Il est de plus en plus difficile pour les médias de suivre le fil d’un événement soudain comme celui du massacre à VirginiaTech d’hier. C’est lors de circonstances tragiques comme ce massacre, que l’on se rencontre de la vitesse de réaction des citoyens qui sont sur le terrain et qui savent de quoi ils parlent. Prenons le cas du journaliste/blogueur Patrick Lagacé. Il disait hier :
Je suis à l’aéroport, je m’en vais là-bas. Blogue funéraire, ces prochains-jours.
Voilà le problème. Tout comme ses collègues du monde entier qui convergent vers la Virginie, ils peuvent difficilement compétitionner avec les étudiants qui y sont déjà, qui connaissent par cœur le campus, qui ont des cellulaires caméras, qui envoie des SMS et qui racontent ce qu’ils ont vécu de l’intérieur. Les médias seront désormais tributaires de la collaboration de monsieur madame tout le monde « qui savent de quoi ils parlent puisqu’ils sont déjà sur les lieux et connaissent à fond le sujet ».
Pour vous en convaincre, regardez la page de Wikipedia qui fait déjà l’historique des événements [2] et qui nomme le tueur Cho Seung-Hui [3], que plusieurs médias cherchent toujours.
Via Éric Baillargeon [4]