Hier soir se tenait Yulblog [2], l’ancêtre spirituel de Yulbiz. On y fait toujours des rencontres passionnantes, voire surprenantes. Ainsi, j’ai finalement pu mettre un visage sur la mère indigne [3], sur Gilles en vrac [4]et retrouver bien d’autres passionnés de blogues comme moi. Il y avait aussi Houssein, qui s’est fait travailler par des blogueurs mécontents de son effort de classement de l’influence des blogues [5].
Lors d’échanges entre blogueurs ou par blogue interposé, il y a toujours la chanson du je ne blogue pas pour la gloire, les classements je m’en fous et c’est de la merde. Puis il y a le fameux ceux qui s’intéressent aux stats, aux listings ne sont que des vaniteux! Voilà, le gros mot est lancé. Cette attitude de dénigrement de ceux qui s’intéressent à leurs stats ou à un listing me fait rire. Si cela n’avait pas d’importance pour eux, alors pourquoi en parler? Pourquoi jeter la pierre à l’autre qui a de l’intérêt pour la chose? Il y a certes des blogueurs qui ne s’intéressent pas à ça et c’est très bien. Il y en a aussi d’autres pour qui ça a de l’importance et qui ne s’en cachent pas. C’est bien aussi. Ceux qui dénigrent les tripeux de stats et de listings, cachent à mon avis une jalousie malsaine et une vanité encore plus grande, mal assumée et probablement blessée de ne pas récolter la gloire auxquels ils pensent avoir droit. C’est un peu comme un écrivain ou un journaliste qui vomit sur le Goncourt ou le Pulitzer ou prétend écrire et ne pas s’inquiéter du tirage ou du lectorat. C’est un oxymoron doublé d’une hypocrisie crasse. Voyons donc…
Cela ne cautionne en rien les stats qui ne sont certes pas encore fiables, dans un sens comme dans l’autre, ou encore les listings qui oublient toujours d’excellents candidats ou qui sont faits de manière aléatoire ou avec des critères déficients. Par contre, tous les défauts de ces mesures peuvent s’égaliser s’ils sont identiques pour tous. De plus, dans un processus marketing, comme dans celui que mon blogue s’inscrit, c’est un balisage d’importance qui permet d’évaluer le chemin parcouru et celui qui reste à faire.
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L’utilité des mesures est certes sociologique, mais aussi marketing. C’est de ce que je vis d’ailleurs. Aussi la limite de ces classements est qu’elle met dans le même panier, des pommes, des oranges, des raisins et des citrouilles. Il est difficile de voir les nuances autres le fait que ce sont tous des fruits. Ainsi, un blogue grand public (qui parle de sport, sexe, cuisine) est très différent d’un blogue littéraire, artistique, professionnel, personnels, supporté par une machine médiatique à la Quebecor ou porté à bout de bras par un passionné seul dans sa cave. Ces classements ont donc un côté un peu étrange, mais en effet, dans les meilleurs vidéos de GoogleVideo a girl caught cheating on the web a été le no 1 longtemps malgré qu’elle soit en compétition avec l’excellent Charlie Rose. C’est ça la vie…
en complément, Phillipe [6] m’invite à lire l’excellent article L’influence des blogs : changer le regard [7]
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Toujours de Phillipe et en suggestion pour le prochain classement d’Houssein, allez voir le classement http://www.alianzo.com/top-blogs/france/faq [8] . Ce serait bien d’avoir ça aussi ici…