- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

BonWeb.com un très mauvais Web

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L’entreprise Française Bonweb.com et sa suite de portails, Bonblog.com, Bonkm.com, BonVote.com, BonCharme.com, BonBudget.com et celui qu’ils devraient mettre en ligne Bon-Crosseur-patenté-et-expert-en-arnaque-de-fils-RSS.com, est comme vous l’aurez compris, une entreprise pyramidale d’exploitation des contenus des autres. Lors de ma phase d’expérimentation initiale de marketing de blogue, j’inscrivais celui-ci à une foule de répertoires afin de tester la pertinence et l’impact sur la portée, de ceux-ci. Je suis donc tombé dans les filets de Thierry Crouzet [2], le brigand en chef. Thierry Crouzet, se présente comme journaliste et écrivain. Ne devrait-il pas connaître les limites du droit d’auteur ? J’en suis certain, mais il connaît aussi les limites financières des auteurs qu’il exploite avec sa plate-forme de détournement qualifié, et il connaît aussi les revenus qu’elle génère. Je m’insurge donc ici contre ses procédés malhonnêtes et j’espère que vous répandrez la nouvelle de cette arnaque à la vitesse de l’éclair.

Historique d’une canaillerie.

Débutons d’abord par la présentation irrégulière que fait Bonweb.com de mes contenus.

Voici ce qu’une recherche sur Michel Leblanc présente dans Google.

Canaillerie de BonWeb.com

Comme vous pouvez le constater, il présente même le titre de ma page, tout comme si vous étiez réellement sur mon site. La différence, à première vue, est l’URL qui ne pointe pas vers ma propriété, mais plutôt vers celle des filous de BonWeb.com.

Par la suite, vous remarquez aussi que l’entièreté de mes billets se retrouve sur la page de Bonweb.com [3](PDF), avec judicieusement proposé, des annonces de GoogleAdwords, de Kelkoo, de PriceMinister et des autres propriétés merdiques du groupe de ces crapules.

Pour les faits. J’ai effectivement déjà inscrit mon blogue à leur répertoire, le 13 0ctobre 2005. Après quelques mois d’observation, je remarque qu’ils reprennent mon fil RSS mais qu’ils désactivent la redirection (ce qui n’est plus le cas aujourd’hui). Je saute donc une coche et tel que mentionné dans leur soi-disant page des questions fréquentes :

Q4. Déréférencement
Sur simple demande par e-mail, nous pouvons supprimer un site ou un commentaire sur un forum de notre index. Ce déréférencement ne supprime pas immédiatement les pages des moteurs de recherche qui référencent les pages supprimées chez nous. Cette opération, indépendante de notre volonté, prend souvent 2 ou 3 semaines.

Je décide donc de me prévaloir de cette disposition et j’envoie un courriel (daté du 27 avril 2006).

Retirer mon blogue personnel de vos listes. Son adresse est www.michelleblanc.com . Merci.
J’anticipe une réponse rapide de votre part

Comme je n’ai pas de réponses, le lendemain, mon ton se durcit :

Ceci est le dernier avis que je vous fais parvenir concernant le retrait de mon blogue de tous vos sites, bases de données et autre. Tel que vous le stipulez, « Conformément à la loi Informatique et Libertés en date du 6 janvier 1978, vous disposez par ailleurs d’un droit d’accès, de rectification, de modification et de suppression concernant les données qui vous concernent et vous pouvez exiger la suppression de vos contributions au weblog. Vous pouvez exercer ce droit en envoyant un courrier électronique à l’adresse suivante : info@bonweb.com ou en adressant un courrier à Bonweb.com, 21 Avenue de la Gare, 34540 BALARUC LES BAINS. ».

La prochaine étape sera un avis d’abus à votre hébergeur suivi de procédures légales.
Agissez en conséquence.

Ils me répondent dans la même journée

Bonjour,

Conformément à votre demande, nous avons retiré votre site de notre réseau.
Votre précédent e-mail ne nous est pas parvenu, ce qui explique notre absence de réaction.

N’oubliez pas qu’il faut plusieurs jours avant que les modifications soient prises en compte par les moteurs de recherche.

Cordialement,
L’équipe bonWeb

Le réseau bonWeb propose quatre services :
bonWeb.com, le guide des meilleurs sites Web,
bonBudget.com, le guide des web boutiques francophones,
bonKm.com, le comparateur de voyages, avec son moteur de recherche de vols, d’hôtels et de séjours de nouvelle génération,
bonBlog.com, l’annuaire rss, l’espace publication gratuit, un service de weblogs et de communautés privées ou publiques.

Comme ils me disent n’avoir pas reçu le premier mail, qui est pourtant envoyé à la même adresse, je donne le bénéfice du doute et j’attends patiemment que mon flux soit retiré de leur BD. Nous sommes 9 mois plus tard et mon fil est toujours là ! Entre-temps, j’envoie d’autres mises en demeure qui sont restées lettre morte.

À bout de patience, hier j’ai porté plainte à Google pour qu’ils retirent de leur index la page qui m’est dédiée dans leur merde et qu’ils enquêtent sur les pratiques potentiellement frauduleuses de ce groupe. Vous pouvez aussi vous plaindre à Google à l’hyperlien suivant http://www.google.com/support/bin/request.py?form_type=user&stage=fm&user_type=user&contact_type=alert_legal&continue=Continue [4]

J’attends une réponse de Google.

Vous savez maintenant les faits. À vous de réagir et d’aider à arrêter ces vampires de fils RSS.

MAJ

La réponse de Google:

Hi Michel,

Thank you for your note. It is Google’s policy to respond to notices of alleged infringement that comply with the Digital Millennium Copyright Act (the text of which can be found at the U.S. Copyright Office website:
http://www.copyright.gov/ ) and other applicable intellectual property laws, which may include removing or disabling access to material claimed to be the subject of infringing activity.

To file a notice of infringement with us, you must provide a written communication (by fax or regular mail — not by email, except by prior
agreement) that sets forth the items specified below. Please note that you will be liable for damages (including costs and attorneys’ fees) if you materially misrepresent that a product or activity is infringing your copyrights. Indeed, in a recent case (please see http://www.onlinepolicy.org/action/legpolicy/opg_v_diebold/ for more information), a company that sent an infringement notification seeking removal of online materials that were protected by the fair use doctrine was ordered to pay such costs and attorneys fees. The company agreed to pay over $100,000. Accordingly, if you are not sure whether material available online infringes your copyright, we suggest that you first contact an attorney.

To expedite our ability to process your request, please use the following format (including section numbers):

1. Identify in sufficient detail the copyrighted work that you believe has been infringed upon. For example, “The copyrighted work at issue is the text that appears on http://www.legal.com/legal_page.html.”

2. Identify the material that you claim is infringing upon the copyrighted work listed in item #1 above.

FOR WEB SEARCH, YOU MUST IDENTIFY EACH SEARCH RESULT THAT DIRECTLY LINKS TO A WEBPAGE THAT ALLEGEDLY CONTAINS INFRINGING MATERIAL. This requires you to provide (a) the search query that you used, and (b) the URL for each allegedly infringing search result. Note that the URL for each search result appears in green on the last line of the description for that search result.

For example, suppose (hypothetically) that you conducted a search on Google.com using the query [Google], and found that the third and fourth results directly link to a webpage that you believe infringes upon the copyrighted text that you identified in item #1 above. In this case, you would provide the following information:

Search query: Google
Infringing webpages: http://directory.google.com/

3. Provide information reasonably sufficient to permit Google to contact you (email address is preferred).

4. Provide information, if possible, sufficient to permit Google to notify the owner/administrator of the webpage that allegedly contains infringing material (email address is preferred).

5. Include the following statement: “I have a good faith belief that use of the copyrighted materials described above on the allegedly infringing webpages is not authorized by the copyright owner, its agent, or the law.”

6. Include the following statement: “I swear, under penalty of perjury consistent with United States Code Title 17, Section 512, that the information in the notification is accurate and that I am the copyright owner or am authorized to act on behalf of the owner of an exclusive right that is allegedly infringed.”

7. Sign the paper.

8. Send the written communication to the following address:

Google Inc.
Attn: Google Legal Support, DMCA Complaints 1600 Amphitheatre Parkway Mountain View, CA 94043

OR Fax to:

(650) 963-3255, Attn: Google Legal Support, DMCA Complaints

Please note that a copy of each legal notice we receive is sent to a third-party partner for publication and annotation. As such, your letter will be forwarded to Chilling Effects (http://www.chillingeffects.org ) for publication. You can see an example of such a publication at http://www.chillingeffects.org/dmca512/notice.cgi?NoticeID=861. A link to your published letter will be displayed in Google’s search results in place of the removed content.

For more information, please see http://www.google.com/dmca.html

Regards,
The Google Team

MAJ2

Depuis ce matin, l’hyperlien direct sur mon contenu et sur leurs pratiques incriminantes, est désactivé et ironiquement remplacé par un site arabe. Si vous cliquez sur http://www.bonweb.com/rss.php?s=40510 ou était originellement posté mes billets en contravention aux législations internationales du droit d’auteur, vous avez la redirection sur Al-bab.com, un site Arabe. Heureusement, les preuves en PDF (plus haut) sont toujours là et plusieurs autres centaines, voire milliers d’auteurs n’ont pas encore réalisé à quel point Crouzet les encule. À la place, ils reprennent mon fil Feedburner comme vous pouvez le voir ici. http://www.bonweb.com/developpement/rentabiliser-un-site-webmasters.php?searchi=40 . Quel salaud ce Crouzet! Si j’avais les trente mille à cinquante mille dollars nécessaires pour le poursuivre au criminel dans son fief, je le ferais sans hésiter.