Les lecteurs du Journal du Net [2]se sont prononcés à propos de Second Life. Le tiers trouve que c’est une fantaisie sans grand intérêt. Souvenez-vous des débuts du Web ou des jeux vidéo. On disait sensiblement la même chose. Plus ça change plus c’est pareil. Entre-temps, je n’ai aucun problème à passer pour un hurluberlu qui se passionne de baliverne. Il y a cinq ans, je parlais déjà de Google comme d’une révolution marketing. Il y a trois ans, je parlais de l’émergence des blogues et dans les années 80, j’étais l’un des premiers au Québec à croire en la captation diffusion vidéo sur écrans géants pour les concerts, et à les vendre et les produire. Les rires de ceux qui ne voient en l’innovation que foutaise ne m’atteignent plus. Alors, les copains qui se font un plaisir à me pointer des statistiques, des sondages, des articles défavorables à l’innovation 3D que je vois dans Second Life, tout ce que vous faites est de vous convaincre vous-mêmes d’attendre que le train soit réellement en marche.