- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Google, ces titres ennuyeux sont écrits pour eux.

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La semaine dernière, dans le New York Times, l’article “This Boring Headline Is Written for Google [2]“, décrit bien la réalité à laquelle les médias font face s’ils veulent être référencé dans les résultats des engins de recherches. Ils doivent écrire des titres pour les moteurs de recherches et pas seulement en fonction des lecteurs ou du rédacteur en chef. Une pratique qui explique en partie les titres peu ragoutants de ce carnet.

So news organizations large and small have begun experimenting with tweaking their Web sites for better search engine results. But software bots are not your ordinary readers: They are blazingly fast yet numbingly literal-minded. There are no algorithms for wit, irony, humor or stylish writing. The software is a logical, sequential, left-brain reader, while humans are often right brain.

Ils doivent désormais changer un titre tel que “Unsafe sex: Has Jacob Zuma’s rape trial hit South Africa’s war on AIDS?” pour “Zuma testimony sparks HIV fear.“. Ainsi donc, le New York times ou la BBC auront deux différents titres pour le même sujet, dans sa version imprimée et dans sa version Web.

Cette nouvelle pratique aura-t’elle une influence majeure sur le journalisme tel que l’on le connaît ? L’auteur de l’article rappelle que la structure de la pyramide inversée (où les éléments clés d’un sujet sont d’abord déclinés dans l’article0 viens elle-même de l’invention du télégraphe qui devait aller à l’essentiel. Il devrait donc en être de même pour le Web. Les bénéfices associés à ces pratiques de SEO (Search Engine Optimization) , plus de trafic donc plus de lecteurs donc plus de revenues publicitaires.