociaux et ce sera la même chose pour les produits et services)
• Toutes les sources de ces citations peuvent aussi être trouvées sur Socialnomics

Ces différentes informations sont aussi recoupées dans la dernière présentation de Universal McCann Power to the People, social media Tracker (déniché chez Éric Baillargeon).

View more documents from Olivier.mermet.

Par ailleurs, on apprend aussi (via un twitt de Benoît Grenier) dans le rapport 2009 Digital readiness report Essential Online Public Relations and Marketing Skills que pour les grandes entreprises de PR mondiales, les habiletés médias sociaux sont maintenant aussi importantes que les habiletés de PR traditionnelles :

When searching for prospective candidates, knowledge of social media is almost as important as traditional media relations skills.
• Among those responsible for hiring PR and marketing employees, 82% of respondents said mainstream media relations expertise was either important or very important. But over 80% said knowledge of social networks is either important or very important. Nearly 77% said knowledge of blogging, podcasting and RSS is either important or very important. And almost 72% said an understanding of micro-blogging services like Twitter are either important or very important.
• Other new media communications skills that hiring decision makers found important or very important are search engine optimization (62%), email outreach (56%), web content management (52%) and social bookmarking (51%).
• Hiring decision makers recognize the importance of social media in organizational communications. To meet the needs of internal and external communications today’s organizations, public relations or marketing job seekers need to develop a comprehensive portfolio of digital communications skills.
• 18% of hiring decision makers have no interest at all in traditional public relations skills, signalling a shift from a mainstream media relations-focused approach.

Les médias sociaux sont-ils toujours une mode? Peut-être bien que oui, mais contrairement à Pepsi qui fait maintenant la promotion de son Twitter sur ses canettes (via un twitt de Mickael Bentz), encore trop d’entreprises ne sont pas à la mode…

Vous aimerez peut-être aussi lire ou relire mon billet : Planifier une stratégie médias sociaux, visiter ma catégorie Médias sociaux ou encore prendre rendez-vous avec moi pour une consultation ou une conférence spécifique à ce sujet (hehehe)

MAJ
Petit rappel historique, l’ancêtre des médias sociaux s’appelait les e-communautés. J’en parlais en 2005 Les e-communautés pour répondre à des objectifs d’affaires.

Le Canada est le tiers-monde des technos usager

C’est un article de Canoë haute vitesse Les Canadiens paient plus et obtiennent moins, qui remet à l’ordre du jour le retard du Canada en matière de technologie de l’information, de Web et de commerce électronique. On peut y lire :

Les Canadiens paient de 3,85 à 110,51$ US par megabit offert, la troisième pire échelle de prix. Les seuls pays qui font pire sont le Mexique et la Finlande.
Le prix moyen pour un megabit par seconde est de 12$ US dans l’ensemble de l’OCDE. La meilleure offre se trouve en Corée du Sud, où le megabit le plus cher se situe à 4,48$ US.
Le Canada fait aussi piètre figure en ce qui concerne la vitesse de téléchargement maximale dont profitent vraiment les abonnés. La moyenne est de 6,6 megaoctets par seconde, la cinquième pire de toutes. La Turquie se trouve dans les bas fonds avec 3,3 Mo. Le «trophée Speedy Gonzales» revient au Japon, où la moyenne est de… 92,8 Mo par seconde.

et comme le fait remarquer à juste titre sur un Twitt, Reda :

on pourrait rajouter à ça la téléphonie/cellulaire et la télé. On est une putaine de vache à lait pour ces cies.

En effet, les enregistreurs numériques personnels que nous offrent Bell Canada et Vidéotron sont des appareils de moyen ou bas de gamme et les téléphones cellulaires que nous avons ici sont du même ordre et à des prix exorbitants. En plus, étant donné la guerre de standards de téléphonie que se font nos entreprises de cellulaires, l’innovation des applications cellulaires se fait pour d’autres consommateurs ailleurs dans le monde étant donné qu’ici, le marché est fragmenté et plus d’être lilliputien.

C’est bien d’avoir le mot innovation dans nos discours politiques, ce serait mieux d’avoir des infrastructures et des prix à la consommation qui permettent réellement de la développer…

L’étude payante de l’OCDE, Broadband Growth and Policies in OECD Countries.

De bonnes nouvelles pour les médias sociaux

Dans un récent article d’eMarketer What Ad Agency Clients Think, on apprend que :

Almost one-third of clients increased their commitment to search engine optimization, while 56% and 28% did the same for social media and online display, respectively.
“If you don’t have a good grasp of new media, you had better get on it,” recommended RSW analysts in the report.
The main reasons clients left agencies were lack of fresh ideas (73%) and the need to cut costs (44%).
The report recommended that agencies ask themselves: “What insights, ideas, creative solutions can you bring to the client’s table that others can’t?”

Les recommandations d’eMarketer paraissent concorder avec celles que j’ai faites dans mon billet The proof is in the pudding :

Si j’étais une entreprise qui veut faire de l’acquisition de clients sur le Web, je songerais peut-être à une approche médias sociaux et blogue plutôt que site Flash…

Je vous suggère de regarder le tableau suivant, faisant état des changements de dépenses des gestionnaires marketing américains. Disons que, sans doute d’ici quelques années, cette tendance apparaîtra aussi ici pour les entreprises moins innovantes. Mais déjà, celles qui le sont un peu plus, commencent sérieusement à réfléchir aux questions qu’apportent les médias sociaux.

D’ailleurs, dans CIOZone, l’article Social Media Mania tente justement de répondre aux « peurs » qu’évoquent souvent les CTO afin de restreindre l’accès de leurs employés à ces fameux réseaux.

Studies show that many companies have been hesitant to allow their workers to engage in social media because of security and legal concerns, fear of embarrassing or brand-damaging remarks leaking out, or simply seeing little value in social media.
However, if social media proponents are correct, CIOs who ignore or fight against the rise of social media will hurt their organizations, causing them to fall behind the curve, miss crucial opportunities, fail to shape and defend their brands, and suffer the competitive consequences. (…)
“For companies, resistance to social media is futile. Millions of people are creating content for the social Web. Your competitors are already there. Your customers have been there for a long time. If your business isn’t putting itself out there, it ought to be.”

Pour ne rien faire, outre le manque de connaissance des médias sociaux (mais il y a de très bons consultants spécialisés là-dedans comme moi, par exemple), vous pouvez toujours invoquer la crise économique qui restreint le pouvoir de dépenser des organisations. À ce propos, le document  The Coming Change in Social Media Business Applications , separating the Biz from the Buzz (PDF), argumente qu’au contraire, c’est justement le meilleur moment de plonger :

As organizations invest in social media programs, incorporating this shift into the plans should be considered a high priority.
Skeptics might say that a more customer-centric approach is natural in a recession when business is scarce. But a recession is not just a time of slow sales. More significantly, it is also a time when the pace of change accelerates, and the competitive landscape of industries is reshaped.

Les médias sociaux vont-ils remplacer Google?

Les médias sociaux vont-ils remplacer Google? C’est une question qui devient de plus en plus FONDAMENTALE pour les stratèges internet et surtout, leurs clients. Déjà, il y a quelques temps de ça, j’observais ce changement de paradigme dans mes billets :
Twitter et Facebook, de bons générateurs de trafic
De l’importance d’une saine présence Web incluant les médias sociaux
Pourquoi ça va vous prendre un gestionnaire des médias sociaux

Les blogues ont de l’influence et les médias sociaux de la portée

Que les médias sociaux deviennent une source majeure de trafic Web et surtout de trafic qualifié! C’est en gros ce que viennent aussi confirmer des bonzes du Web. Ainsi, chez Fathom SEO, Google Search Options or MS Bing, Blended Search is the Next Big Thing on peut lire :

Interesting, of course. But the real reason to pay attention to these developments is the way they both make it obvious that to be most visible on either engine, you will need to create content in many different media and distribute it.

Both engines allow searchers to ‘slice and dice’ or refine their queries by video, images, timeliness or medium. Google Search Options specifically calls out videos, images, forums and review sites as ways to sort. Bing lists images, videos, shopping, news, maps and travel as areas to explore.

Ce qu’il entend par Blended search = être sur différents médias = utiliser les médias sociaux.
Puis Darren Barefoot fait une petite expérience qu’il explique dans son billet What is the average clickthrough rate on twitter? Son analyse finale révèle que :

To get the average clickthrough rate, I just divide the total number of clicks reported (1656) by the total number of followers reported (46973). That gives us a rate of 3.5%. This means that, on average, a link shared on Twitter will be clicked by 3.5% of your followers.

Un CTR de 3.5% est un peu supérieur à une campagne Adwords de Google que l’on considère généralement correcte à 3% et de beaucoup supérieure à une campagne bannière qui elle tourne autour de 0.25%. C’est donc un maudit bon score. La cerise sur le sundae nous vient de baekdal.com, Is Social Taking over Google? et des deux tableaux qui suivent et que je peux confirmer moi-même dans mes propres stats.

Merci d’ailleurs aux twittereurs @mrboo, @TechCrunch, @robinwauters,@Yashou et @martinlessard qui m’ont mise sur ces pistes et non, ce n’est pas Google, qui m’a aidée à trouver ces contenus fabuleux. Et vous, vous attendez quoi encore avant de comprendre le « shift » fondamental que nous vivons?

http://www.baekdal.com/articles/Management/google-social-shift/

http://www.baekdal.com/articles/Management/google-social-shift/

http://www.baekdal.com/articles/Management/google-social-shift/