Quel est le profil d’un gestionnaire médias sociaux? C’est une question que l’on me pose dans les commentaires qui suivent mon billet : Pourquoi ça va vous prendre un gestionnaire des médias sociaux. C’est une question pertinente, mais ô combien difficile. Ce type de nouveau métier requiert plus un état d’esprit et des aptitudes qu’une formation spécifique qui n’existe pas encore de toute manière. D’ailleurs, c’est l’un des dilemmes de l’innovation. Personne n’est formé pour ça. Dans ma pratique, une chasseuse de tête m’a demandé mon avis pour engager une gestionnaire média sociaux pour une entreprise d’envergure internationale. J’ai évidemment prêché pour ma paroisse et suggéré l’embauche d’une finissante de la M.Sc. commerce électronique, qui avait aussi été gestionnaire de communauté d’une multinationale. Ce profil était décidément celui d’une gestionnaire. Par contre, pour une entreprise de grandeur moyenne, j’ai plutôt suggéré d’embaucher un finissant d’une école de journalisme ou de communication, qui avait une bonne plume, une bonne tête et qui avait un goût insatiable d’apprendre. Le résultat de cette sélection est plus que satisfaisant pour mon client.
Steve believes the job will be extinct in short order:
Who should “manage” these sites? Is it the social media specialist or someone in PR with specific vertical sector expertise who also gets digital? My strong feeling is that it’s the latter.
Owyang—who held a social media manager position with a previous employer—disagrees:
While I agree that social media skills will eventually become a normal bullet point in nearly every marketing resume in the future, today, and (for) the foreseeable (future), we’re needed specializing for the following two reasons: 1) The specific duties are foreign to most other marketers 2) Online communities (like the support team) require a dedicated role.
L’analyse de monsieur Holtz est d’ailleurs très pertinente à ce propos. En gros il explique que dans les grandes entreprises, déjà il y a des communicateurs aux relations publiques (internes et externes aux investisseurs, au gouvernement ou aux clientèles), aux ressources humaines, au marketing et que souvent, ces gens ne se parlent même pas entre eux. Alors de là à ce qu’ils se mettent à gérer les médias sociaux qui englobent tous ces sous-groupes, il y a un pas de géant à faire et il se devra d’abord d’être fait par la haute direction. Pour ce qui est du détail de l’implantation d’une saine gestion des médias sociaux, c’est une affaire qui se règlera par la suite.
Il y a aussi toute la problématique du monitorage du Web. Est-ce que ça ferait partie des exigences de l’emploi d’un gestionnaire médias sociaux? Il y a donc encore plus de questions qu’il n’y a de réponses et de toute manière, lorsqu’on parle de nouvelles tactiques et de stratégies Web, la meilleure des visions est encore celle de ceux qui osent, qui expérimentent et qui apprennent sur le tas. D’ailleurs, ça me fait vraiment rigoler de voir ces soi-disant experts Twitter et médias-sociaux qui donnent des conseils sur comment avoir des milliers de Followers, alors qu’eux-mêmes n’en ont que quelques centaines…
MAJ
De plus, dans médias sociaux, il y a le mot social. La socialisation (dans le sens de communication bidirectionnelle, vraie, à valeur et à déconnage ajoutés) est l’un des éléments essentiels d’une saine communication, dans la vraie vie comme dans le Web…
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
Cet après-midi, je donnais une deuxième entrevue à une journaliste de LesAffaires, qui écrit un papier sur le recrutement en ligne. C’est dommage que le Twitt de Vanina ne me soit pas apparu avant, parce que j’aurais parlé à la journaliste de CVGadget.comqui offre un méta-moteur de recherches sur médias sociaux, afin de dénicher des infos sur des personnes, dans le cadre d’une enquête préembauche, ça peut devenir pratique. D’ailleurs, je disais à la journaliste que certaines entreprises américaines demandent maintenant à leurs employés sur quels médias sociaux ils sont et s’ils n’y sont pas, qu’ont-ils à cacher?
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
Demain, je donne la conférence Découvrez la puissance du Web 2.0 sur votre recrutement en ligne : tendances actuelles et futures que j’ai déjà mises en ligne (PDF), mais voilà que depuis ma première version, bien des nouveautés sont arrivés et m’ont obligé (je n’étais pas obligée, mais j’ai un petit côté perfectionniste et ça va inciter les participants à venir télécharger cette nouvelle version, mon petit côté marketing, que voulez-vous!)à mettre à jour celle-ci. Alors, juste pour vous :
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
Il me semble que cela va de soi qu’une stratégie média social commence par le monitorage. Mais il n’est certainement pas inopportun de se le rappeler. C’est le sujet d’un article de MarketingProfs. Tout comme pour des services de consultations ou même pour simplement partir en voyage, avant de savoir où l’on va, il est bon de savoir d’où on part! Les suggestions de Marketing Profs :
Before you can launch a successful social media strategy, you must begin monitoring existing conversations about your company. This has several advantages: 1 – It lets you be proactive in responding to complaints from customers. 2 – It helps create evangelists for your brand. 3 – It increases your brand equity. 4 – It makes you more familiar with social media tools and sites.
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
Bon, ce sera ma journée "CONTENUS DUPLIQUÉS", pour vous parler d’un autre site qui duplique un de mes contenus depuis des années et dont je suis particulièrement fière. Il s’agit de EconPapers
EconPapers provides access to RePEc, the world's largest collection of on-line Economics working papers, journal articles and software.
(Research Papers in Economics) is a collaborative effort of hundreds of volunteers in 63 countries to enhance the dissemination of research in economics. The heart of the project is a decentralized database of working papers, journal articles and software components. All RePEc material is freely available.
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
C’est via un Twitt de Steve Rubel que je prends connaissance de Pipl, un nouveau moteur de recherche de personne. C’est un outil intéressant que j’ai testé avec ma nouvelle identité de Michelle Blanc. Le résultat est surprenant, d’autant plus que l’utilisation de mon nouveau nom est encore assez nouvelle.
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
Le web change autant pour des raisons sociales que pour des raisons technologiques et les premières nous aident peut-être mieux à comprendre le succès de sa pénétration que les secondes, notamment chez les jeunes. C’est ce que nous explique Sarah Perez dans un billet publié sur le site Read/WriteWeb sous le titre Why Gen Y Is Going to Change the Web . “Gen Y” est “la génération la plus active digitalement à ce jour puisque faite d’individus connectés depuis qu’ils sont nés”. Elle comprend les personnes nées entre 1982-1983 (j’avoue que le bien fondé des discussions sur cette date m’échappent) et 1997. Elle est aussi la plus nombreuse depuis les “Baby Boomers” qui ont tant fait pour modifier les États-Unis de la fin du XXème siècle.
Dans mon billet Le génie de Don Tapscot, il y avait un bon résumé de ce qu’il avait observé de cette génération. Pisani pointe aussi sur d’autres ressources intéressantes telles que :
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
J’ai déjà écris comment chercher dans le Web invisible et donner une entrevue au Canal Argent et donner un cours à HEC Montréal sur la veille stratégique et internet (vous trouverez sans doute que je ne me ressemble plus beaucoup). Mais les outils changent et il est toujours bon d’avoir une liste d’outils pour le Web invisible. Voici que via ipub.ca.cx, j’apprends l’existence d’une liste de 99 outils pour le Web invisible, colligé par CollegeDegree.com (ça sent le truc promo de référencement à plein nez, mais c’est tout de même efficace et pratique).
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
Je ne sais plus qui disait ça dernièrement, mais le modèle traditionnel des firmes de communications changera à cause des médias sociaux. Présentement les budgets sont divisés en 20% pour la création et le jus de bras et 80% en placement média. Avec les médias sociaux, ces chiffres risquent fortement de s’inverser. Il est maintenant gratuit de diffuser ses contenus et de les faires se démultiplier via le Web, mais disons que ça va coûter cher de temps/homme (ou femme) pour opérationnaliser la chose. Je me souviens d’ailleurs d’une demande d’offre de service que m’avait faite une grande banque canadienne il y a deux ans. Ils voulaient faire du « monitorage de brand ». Devant le coût associé à leur demande, ils baissèrent les bras. Cependant, ils paient déjà depuis plusieurs années, et à fort coût, des agences de clipping qui monitorent pour eux ce qui se dit dans les médias traditionnels. Mais le Web c’est encore trop peu important et trop dispendieux. Vraiment?
Le blogue Socialmediatoday (déniché grâce à un twitt de l’ami Philippe Martin) dans le billet The ROI Of Social Media, démontre qu’au contraire, il y a des bénéfices bien réels à investir dans ces médias.
Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article via ce fil RSS.
Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou un rétrolien à partir de votre site.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.