C’est devenu une habitude. Lorsque mes stats font des soubresauts spectaculaires, j’invente un mot. Après avoir eu l’intime honneur d’être victime de lemeurisation [2], j’ai réalisé que nous n’avions pas de mots locaux pour refléter cette réalité d’un blogue qui subit la croissance spectaculaire de ses visites, comme suite à une mention le concernant sur le blogue de quelqu’un d’autre. En l’occurrence, la lemeurisation ou se faire lemeuriser viens évidemment de Loïc Le Meur [3]qui vous cite dans son blogue. J’ai donc inventé [4]les mots arpingler pour Dominic Arpin [5], lagacérer pour Patrick Lagacé [6] et je me vois aujourd’hui dans l’obligation d’inventer péloquinquer pour Tristan Péloquin [7]. Je dois vous avouer que de se faire péloquinquer réserve une surprise de taille. Vous remarquerez aussi que ces mots sont tous associés à des journalistes blogueurs. Ils ont tous un talent certain, mais l’affluence qu’ils génèrent, sans aucune méchanceté, est très certainement lié aux médias pour lesquels ils travaillent. Ils font de l’excellent boulot de journaliste (ils parlent même de mon blogue…) mais le trafic qu’ils produisent est sans commune mesure, à celui que peut générer le blogueur non-journaliste, soit-il Loïc Le Meur. J’en suis donc grandement surpris et je dois l’avouer, un peu jaloux. À voir l’affluence que Tristan m’a apportée aujourd’hui, je cois que messieur Lagacé et Arpin, le seraient sans doute aussi un peu. Quoi qu’il en soit, bravo Tristan pour figurer ainsi dans la liste des mots que je n’invente pas si souvent!