- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Est-ce que YouTube est Web 2.0?

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Une conversation intéressante qui débute sur le site de Lessig [2] et se termine sur celui de Joi Ito [3], conclut que YouTube n’est pas Web 2.0. d’où viens cette conclusion?

D’abord, Lessig explique la différence entre de vrais sites de partage et des sites de simili partage.

So there’s an important distinction developing among “user generated content” sites — the distinction between sites that permit “true sharing” and those that permit only what I’ll call “fake sharing.”

A “true sharing” site doesn’t try to exercise ultimate control over the content it serves. It permits, in other words, content to move as users choose.

A “fake sharing” site, by contrast, gives you tools to make seem as if there’s sharing, but in fact, all the tools drive traffic and control back to a single site.

Ainsi, sur YouTube, vous avez l’impression de partage, mais en fait, vous ne pouvez que télécharger le code associé à une pièce de l’inventaire, sur votre site blogue ou autre, et ramener le trafic sur YouTube. À l’opposée, sur Flickr, blip.tv, EyeSpot et quelques autres sites, vous pouvez réellement télécharger les contenus multimédias sur votre ordinateur. Pourquoi cette distinction est-elle importante? Poursuivons avec Ito :

To me, Web 2.0 is about trying to get right those layers of the stack that we weren’t able to get right the last time around.

One of the central themes of Web 2.0 is the ability for users to control their own data and the ability for people to share and remix. In this context, many, if not most good Web 2.0 services allow users to download, link and reuse all if not a substantial part of the content they work on.

While it is not easy to extract data from Second Life, the content of what you build in Second Life and videos that you make in Second Life are owned by the user.

Ainsi donc, cette capacité de partager, de remixer et de posséder les contenus serait des éléments essentiels à ce que nous appelons le Web 2.0. Notez aussi cette mention de second Life, qui explique que bien qu’il soit difficile d’extraire les données du jeu, les contenus qui y sont développés, est toutefois la propriété des utilisateurs. D’ailleurs, j’approuve aussi le passage de Ito qui rend à O’Reilly ce qui revient à O’Reilly :

I think Tim O’Reilly’s description of Web 2.0 is [4] the best one I’ve ever seen. (Read it if you haven’t.)