- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Le côté merdique des digglikes

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Chriss Garett de Performancing écrit ce matin à propos des conspirations secrètes qui pollueraient les digglikes [2]. En effet, il semblerait que certaines nouvelles soient promues simplement par des chaînes de courriels incitant par exemple, les amis de celui qui a posté la nouvelle, à promouvoir son billet. Apparaître dans la première page d’un digglike (spécialement si c’est Digg lui-même) aurait un effet plus que bénéfique sur le trafic d’un site. Ainsi donc, un usager de Myspace qui aurait plusieurs centaines d’amis virtuels, pourrait simplement solliciter ceux-ci afin qu’ils votent pour améliorer la position du billet qu’il a écrit. Cette action reviendrait à être un spam! Ho my god! Des gens auraient ce culot?

J’ai déjà déblatéré sur ce que je crois être l’incompétence des masses à identifier les contenus de qualité [3]. Je donnais même l’exemple de « a girl caught cheating » qui a été longtemps le vidéo le plus populaire sur Google Video, malgré la grande qualité des reportages de Charlie Rose qui lui font compétition. J’ai moi-même écrit des billets que je trouve des bijoux et se sont souvent mes merdes qui se retrouvent promus à la divine première page d’un digglike. Un digglike n’est en fait qu’une série de suggestion à prendre avec un grain de sel et ils permettent tout de même quelquefois, de trouver des sites extraordinaires. En fait, un digglike, c’est comme comme si vous zappiez la télévision numérique et arrêtiez votre votre curseur au hasard pour tomber sur … Charlie Rose ou Star Académie.