Sur Google, ce que les gens cherchent le plus versus vos pages ou sections les plus fréquentées

Si vous voulez savoir ce que les gens cherchent le plus sur Google en lien à votre marque, faites une recherche avec celle-ci sur Google et regardez bien les suggestions que Google vous fera apparaître sous la boîte de recherche. Ainsi, pour une recherche avec Michelle Blanc, vous verrez apparaître les suggestions :

Ce sera les recherches les plus fréquentes que les internautes font dans le fameux moteur de recherche, en fonction de la localisation de la recherche. Par exemple, l’image que vous voyez plus bas, a été faite ce matin dans Google Canada, francophone. Si vous faites cette même recherche à partir de la France, les résultats seront différents.

Vous remarquerez aussi qu’en dessous des résultats qu’on propose, si vous êtes bien référencé, l’URL de votre propriété, apparaît avec plusieurs pages ou catégories qui sont proposées. Ces propositions sont en fait les éléments d’un site, qui sont les plus visités selon Google. Ces deux constats peuvent être d’une grande utilité afin de déterminer et d’ajuster une politique éditoriale, de déterminer les pages ou section les plus importante d’un site, mais aussi de faire prendre conscience de quels éléments on ajoute à votre brand lors d’une recherche. Si vous utilisez ça pour faire une analyse comparative des marques de la compétition ou dans un processus de veille de votre marque, des fois vous pourriez avoir d’étranges surprises…

Comment faire une liste de blogueurs et de twittereurs à inviter à vos événements de presse?

C’est une question qui m’est souvent posée par mes clients et qui l’a été aussi après que j’eu dévoilé en avoir fait une pour mon client Zoofest :

Termine une liste de blogueurs et twittereurs qui seront invités par Zoofest. Si vous recevez une invitation soyez pas surpris…

Tout d’abord, vous devez identifier la niche à laquelle vous vous attaquez. Supposons que ce soit la niche marketing internet. Identifiez qui sont les gros joueurs que vous connaissez déjà (c’est votre niche après tout) ou encore utilisez des listages de blogueurs par catégorie comme Toutlemondeenblogue ou Wikio. Le premier blogueur sur cette liste aura très probablement un défileur (ou encore une liste d’amis aussi apellé “blogroll”). Ce seront des gens à considérer. Vous pouvez aussi faire une recherche dans Google ou googleblog, avec les mots-clés que vous jugez opportun et vous suivez les blogueurs de défileur en défileur. Vous devriez idéalement avoir aussi une idée de l’auditoire de ces blogueurs. Les listages comme Wikio ou Toutlemondeenblogue vous donnent déjà une bonne idée de ça. Mais vous pourriez aussi vous servir de sites comme Alexa ou Wookank pour valider qu’ils aient un certain auditoire. Comme vous devriez déjà avoir une idée de votre propre trafic, en comparant les résultats de votre site à ceux des blogueurs, vous devriez avoir un ordre de grandeur adéquat. Quoi que si vous travaillez pour une firme de communication traditionnelle et que votre site est fait en Flash, cette comparaison pourra être très désavantageuse tel que je l’ai déjà démontré dans mes billets the proof is in the pudding I et II. Assurez-vous aussi que ces blogueurs sont dans votre zone géographique ou encore qu’ils pourront ou voudrons se déplacer pour entendre ce que vous pourriez avoir à leur dire. J’ai déjà « bitchez » après ces relationnistes de Paris qui ne cessent de m’emmerder avec leurs lancements, alors que je suis à Montréal. N’oubliez pas non plus, dans votre communiqué de presse, d’agir tel que je le suggérais dans mon billet Communiqués de presse optimisés et

Afin d’être réellement efficace dans vos communications aux blogueurs, vous devriez écrire un courriel personnalisé à chacun d’eux. Au préalable, prenez le temps de lire leurs billets précédents pour trouver l’angle communicationnel que vous leur présenterez. N’incluez pas votre communiqué à ce courriel, mais indiquez l’hyperlien ou le blogueur pourra le trouver.

Pour Twitter, c’est un peu le même processus de butinage de Twittereur à twittereur et cela se fait entre autres à partir des listes dont plusieurs twittereurs font parties et qui sont souvent classées par catégorie descriptives. Vous pouvez encore utiliser des outils comme Twitter.grader, Twopcharts ou une panoplie d’autres outils twitteriens et vous en avez une liste assez impressionnante chez Twitdom. Vous ne devriez sans doute pas négligé non plus un outil comme l’engin de recherche interne de twitter, puisque sous l’onglet « avancé » vous pourrez chercher des twittereurs par mots-clés et par distance en kilomètres d’un lieu géographique. Vous devrez valider dans tout les cas, que ces gens peuvent avoir un intérêt pour votre événement de RP, vous devrez les rejoindre par messagerie directe interne de Twitter (ce qui implique qu’ils doivent vous suivre) ou par l’adresse de courriel du site Web qu’ils mettent dans leur description ou encore par message public en dernier recours.
P.-S. Mon Némésis Simon Jodoin, juste après que j’eu envoyé le twitt qui est mentionné plus haut, lança sur Twitter :

Marcher=marcheur. Parler=parleur. Mentir=menteur. Danser=danseur. Skier=Skieur. Patiner=patineur. Fait que : Tweeter=tweeteur. #RéveilleBon

Je répondrais à ça que j’utilise Twittereur parce que le mot twitteur est trop proche de twitter pour qu’on voie réellement la différence, parce que la beauté avec les nouvelles expressions issues des nouvelles technologies est qu’elles permettent justement une certaine fantaisie et parce que moi ça me tente de dire twittereur et que de toute manière, l’Office de la langue française quant à elle, préfère microblogueur…

The proof is in the pudding II

Pour faire suite à mon précédent billet The proof is in the pudding, où je m’amusais à comparer diverses statistiques de mon site à celles de grosses boîtes web du Québec et ayant découvert l’outil d’évaluation monétaire d’un site Web http://bizinformation.org . j’aimerais compléter ici la valeur que donne cet outil aux sites de ces entreprises qui elles-mêmes, vendent souvent des sites à leurs clients pour plusieurs centaines de milliers ou même, millions de dollars.

Fjordinteractif.com valeur de $6,181.70 (US)

marketel.com valeur de $13,286.90 (US)

sidlee.com valeur de $103,842.80 (US)

Nurun.com valeur de $146,412.20 (US)

Michelleblanc.com valeur de $255,204.83 (US)

Comme le dit l’expression américaine: Makes me go hummmmmmmmmmmmmm…?

MAJ
Je me confesse. Je suis juste un petit peu baveuse…

Comparatif par industrie de l’efficacité des sites Web

À chaque année, j’aime bien prendre connaissance du Internet Standards Assessment Report (PDF) et observer à quel point certaines industries sont efficaces sur le Web tandis que d’autres, sont vraiment médiocres. C’est ainsi qu’année après année (comme je le disais lors de ma conférence sur l’avenir des médias) je suis surprise d’observer que des industries qui devraient être très efficaces en ligne, comme les journaux en ligne ou les relations publiques, sont plus poches, que l’industrie de la construction, ce qui me semble encore inconcevable. Mais enfin, le ISAR comme on l’appelle, se décrit comme suit :

Our data is taken from a dozen years of judging Web sites during our annual WebAward competition. Since 1997, we have used a quantitative methodology that, over time, has allowed us to establish clear benchmarks for a significant number of industries. Our judges have reviewed 15,017 sites to date which is the basis for this report.
(…)
Entries are judged on the following seven criteria on a scale of 0-10 points:
o Design
o Innovation
o Content
o Technology
o Interactivity
o Copywriting
o Ease of use
LES RÉSULTATS

Industry Overall
Movie 8.29
TV 8.27
Entertainment 8.17
Electronics 8.13
Political 8.11
Beverage 8.07
Computer: Hardware 8.03
Media 8.03
Leisure 7.94
Music 7.94
Automobile 7.87
Food Industry 7.84
Sports 7.80
Technology 7.79
Catalog 7.74
Events 7.74
Game Site 7.71
Consumer Goods 7.69
Family 7.69
Travel 7.67
Architecture 7.67
Fashion 7.67
Application Service Provider 7.64
Consulting 7.64
Advocacy 7.61
Hotel and Lodging 7.61
Retail 7.60
Investment 7.59
Regional 7.59
Diversified Business 7.59
Design 7.56
Other 7.54
Portal 7.54
Online Community 7.53
Bank 7.49
Pharmaceuticals 7.47
Arts 7.46
Mutual Fund 7.44
E-Zine 7.44
Financial Services 7.43
Toy & Hobby 7.43
Airline 7.41
Biotechnology 7.41
Energy 7.41
Interactive Services 7.39
General Interest 7.37
Average 7.37
Marketing 7.36
Medical 7.36
Advertising 7.34
Telecommunication 7.34
Shopping 7.31
Broadcasting 7.29
Health Care 7.29
B2B 7.27
Transportation 7.27
Non-Profit 7.26
Healthcare Provider 7.26
Photography 7.24
Publishing 7.24
Magazine 7.23
Manufacturing 7.21
Directory or Search Engine 7.20
News 7.20
Internet Service Provider 7.19
Construction 7.19
Computer: Software 7.16
Employment 7.16
School 7.16
Intranet 7.14
Public Relations 7.13
Insurance 7.11
Professional Services 7.11
Radio 7.11
Real Estate 7.09
Computer: Retailer 7.07
Education 7.07
Blog 7.04
International Business 7.04
Military 7.04
Restaurant 7.04
University 7.03
Small Business 7.01
Credit Union 7.00
Associations 6.99
Newspaper 6.97
Investor Relations 6.94
Medical Equipment 6.90
Home Building 6.87
Information Services 6.87
Government 6.86
Email 6.71
Faith-based 6.61
Legal 6.54
Auction 6.46
Institutional Services 5.77

Obstination à propos de la crédibilité des sources et de Twitter

Il m’arrive de reprendre des commentaires de ce blogue et d’en faire des billets. C’est la 2e fois que j’ai une obstination avec Marc Desjardins que je juge pertinente au point d’en faire un billet. À quand ton blogue cher Marc?
Comme suite à mon billet La question de la crédibilité des sources, voici le fil de notre discussion :

Marc Desjardins

Ta démonstration, par contre, prouve qu’à certains égards, Twitter n’est absolument pas novateur et original, particulièrement en ce qui a trait, justement, à l’accès au scoop pour le journaliste. Il n’est, ni plus ni moins, qu’une redondance du téléphone ou de la messagerie texte qui sert au citoyen pour signaler un événement qu’il croit digne de faire la nouvelle. Il n’est ni plus efficace, ni plus immédiat. Comme Twitter ne pourra jamais distiller efficacement la nouvelle (la limitation à si peu de caractères et la nécessité pour quelqu’un de suivre une ou l’autre source), il est franchement limité à ce simple rôle d’accessoire supplémentaire et, je trouve, un peu redondant.

Pour ce qui est de la possibilité de diffuser directement, à ceux et celles qui cherchent de l’information, des scoops, il est peu crédible puisque tout le monde ne peut pas suivre tout le monde. Il devient alors une sorte de téléphone arabe technologique qui fait rebondir l’info d’une source à une autre avant de vraiment infuser la toile. Dans ce sens, il y avait déjà des outils bien plus efficaces pour faire ça sur le Web. De plus, je doute que le citoyen avide de scoop vérifie la source comme devrait le faire le journaliste.

Pour ce qui est de se servir de Twitter Grader ou Technorati pour démontrer une crédibilité, j’ai un doute. Ces outils mesurent la popularité mais il y a très longtemps que j’ai cessé de mesurer la crédibilité par le succès ou la popularité.

Je commence à croire que la popularité grandissante de Twitter risque de lui nuire à plus ou moins court terme. Après tout, pour que l’outil soit vraiment efficace, il faut suivre et être suivi et on finit rapidement, en collectionnant les contacts, à être inondé de sources et surtout de messages très souvent d’une futilité navrante. On en arrive à ne plus avoir le temps de lire. J’aime bien utiliser Twitter pour lire les commentaires extrêmement fréquents de stars comme Lily Allen ou Stephen Fry, à l’humour certain et surtout faisant partie de la sphère du potin nécessaire de par leur statut. Par contre, je trouve qu’il faut beaucoup de vanité pour passer sa vie à croire que chaque état d’âme que l’on a est intéressant pour tout un chacun.

Malheureusement, des penseur(e)s articulé(e)s du Web et des nouveaux médias comme toi, il y en a fort peu mais trop de gens qui savent à peine écrire engluent un médium qui devrait peut-être se réarticuler pour acquérir toute sa pertinence

Michelle Blanc

Marc, Marc, Marc
Technorati tout comme TwitterGrader sont des mesures d’influence bien plus que de popularité. Ils mesurent l’interaction notamment en termes de backlinks d’où l’influence qui peut servir de benchmark à la crédibilité. Je connais des blogues très populaires qui sont nuls dans Technorati. De plus, Twitter n’est pas l’apanage de rien du tout, juste un autre outil qui se rajoute à de nombreuses sources Web et hors Web. Oui c’est un téléphone arabe qui permet entre autres d’avoir des photos de l’avion qui flotte sur la Hudson River avant qu’un média n’ait le temps et les ressources disponibles pour prendre la même photo par exemple. Pour Mumbaï, ça a été tellement efficace que les autorités policières avaient peur que ça ne serve d’outil de prédiction des activités de celle-ci auprès des terroristes. Les journalistes devront apprendre à composer et à évaluer les diverses sources et les sources elles-mêmes publient, souvent en se foutant que les médias les reprennent. C’est aux médias à faire leur job et à être à l’écoute et à valider. Ils peuvent aussi s’en passer et ne reprendre que ce que CNN, AFP et Reuter eux prennent sur Twitter…

Marc Desjardins

Michelle,
J’ai encore beaucoup de difficulté à considérer une mesure d’influence comme une mesure de crédibilité. Mesurer des backlinks, c’est une autre manière de quantifier une popularité disons plus active, mais de là à en faire une pondération qualitative plutôt que différement quantitative, il y a un gros pas.

En fait, c’est ce que je reproche à beaucoup de nos processus d’analyse qui ne mesurent que les anciens paramètres marketing soit l’influence, le rayonnement ou les vecteurs démographiques. À une époque où on invoque le long tail et les marchés de niche pour justifier l’approche micro économique du Web et du Web 2,0, c’est contradictoire. En plus, c’est complètement antithétique à l’approche de l’information qui elle demande la crédibilité, l’analyse et l’objectivité.

En plus, il est bizarre de voir comment on évoque Twitter comme s’il s’agissait d’une plateforme ou d’un médium alors qu’il n’est qu’un réseau de plus, un regroupement différent des mêmes joueurs, utilisant les mêmes outils et le même médium qu’auparavant.

Beaucoup de gens peuvent se passer une information rapidement ainsi, mais ça ne sera jamais un médium de masse, celui qui pousse l’info à des joueurs passifs, comme la télé. Étant donné que nous avons à coeur de créer une masse critique active et non passive, il faut se méfier de croire que les évangélistes et les early adopters constituent la majorité.

Michelle Blanc

Les évangélistes et les early adopters ne sont pas la majorité certes, mais ils sont la 2e source la plus influente de Web après les médias trad. Aussi, je suis d’accord avec toi qu’influence et crédibilité ne sont pas synonymes. Mais l’influence induit tout de même une certaine crédibilité qui se doit d’être vérifiée. D’ailleurs, il y a 1000 ans les savants qui disaient que la terre était plate étaient jugés très crédibles à l’époque. Cette notion de crédibilité elle-même s’inscrit donc dans une mouvance. Mais il ne faut pas s’empêcher pour autant de tout rejeter et s’empêcher de donner une certaine crédibilité “suspicieuse peut-être” aux diverses sources que l’on peut rencontrer sur son passage sur le Web ou ailleurs… D’ailleurs, la crédibilité est aussi affaire de consensus et les backlinks, c’est aussi une forme de consensus.

Le crédo de mon Internet

Voici une traduction d’un crédo que je trouve absolument génial et très Web 2.0. Il m’a été pointé par la copine Kim Vallée ( elle me connaît assez pour savoir que j’aimerai ça) et nous viens de Noisydecentgraphics, via designnotes.info.

  1. Mon Internet n’utilise jamais Flash, à moins que ce ne soit pour un vidéo et pour un vidéo seulement et encore…
  2. Mon Internet préfère le HTML partout ou c’est possible.
  3. Mon Internet me permet d’utiliser mon adresse de courriel ou mon nom ou mon pseudonyme. Il ne m’en fournit pas un par défaut ou ne m’oblige à en créer un nouveau.
  4. Mon Internet me laisse le mot de passe de mon choix. Il ne m’oblige pas à rajouter des chiffres ou des majuscules aux 3ndroits qui ne font pas mon affaire.
  5. Mon Internet privilégie la simplicité et la clarté par-dessus tout.
  6. Mon Internet préfère les outils que je connais déjà comme Flickr, YouTube, iTunes, Google etc. Il ne réinvente pas la roue juste pour le plaisir de le faire.
  7. Mon Internet a une résolution de 1024×768, pour le moment, car ça changera plus vite que vous ne le croyez.
  8. Mon Internet fournit des URL absolues pour absolument tout.
  9. Mon Internet n’est peut-être pas de la même couleur que le matériel imprimé.
  10. Si mon Internet devait choisir entre la vitesse et les effets visuels captivants, il choisirait la vitesse sans hésitation.
  11. Mon Internet n’a pas de boutons avant, arrière ou imprimé. C’est ce à quoi sert déjà mon navigateur.
  12. Mon Internet fournit les détails de contacts de manière très, très visible.
  13. Mon Internet ne fonctionnera pas pour tous, tout le temps, de la même manière, tout le temps. Il ne fonctionnera pas du tout pour les « matantes » qui s’adonnent aussi à être des chefs d’entreprises.

N’hésitez pas à reprendre ce crédo et même à rajouter vos points…

Autres perspectives sur les médias sociaux

Hier je mentionnais comment Twitter pouvait être utile aux médias traditionnels. Mais il aide aussi grandement les consultants TI comme moi. Ainsi, hier a été une journée fructueuse en info de première ligne. Ainsi, via le Twitt du copain Claude Malaison, j’apprends l’existence de nouvelles statistiques sur l’utilisation des médias sociaux, par continent, qui semble un peu différent de la cartographie des réseaux sociaux dans le monde que j’ai déjà présenté.

Via le Twitt de Pistachio, je découvre l’excellent SocialbrandIndex qui répertorie les marques, médias, individus d’importances, gouvernements, industrie du voyage, établissements d’enseignement et autres catégories d’organisations qui sont sur Twitter. Ce répertoire complète à merveille celui que j’avais commencé à développer sur mon billet Les compagnies sur Twitter et Twitter comme outil de marketing et de relations publiques.

Finalement, via le Twitt de Loïc Le Meur, je découvre aussi que Jacob Nielsen (avec qui je ne suis pas toujours d’accord) met en ligne ses 10 meilleurs exemples de développement d’interfaces usager ergonomiques, d’applications.

Grosse journée de récolte finalement…

Comment déjouer les chinois lors des Jeux Olympiques

Pour les reporters et les blogueurs qui ont la chance d’aller à Pékin, humer le smog, prendre un bain de foule et apprécier les performances d’athlètes dont on se demande encore quelle nouvelle dope ils utilisent pour être si performant, il existe quelques solutions pour « traverser la muraille de la censure gouvernementale chinoise ». Ainsi, on m’informe que :

Pour passer les murailles – Spécial JO

Internet Sans Frontières, Street Reporters et PSIPHON s’associent pour mettre à la disposition des journalistes et blogueurs français qui couvrent les Jeux Olympiques de Pékin une solution gratuite et efficace de transfert anonyme et sécurisé des données.
Street Reporters est un site d’information généraliste et un média participatif. www.streetreporters.net où vous pourrez retrouver tous les détails de l’action “Pour passer les murailles” .

Psiphon est un projet logiciel mis au point dans le laboratoire du Munk Centre for International Studies de l’université de Toronto. Il permet notamment aux serveurs et aux ordinateurs personnels situés sur le territoire des pays où internet n’est pas censuré d’être mis à la disposition des personnes vivants dans les pays où la navigation sur le réseau est restreinte. http://psiphon.civisec.org

Pour bénéficier de la mise à disposition de cette solution sur votre ordinateur portable avant de partir couvrir les Jeux Olympiques contactez :
pekin@streetreporters.net

Moteur de recherche 4.0

C’est via un twitt de Danny Sullivan que je prends connaissance de son billet Search 4.0: Putting Humans Back In Search qui traite de l’évolution des moteurs de recherche. Il rappelle que (traduction libre) :

  • Engin de recherche 1.0 (1996) : Les pages sont classées par l’utilisation de critères internes aux pages
  • Engin de recherche 2.0 (1998) : Les pages sont classées par l’utilisation de critères externes aux pages
  • Engin de recherche 3.0 (2007) : Les résultats des recherches verticales sont intégrés aux résultats de recherches régulières

Cette évolution est relative aux engins de recherches utilisant des araignées (spider) automatisées pour récolter les informations sur les sites. Elle ne comprend pas Yahoo qui utilise l’intelligence humaine depuis avant 1996.

Search 4.0: The Human Factor
Onward to Search 4.0! As I said in my opening, to me this is the move for search engines to make use of human data as part of their ranking systems. In particular, it means human data generated by you, by those you know or by human editors.
Search engines already make use of some human data. All the major search engines, for example, monitor what we click on within the search results. This helps them determine if a particular listing is drawing more or less clicks than would be expected for the position it holds. For example, if the number two listing for a particular query is getting less clicks than "normal" for a listing in that spot, perhaps it's a bad quality listing that should be replaced with another.

Pour illustrer ce “human factor” Sullivan donne l’exemple de l’engin Mahalo qui utilise depuis son instauration, des éditeurs humains qui révisent les résultats pour une requête donnée et filtrent les sites inappropriés. Il y a aussi une autre initiative importante permettant d’inclure de l’intelligence humaine dans les résultats de requêtes d’engins de recherches. Il s’agit de Search Wikia. Mais comme le souligne Sullivan, les résultats de Wikia sont encore en deçà de ce qu’on peut attendre d’un bon outil de recherche.

Sa conclusion

Overall, there's a role for humans, a way for them to be in the search process to enhance results. Actually, there will be several ways for them to be involved. Exactly how remains to be seen, of course.
Of the things I've outlined — personalized search, social search, human editors — I think personalized search is the one that will emerge as the major part of Search 4.0. That's not to discount other things being tried, and they'll contribute in some ways. But to me, personalized search has the most potential for another big relevancy leap. We'll see!

Glassdoor, le Web 2 à la rescousse des infos salariale

C’est via un twitt de Vanina qui pointe vers Techcrunch que je prends connaissance de l’existence de Glassdoor.com, cette startup qui dévoile les dessous salariaux des grandes entreprises TI et des dirigeants qui les mènent. Au moment d’écrire ces lignes, le site était indisponible, sans doute dû à l’effet Techcrunch (mais peut-être ont-ils le même hébergeur que Twitter?).

The idea behind Glassdoor  is simple: You tell me your salary, and I’ll tell you mine. (…) The site collects company reviews and real salaries from employees of large companies and displays them anonymously for all members to see. (The startup plans to make money from ads targeted at job seekers, premium services, and aggregated compensation data it wants to sell to HR professionals).
The idea is to collect as much detailed salary information and feedback for every job title at a company so that job seekers can know how to evaluate an offer, and current employees can see how they are doing relative to their peers. “When the annual compensation review comes,” says CEO Robert Hohman, “you need to know what your market value is.” Or you can just live vicariously through others.