- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Pétition pour sauver la beauté du ZEC BSL

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Avant de vous présenter ce qui suit, une mise en garde s’impose. Je ne suis le porte-étendard de personne et n’espérez pas que j’embarque dans chacune de vos causes personnelles, aussi justifiées qu’elle puisse l’être. Mais voilà, je reçois un courriel de Gilson Gagnon [2] qui me demande de parler d’une pétition en ligne pour sauver la ZEC BSL [3]du développement d’éolienne sur ce territoire. Je ne connais pas les enjeux de cette problématique eh oui il y a souvent du « non pas dans ma cour » lorsque l’on parle de grands projets au Québec.

Il y a cependant trop d’imbécillités qui se font propos de l’électricité au Québec. Tout d’abord, les lignes de transports d’énergies d’Hydro-Québec, sont dans un tel état que nous perdons une portion très importante de notre hydro-électricité, simplement en la transportant. N’est-il pas temps de revoir sérieusement les qualités isolantes des fils que nous utilisons et d’investir dans la recherche et développement pour développer des fils hautes-tensions qui soient si efficaces que les pertes qu’ils produisent, s’approchent de zéro? Aussi, avant de construire des éoliennes sur des sites vierges et de défigurer irrémédiablement ceux-ci, ne serait-il pas plus intelligent d’analyser soigneusement les capacités éoliennes des centaines de milliers de km qu’emprunte déjà le réseau de transport d’électricité de la province? Hydro-Québec possède déjà ces terrains qui sont déjà défigurés par les lignes de hautes tensions. Il existe sûrement de nombreux endroits déjà propices à ce genre d’installation partout au Québec. De surcroît,

cela répartirait le travail, la richesse et les retombées locales à la grandeur de la province. Finalement, pourquoi ne pas faire comme dans l’exemple déjà cité de Goldcorp, qui a fourni l’accès à ses données et demander à la communauté d’analyser la chose et de faire des recommandations. Dans le cas de Goldcorp, ça a permis d’identifier des lieux de forages que les spécialistes n’avaient pas vus et de générer pour plus de 8 millions d’onces de nouveaux gisements aurifères. À $776,68/l’once (au prix de ce matin) ça représente la modique somme de $6,205,440,000 de revenus pour Goldcorp. [4]Que pourrait trouver la communauté en guise de solutions d’établissement de sites éoliens sur les terrains des lignes de transports d’Hydro-Québec déjà existants ? Comment pourrait-on répartir la richesse, le travail, les retombés et la laideur uniformément? Comment pourrait-on préserver des lieux qui sont encore vierges de l’activité industrielle et favoriser le développement de l’industrie touristique et le développement des activités récréatives (dont la chasse à l’orignal et au chevreuil) dans le respect de l’environnement et comment pourrait-on bénéficier de l’input de milliers de bénévoles pour atteindre ces buts? Nous ne le saurons jamais à moins que d’autres visionnaires comme ceux de Goldcorp, n’osent prendre le risque de se poser les questions et de les partagées à la communauté.

Cela dit, je ne connais pas grand-chose au domaine de l’électricité, mais j’ai du « gros bon sens » et je sais que plusieurs personnes qui ont les connaissances techniques nécessaires à ce genre de réflexions (d’ici et d’ailleurs dans le monde) se feraient un plaisir de participer à ce défi et à la recherche de solutions optimale.