- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Gary Hamel sur ce qui fait de Google le champion des modèles d’affaires innovateurs

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L’un de mes gurus favoris, Gary Hamel [2], vient de rédiger un article plus qu’intéressant dans le Wall Street Journal. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Gary Hamel, sachez qu’il est l’un des grands penseurs stratégiques [3] (pdf) de notre temps. Mais revenons à nos moutons. Son article « Management à la Google [4]» explique comment Google harnache 4 facteurs de risques de l’innovation, pour catapulter l’entreprise vers des sommets de croissances qui ne devraient pas s’estomper avant plusieurs années.

Facteur de risque évolutionnaire 1 :
Une définition de ce qu’est le modèle d’affaire limitative ou orthodoxe. La réponse de Google : Un modèle d’affaire en expansion et en mutation continue

Facteur de risque évolutionnaire 2 :
Une organisation hiérarchisée qui met plus de poids sur le point de vue de gestionnaires dont les enjeux sont de perpétuée le statu quo. La réponse de Google : Une entreprise nonhiérarchique, transparente et égalitaire

Facteur de risque évolutionnaire 3 :
Une tendance d’investissement lourde dans « ce qui est » plutôt que dans « ce qui pourrait être ». La réponse de Google : Une politique d’entreprise qui permet aux employés d’’utiliser 20% de leur temps (payé) pour travailler sur n’importe quels projets qui les intéressent et qui pourraient éventuellement servir l’entreprise.

Facteur de risque évolutionnaire 4 :
Entretenir la médiocrité. ». La réponse de Google : Un processus de sélection des employés rigoureux qui valorise le non-conformisme et des récompenses substantielles pour les employés qui font la différence.

« Only time will tell whether Google has succeeded in building an evolutionary advantage. But consider: Since it’s founding, it has repeatedly morphed its business model. Google 1.0 was a search engine that crawled the Web but generated little revenue; which led to Google 2.0, a company that sold its search capacity to AOL/Netscape, Yahoo and other major portals; which gave way to Google 3.0, an Internet contrarian that rejected banner ads and instead sold simple text ads linked to search results; which spawned Google 4.0, an increasingly global entity that found a way to insert relevant ads into any and all Web content, dramatically enlarging the online ad business; which mutated into Google 5.0, an innovation factory that produces a torrent of new Web-based services, including Gmail, Google Desktop, and Google Base. More than likely, 6.0 is around the corner. »

Pour l’explication détaillée de chacun de ces concepts, n’hésitez surtout pas à lire cet excellent artic [4]le.