- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Les biens virtuels, le prochain gros modèle d’affaires

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Les biens virtuels, sera le prochain gros modèle d’affaires. C’est l’affirmation que fait Susan Wu dans l’article Virtual Goods: the next big business model [2] de Techcrunh (via Wikinomics [3]).

People spend over $1.5 billion on virtual items every year. Pets, coins, avatars, and bling: these virtual objects are nothing more than a series of digital 1s and 0s stored on a remote database somewhere in the ether. What could possibly possess people to spend real, hard earned cash on ‘objects’ that have no tangible substance?

Toujours selon madame Wu, les gens achètent des biens virtuels pour quatre raisons fondamentales (traduit librement).
• Les objets virtuels sont des services. Elle donne l’exemple d’un bouquet de fleurs virtuel qui a trois composantes. La première est la représentation graphique d’un bouquet de fleurs, la deuxième est l’action d’envoyer ces fleurs à quelqu’un et la troisième est le fait d’exposer ces fleurs (comme un trophée) que l’on a reçues afin que tous sachent que l’on est apprécié.
• Les objets virtuels créent de la valeur. En achetant des biens virtuels, on améliore la satisfaction de notre présence dans l’univers d’où ils viennent. Cette satisfaction vaut quelque chose. À titre d’exemple, si on achète une armure, une potion magique, des habits virtuels, une demeure virtuelle ou l’amélioration des stages du jeu dans lequel on est, ces objets virtuels nous permettent de jouir davantage d’une présence dans ces univers.
• Le coût d’achat d’un objet virtuel peut-être moindre que celui de l’acquérir ou de le construire par soi-même. Les Chinois qui travaillent dans les entreprises qui créent des biens virtuels, gagnent moins cher de l’heure que les joueurs qui achètent ces biens.
• Vous pouvez faire de l’argent avec des biens virtuels. Les gens qui vendent des biens virtuels font un profit. L’an dernier, nous avons même eu un premier millionnaire de Second Life.