Sylvain Carle [2], Martin Lessard [3] et Roberto Rocha [4] reprennent le débat sur ce que peut faire l’ADISQ (l’industrie québécoise du disque) face à la numérisation grandissante de l’œuvre musicale et la perte de leur part de marché. Celle-ci semblent opter pour la réglementation du web via le CRTC afin de protéger son marché. J’ai déjà écrit ici à l’ADISQ pour leur dire qu’ils se trompaient de cible à l’époque où ils traitaient les jeunes de voleurs. Ils ont au moins maintenant changé leur fusil d’épaule à ce propos et se tournent maintenant vers le CRTC afin qu’il trouve une solution miracle à leurs problèmes. Mais ils se trompent encore de cible.
La solution?
La solution se trouve chez les jeunes et leurs habitudes de consommation. J’ai écrit il n’y a pas si longtemps à propos de la génération Net et de fait qu’ils sont en train de modifier substantiellement les habitudes et pratiques marketing que nous connaissons jusqu’à présent [5]. De plus, j’ai aussi déjà écrit sur la manière d’augmenter les ventes de musique en ligne [6]. Il suffit de fournir aux jeunes la possibilité réelle d’acheter de la musique en ligne. Ce n’est pas plus compliqué que ça…