Enflure et désenflure des médias sociaux

Tout comme autour des années 2000 avec l’apparition des premiers sites Web, nous vivons présentement une enflure et une désenflure des médias sociaux. Pour en faire dans les organisations, ça prend des spécialistes. Il faut des gens qui connaissent ça. Ouvrir un compte Facebook, Twitter ou un blogue, ce n’est pas de la « rocket science ». Mais pour avoir des retombées d’affaires, c’est un peu plus compliqué. Ça ne prend sans doute pas un doctorat pour être efficace, mais à contrario, je doute aussi que ça prenne un secondaire 5. Au tournant de 2000, le petit cousin pouvait faire un site Web pour $1000 et certains sites se vendaient plusieurs millions de dollars. Entre les deux, hier comme aujourd’hui, il y a certainement une moyenne.

Je lisais le profil de quelqu’un qui se présente comme un « techno-anthropologue du Web » (c’est comme l’autre qui fait son doctorat en théologie des médias depuis maintenant 10 ans…) et j’apprends avec désarroi que la commission scolaire des découvreurs s’apprête à offrir un cours d’animateur de communauté web (niveau secondaire 6). Comprenez que je suis pour que chacun se fasse une place au soleil, que je valorise l’innovation et que pour être efficace sur les médias sociaux, une bonne dose de jus de bras soit nécessaire (ce qui ne s’apprend pas nécessairement sur les bancs d’école). Mais entre s’inventer un titre pompeux et en donner un de facto à quelqu’un qui fait un cours de niveau secondaire 6, il me semble qu’il y a une méchante marge.

Vous, qu’en pensez-vous ?

MAJ

L’anthropologue Web (en l’occurrence Geoffroi Garon) ne la trouve pas drôle (de même que le théologien des médias Simon Jodoin). Ce qui est triste avec ces “fabulations pseudo-scientifique” est que ce sont pourtant deux personnes qui sont déjà bardés d’une maîtrise et qu’en principe, ils n’auraient sans doute pas besoin de s’inventer une nouvelle science pseudologia fantastica pour avoir de la crédibilité. C’est fou ce que l’insécurité chronique peut produire comme comportement…

N.-B.

M. Garon a à son crédit un bacc en anthropologie et une maîtrise en communication organisationnelle et communauté virtuelle. J’ai demandé à l’Association des anthropologues du Québec ce qu’ils pensaient “du titre” de leur confrère “techno-anthropologue” et je suis toujours en attente d’une réponse de leur part. Pour ce qui est de M. Jodoin, il a une M.A en théologie et est en rédaction de thèse de doctorat (soi-disant depuis 10 ans) tel qu’il le présente sur son profil LinkedIn:


Université de Montréal
Ph.D, Science des religions
1999 – 2002

Thématique de la thèse : Mythologie médiatique

Séminaires en sémiologie, anthropologie et communication

En cours de rédaction

Après avoir discuté avec Mme. Roy de la faculté de théologie de l’université de Montréal, Monsieur Jodoin n’est pas inscrit à la faculté de théologie depuis des années, il n’a jamais déposé de thèse et un étudiant a un maximum de 5 ans après ses cours obligatoire pour déposer sa thèse (ce qui dans le cas présent remonterais à 2007). Dans des cas exceptionnels, il peut avoir une extension de 2 ans. Toujours selon monsieur Jodoin (qui il appert, s’est aussi parjuré en cour supérieure) il serait toujours en rédaction de thèse en théologie des médias. Moi j’appelle ça de la christ de grosse BULLSHIT.

MAJ2

Mon commentaire à Geoffroi Garon sur son billet: Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération

Cher Geoffroi,

Comme tu le notes, je n’ai pas mentionné ton nom par respect pour ta personne que j’estime et pour le travail intéressant que tu fais. J’ai d’ailleurs, un certain nombre de fois, fait la promotion de tes contenus, lorsque je les trouvais intéressant. Je souligne aussi, pour la galerie, que les titres de papesse, gourou, diva et autres épithètes qu’on aime bien me donner, ne sont pas de moi mais bien des autres qui m’en affuble. En outre, ce n’est pas parce qu’on a une certaine influence, qu’on doit se taire lorsqu’on a quelque chose à dire, de peur de froisser quelqu’un.

Cependant, il appert que ton titre de “techno-anthropologue du web”, n’existe nulle part et que tu es le seul sur la planète à t’en prévaloir. De là vient l’apparence d’une attaque personnelle. Je note aussi, qu’après avoir fait état de ma stupéfaction à voir ce titre sur twitter, tu m’as interpelé en privée, que je t’ai répondu avec des questions et que tu n’as jamais répondu, sauf dans un billet chez toi. Je souligne aussi le début de cette histoire. Une personne m’a téléphoné pour me demander si je voulais participer avec le “professeur d’université” et techno-anthropologue Geoffroi Garon. J’ai fait répéter pour être bien certaine d’avoir entendu. En plus de te prétendre “techno-anthropologue” (avec un billet (Lhassa de Sela) pour justificatif), tu es maintenant aussi prof d’université? Pas chargé de cours mais bien prof? J’ai aussi entendu parler d’un psychanalyste des marques qui lui avait quelques livres de publier pour au moins se donner une certaine légitimité. Son nom est Clothaire Rapaille. Je te croyais assez perspicace pour continuer la discussion avec moi en privée et tirer la chose au clair, réaliser que tu poussait un peu pas mal fort et maximiser tes forces réelles et tes atouts certains. Mais je vois que tu aime plutôt jouer les vierges offensées, continuer “à te prétendre” quelque chose que tu admet toi même ne pas être :

Je n’ai pas le diplôme officiel pour être reconnu comme anthropologue proprement dit, mais j’estime avoir une vision du monde très anthropologique et ça fait partie de mon positionnement comme consultant.

Je ne suis certainement pas des plus tendre et facile, cependant je ne dupe pas les gens avec de faux-fuyants que je m’adonne à trouver sexy. Bonne continuation

P.-S. ce commentaire sera sur le blogue de Geoffroi Garon une fois que son site fonctionnera et ou qu’il en fera l’approbation.

MAJ3

Simon Jodoin est-il un fieffé menteur, ou simplement un imbécile? Dans sa plus récente chronique, Michelle Blanc et moi : Pour une théologie des médias. Il clame :

Toujours est-il que depuis hier Madame Blanc a sorti l’artillerie lourde. S’étant mis en tête que je revendiquerais le titre farfelu de « théologien des médias », elle me reproche maintenant d’être l’auteur de « christ de grosse BULLSHIT » (re-sic) allant même –ô diffamation, quand tu nous tiens, jusqu’à déclarer que je suis un « menteur compulsif », un « imposteur » qui souffre « d’insécurité chronique ».

Je ne sais trop où cette chère dame a pu lire que j’étais un « théologien des médias » mais bon, lorsque l’approximation et l’hyperbole sont la norme dans un discours, plus rien ne devrait nous étonner.

La beauté avec les procès est qu’ils viennent avec des notes. Ces notes sont colligés et proviennent d’enregistrement audio du greffier, puis deviennent disponibles pour le public. Or dans le jugement qui m’est défavorable et que je n’ai pas porté en appel étant donné que je paie moi-même mes avocats, (contrairement à monsieur Jodoin) l’honorable juge au paragraphe 31 de son jugement dit (citant Jodoin) (PDF) :

(…)Il a aussi complété ses études de doctorat en science des religions ; et s’est intéressé à la mythologie et à la théologie des médias.

Ou monsieur Jodoin a la mémoire courte et ne se souvient plus de ses propres mensonges, dans quel cas il a fait ce que l’on nomme un parjure, ou c’est un imbécile.

Simon Jodoin, lorsque le journalisme s’amuse à détruire

Je n’ai jamais cherché, lu ou critiqué Simon jodoin, le journaliste (chroniqueur au BangBangBlog) sauf dans les cas ou j’ai été la victime de ses sarcasmes, critiques ou insultes. Je ne le connaissais ni d’Eve ni d’Adam (il aimera peut-être cette allusion théologique lui qui fait un doctorat en théologie des médias depuis 2001(sic) ) avant qu’il ne m’invictive dans les commentaires de mon blogue, par courriel, sur Twitter et dans sa chronique (appelons ça de même) journalistique du BangBang. Sa mission dans la vie, débusquer les cons et il semble que je sois l’une de ses cibles préférées. Je l’ai d’ailleurs poursuivi en justice pour diffamation, procès que j’ai perdu et qui m’a coûté $11 800 (un prix d’ami) de mes poche. Lui c’est son patron et l’assurance de celui-ci qui a défrayé les honoraires de son avocat. Il est journaliste après tout. Il peut vraiment écrire et dire n’importe quoi, il n’en porte pas la responsabilité. Oui il y avait matière à aller en appel du jugement de l’honorable juge, mais ai-je vraiment envi d’investir un autre $15 000 (au minimum) pour aller en cour et risquer d’aller en cour suprême (disons un autre $30 000 additionnel en étant conservatrice) pour faire valoir mes droits et mon honneur ? Non je ne crois pas.

Le contexte

Comprenez bien que ce trou de cul me harcèle depuis des mois, qu’il ridiculise ma condition de nouvelle femme (non ce n’est pas de l’homophobie, juste de la méchanceté dirigée vers ma différence disons), qu’il le fait en étant payé par son employeur et qu’en principe, il est tenu par un soi-disant code de déontologie des journalistes qui dit entre autre :

Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situation, l’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font observer des normes de sobriété, l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés.

Bon, il ne travaille pas à Radio-Canada (il y chroniquait à Christiane Charrette mais est-ce vraiment du journalisme ?) il travaillait plutôt dans un média obscur BangBang ou il signe sa dernière chronique J’écrirai un jour un guide de voyage au pays de la connerie.

(…) Cinq ans donc. Même pas un accomplissement. Même pas le sentiment d’avoir réalisé quoi que ce soit.
(…)Alors voilà! Je ne quitte certainement pas le BangBang que je continuerai de diriger derrière l’écran mais la présente chronique sera la toute dernière sur ce web magazine que j’aime pour la vie. Attendez aussi avant de vous réjouir, car j’écrirai bientôt un guide de voyage au pays de la connerie. D’ici là, je signerai une chronique sur le site du Voir dès la rentrée. On se retrouve de l’autre côté du miroir!
Un mot seulement à tous ceux que j’ai pu traiter de cons depuis les cinq dernières années.
Je suis sincèrement désolé. Je le dis en toute honnêteté et sans amertume. Je suis désolé, mais vous êtes cons.
Tant pis… Ou tant mieux… C’est selon.

Toujours est-il qu’hier, il s’amuse encore une fois à mes dépend de nouveau.

Enfin! Un site hommage à Michelle Blanc! => http://t.co/uJZMeoW
http://twitter.com/#!/SimonJodoin/status/104610214778650624
(cet hyperlien mêne vers le site http://personalbranling.tumblr.com/ (masturbation personnelle) Un site faisant l’apologie du ridicule du « personal branding », terme cher aux potes Français.)

Ma réponse :

@SimonJodoin hey la mal rasé à l’odeur nauséabonde qui traverse la salle d’audience de la cour, tu t’ennui?
http://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/104613535065178112

@SimonJodoin en manque de visibilité salle gauchiste qui cache une envie de ceux qui réussisent?
http://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/104614346033864705

@SimonJodoin théologien des médias = une bonne blague que le juge n’a pas saisi = moi je fais du feng-shui du web connard
http://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/104614554218139648

Il rétorque

@MichelleBlanc Je vous donne le point madame. Je suis mal rasé. En tout cas, moins bien que vous.
http://twitter.com/#!/SimonJodoin/status/104658363324973056

À mon tour
@SimonJodoin t’es vraiment juste un estie de trou de cul. Mais ça me rassure de savoir que tu ne t’en prend qu’à ceux que tu envie…
http://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/104902813573857282

Conclusion :

Si on dit à un noir qu’il est un sale nègre, que peut-il répondre?
Si on dit à une femme qu’elle est un pute, que peut-elle rétorquer?
Si on affuble une trans d’une barbe, qu’on la traite de « mon gars, de freak et autres qualificatifs peu élogieux » qu’on gagne un procès en diffamation qu’on nous a fait en première instance et qu’on continu de harceler sa victime par la suite que peut-elle faire?

Oui je peux ignorer, regarder dans une autre direction, relativiser, me dire que c’et la rançon de la gloire, justifier qu’il n’est pas représentatif de ce qu’est un journaliste ou faire de l’aplaventrisme. Je peux aussi lui répondre, avoir le goût de lui en calisser une sur la gueule, m’indigner et me mettre à surveiller chacune de ses propres conneries et les lui remettre dans la face ou me ruiner pour lui faire un autre procès. Mais à ce stade-ci, je jette l’éponge. Je réalise que la justice humaine n’existe pas ou que plutôt, elle coûte extrêmement cher. J’espère que la loi du karma fera son œuvre et que ce billet restera devant la postérité, la preuve que de gagner sa vie en détruisant gratuitement les autres, est encore possible dans nos sociétés dites civilisées, que la déontologie journalistique est un vœux pieu et que les journalistes ont l’avantage sur les blogueurs de pouvoir dire n’importe quoi sans devoir porter pécuniairement le fardeau de la responsabilité de leur propos.

P.S. Je supporte moralement la journaliste Sophie Durocher, autre tête de turc favorite de ce professionnel de l’information…

Noisette Sociale, son incompréhension 2.0 et putasserie des blogueurs

C’est drôle les retours de la vie, les clans dont je parlais dans mon dernier billet, les histoires « non-officielles » qui façonnent celles qui le deviennent. C’est encore plus drôle de jouir d’archives, de les faire travailler et de s’en servir à bon escient. Vous me direz « mais qu’est-ce que le bon escient »? Et je pourrais en discourir (comme je le fais déjà ici depuis belle lurette) de longs moments. Parlons-en donc de bon escient. Madame Sociale (du blogue Noisette sociale) ou devrais-je dire Noisette, a une belle plume. Elle se fait des fans. Elle fait même la démonstration qu’à plusieurs égards, on peut être pertinent et se faire un auditoire, en n’ayant pas à s’afficher publiquement et d’écrire en plein jour, avec son nom. Je trouve même ça très bien puisque dans ma famille, ma conjointe, pour des raisons professionnelles, écrit sous le pseudonyme de Bibitte Électrique. Il y a donc bien des raisons légitimes d’écrire sous le couvert de l’anonymat. Mais même les pseudonymes peuvent se faire usurper et les auteurs qui se cachent derrière, peuvent aussi en être blessé. D’ailleurs, pour revenir à cette chère Noisette, on se connaît un peu. On s’est déjà rencontré pour de vrai. Elle m’avait dit sa façon de pensée comme suite de la polémique dans laquelle son pseudo avait été impliqué et que j’avais résumée dans mon billet À propos de la putasserie des blogueurs. Ce n’était pas un cas d’autoplogue, mais un cas de « plogue directe » mettons. Elle ne l’avait pas digéré. Voilà donc pour l’histoire « non officielle ». L’officielle s’en vient donc.
Madame sociale dit dans son blogue, dans le billet Incompréhension 2.0 :

C’est ainsi que j’ai appris que tout le monde s’est enflammé autour d’un article de Nathalie Petrowski. En lisant certaines réactions, je me pensais de retour à l’époque des gladiateurs. Non mais tant que ça?
Les réactions étaient tellement vives et outrées que j’ai pris la peine de relire son article 2 fois, puis 3 et puis 4… et même 5 pour être certaine que j’avais bien compris toutes les subtilités de sa prose et ma foi… je ne comprends pas.
Quelqu’un peut m’expliquer en quoi son article est choquant?

Si j’ai bien compris, il ne faut jamais insérer l’expression « auto-promotion » quand on parle du 2.0… sauf si on est un expert du 2.0.
Et là, je suis tombée sur la réaction de Michelle Blanc qui avait été accusée, en gros, d’être la reine de l’auto-promotion, réaction que j’ai trouvé excessivement excessive (et là je me trouve drôle) et en lisant les commentaires du type « Bravo, tu as tellement raison », j’ai eu un malaise. Son billet fielleux n’était pas, à mon avis, justifié et même justifiable. Et de vouloir faire un mauvais nom sur le web à Nathalie Petrowski en faisant du référencement abusif, j’ai trouvé ça pas mal trop fort pour une simple mention dans un article de journal qui lui, ne sera pas référencé longtemps et ne risque pas d’entacher sérieusement la réputation de Michelle Blanc

Alors, tout comme pour l’article de madame Petrowski, je suis nommée personnellement, On n’y parle pas de blogueurs en général, On parle de Michelle Blanc. C’est moi ça. Je le prends donc personnel et me fait un plaisir de donner un petit cours de 2.0, question d’améliorer la compréhension des mesdames.
Dans votre critique vous parlez de référencement abusif. Le référencement abusif, pour votre info, est ce que l’on appelle dans le jargon du « black hat SEO ». Il s’agit en fait d’utiliser des techniques qui vont à l’encontre des politiques aux webmasters qu’édictent les engins de recherches comme Google par exemple. Ce que j’ai fait avec madame Petrowski, est du référencement blanc, optimisé, respectant les paramètres des engins de recherches. Je comprends très bien le référencement et je pense que dans ma réponse, j’instruis madame Petrowski et vous-même sur la marche à suivre pour être efficace sur le Web. Je trouve même ça très didactique et ça vient en plus contredire l’assertion qu’elle fait, que je ne suis qu’en mode « autoplogue ». Deuxièment, le corolaire de mon bon référencement, est le sien qui est mauvais. Ce n’est pas de ma faute si les archives de La Presse ne sont pas en ligne et si madame Petrowski n’est sur aucun média social, afin de s’assurer que les premiers résultats de Google seront tenus par elle. Si elle ne sait pas « s’autoploguer » sur le Web, ça s’apprend et je suis disponible pour lui enseigner. Vous madame Sociale, vous êtes tout de même très bonne à ce chapitre.

Pour l’argument de l’article de journal qui ne sera pas référencé longtemps, vous avez totalement raison. Mais ça, c’est de la faute à La Presse. Les articles de Branchez-vous! par exemple, sont référencés depuis les 10 dernières années. Monsieur Pierra, son créateur, est une personne très allumée sur ces questions. Par contre, je vous soulignerais que le gruau que me servit madame Petrowski est  possiblement lu par des centaines de milliers de personnes et que ça risque de prendre des mois avant que le Web, n’équivalent en terme de tête de pipe, un nombre égal de lecteurs que celui des insultes gratuites qu’elle m’a servies. C’est encore malheureusement l’un des points faibles du web par rapport au média traditionnel.
Finalement, si vous ne comprenez pas pourquoi cet article est choquant pour moi, je vous ramène à mon billet À propos de la putasserie des blogueurs et à votre propre réaction à celui-ci et il me semble que ça devrait vous allumer des lumières dans la tête.

Madame Sociale dit aussi :

J’ai remarqué que dès qu’un journaliste traditionnel ose critiquer un tant soit peu les réseaux sociaux, les façons de faire 2.0 ou tout ce qui tourne autour de ça, il y a un mouvement général d’auto-ostracisation et je pense que c’est lié à cet espèce de traumatisme du passé.

(…)

Les blogueurs disent souvent qu’ils sont ouverts au débat, qu’ils aiment la discussion et tout ça et dès qu’on remet le moindrement en question leur médium, ça joue aux vierges effarouchées.

Je répète encore ici que ce débat, celui de la futilité du Web versus la pertinence des grands médias, est un débat éculé, qui a été fait maintes fois et dont je pense que la majorité des blogueurs sont fatigués de répondre. Si des interlocuteurs pertinents arrivent avec des arguments nouveaux, une perspective positive, des questions plutôt que des accusations, je suis certaine que le débat pourrait renaître pour le bénéfice des journalistes qui angoissent de leur avenir. C’est une question de perspective sans doute. De mémoire aussi, c’est pourquoi les archives deviennent si importantes. Vous pourrez d’ailleurs en avoir un bref aperçu en relisant ma réponse à Simon Jodoin dans le billet Simon Jodoin, une réponse à ses récriminations.