- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Sur la “une” de LaPresse d’hier

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Merci à Tristan Péloquin [2]de m’avoir cité dans son article qui faisait la « une » de LaPresse d’hier pour l’article Tous les clics mènent au PLQ [3].

Selon le consultant en stratégie Web Michel Leblanc, qui a fait quelques vérifications pour La Presse, chacun de ces clics coûte entre 8 cents pour un candidat peu connu et 47 cents pour le nom Jean Charest, de loin le plus populaire. Le prix est fixé en fonction de la demande. Jusqu'à cinq clients peuvent acheter le même mot-clé. « C'est celui fait l'offre la plus généreuse à Google qui obtient la meilleure visibilité», explique M. Leblanc. «De façon générale, les statistiques démontrent qu'environ 3 % des utilisateurs qui voient les pubs Google cliquent dessus, ajoute-t-il. Si j'avais été stratège libéral, j'aurais fait exactement la même chose qu'eux. C'est une excellente stratégie qui ne coûte vraiment pas cher.»

Ce qui me surprend de la stratégie d’acheter les mots-clés des adversaires est qu’elle vient des Libéraux. Jusqu'à présent, ils n’avaient pas été des plus innovants dans leurs stratégies Web et c’était le PQ qui avait détourné le trafic de Radio-Canada vers leur site officiel. Je m’attendais donc qu’ils soient ceux qui utilisent cette tactique tout à fait légale, mais quelque peu déloyale. Pour revenir au PQ et à leur utilisation de Radio-camada.com et Radio-camada.ca [4], il appert que c’est un bénévole du PQ qui a fait cette opération. Elle est cependant néfaste au site du PQ puisque • Elle laisse croire que le PQ vole le trafic de Radio-Canada • Elle nuit au référencement du site du PQ qui lorsqu’il a plus de 2 URLs qui pointe vers le même site, il peut être considéré comme un site abusant des redirections • Puisque plus ou moins 10% des internautes écrivent ce qu’ils cherchent directement dans la barre d’adresse et le font principalement pour des mots génériques comme « cancer » ou « Nike ». Pour des mots composés, le pourcentage descend sensiblement et pour les erreurs de tapes, il devient presque nul. C’est donc une tactique extrêmement nuisible à plusieurs niveaux et qui de surcroît, n’amène aucun trafic.