Facebook, l’accès au service permet de garder ses employés

Dans un récent billet Les réseaux sociaux suivent une route similaire à celle de la messagerie instantanée je mentionnais que :

Beaucoup d’entreprises sont réticentes à permettre à leurs employés de naviguer sur les réseaux sociaux sur les heures de travail. Ces réseaux sont considérés comme une perte de temps. Encore peu d’entreprises considèrent qu’ils peuvent apporter une contribution significative à l’entreprise. Un papier blanc de MessageLabs, Social Networking: Brave New World or Revolution from Hell? (gratuit sur inscription), fait l’analogie entre les résistances envers les médias sociaux et ce qui s’est aussi produit envers la messagerie instantanée il y a quelques années.

Un sondage commandité par Telindus et mentionné dans ITBusinessedge.com révèle que 39% des 18-24 ans américains considéreront quitter leurs emplois si l’entreprise bloque Facebook et qu’un autre 21% seront dégoutés d’une telle pratique. Voilà des statistiques assez surprenantes qui militent pour l’ouverture des entreprises envers les médias sociaux. Il est aussi étrange de constater que les entreprises dépensent plusieurs dizaines de milliers de dollars pour embaucher un employé et que simultanément. Lorsqu’il est en emploie, on lui signifie qu’on ne lui fait pas suffisamment confiance pour naviguer de manière responsable durant ses heures de travail et qu’on décide pour lui des sites qu’il peut on ne peut pas accéder de son PC.

Topo sur la génération Y

Il y a un excellent billet sur Pisani ce matin, à propos de la génération Y :

Le web change autant pour des raisons sociales que pour des raisons technologiques et les premières nous aident peut-être mieux à comprendre le succès de sa pénétration que les secondes, notamment chez les jeunes. C’est ce que nous explique Sarah Perez dans un billet publié sur le site Read/WriteWeb sous le titre Why Gen Y Is Going to Change the Web .
“Gen Y” est “la génération la plus active digitalement à ce jour puisque faite d’individus connectés depuis qu’ils sont nés”. Elle comprend les personnes nées entre 1982-1983 (j’avoue que le bien fondé des discussions sur cette date m’échappent) et 1997. Elle est aussi la plus nombreuse depuis les “Baby Boomers” qui ont tant fait pour modifier les États-Unis de la fin du XXème siècle.

Dans mon billet Le génie de Don Tapscot, il y avait un bon résumé de ce qu’il avait observé de cette génération. Pisani pointe aussi sur d’autres ressources intéressantes telles que :

Communicating with Twentysomethings
Why gen Y is going to change the Web
Gen Y Workplace Demands Can Help You Retain Boomers On The Verge of Retirement
Office through the ages: Generation why versus the silent generation. Both bring useful characteristics and values to the workplace