Les boomerangs d’hier soir

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Je suis allé aux fameux Boomerangs d’hier soir. Je me fou de ces trophées puisqu’il n’y en a pas pour les stratégistes Web (catégorie qu’il serait difficile d’évaluer de toute façon). Les travailleurs de l’ombre comme moi tirent leur satisfaction de celle de la clientèle, de l’accroissement de leur chiffre d’affaires et du renouvellement de la confiance qu’ils m’offrent de manière quotidienne. Cependant, cet événement est le lieu de rencontre du « Who’s who » du Web québécois (surtout du côté de la production, des agences et des empires médiatiques). De plus, j’avais la chance d’être invité par Transcontinental (merci à Guillaume et Zouhaire) car jamais je n’aurais déboursé $75 pour les quelques bouchées rarissimes et le cocktail à l’eau commanditée. Le bar ne s’est ouvert que beaucoup plus tard en soirée et il était payant.

Toujours est-il que j’ai pu saluer de nombreux clients, contacts d’affaires et amis. Ça me fait penser un peu à Le Web 3 qui ouvrira prochainement à Paris. C’est dans les corridors et au fumoir où l’action se déroule réellement. Entre autres point marquant de la soirée, la chance d’être photographié dans la fameuse chaise Yahoo en compagnie de Katheline, de nombreuses et chaleureuses discussions avec tellement de gens qu’il serait difficile de les énumérer tous et une sympathique engueulade avec les récipiendaires et créateurs de mtl12.com sur les vertus du design pour le web. Irais-je l’an prochain? Si on m’offre des billets certainement. Sinon, je préfère encore les Barcamp, Facebookcamb, Casecamp, Yulbiz et Yulblog. On y a autant de plaisir on y fait autant de rencontres et on y enrichie indûment personne…

Félicitation tout de même aux nombreux récipiendaires et au jury bénévole qui était mené de main de maître par le valeureux Martin Ouellette. Incidemment, Martin m’avait demandé de faire parti du jury. Lorsque je lui ai signifié que si le ROI ne faisait pas partie des critères de sélection ça ne m’intéressait pas, il a gentiment choisi quelqu’un d’autre…

MAJ

Bravo à tous les gagnants…

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Commentaires

  1. Eric Baillargeon

    Effectivement Michel, ce concours des grosses agences à gros moyens surtout spécialisés en publicité et où il y quelques années tu n’avais aucune chance si ton site n’étais en Flash et n’avait pas couté 200 billets mauves au client, n’est toujours très représentatif des boîtes de dévelopement Web.

    Je trouve que c’est plutôt un meeting d’auto-congratulation ou party de la tape dans le dos !

    PS: Tu as fait ma journée en parlant du ROI sur ce billet. Trop drôle ! Je les entends criés “hors contexte” 😉

  2. Administrator

    By the way, je n’insinue pas ici que les récipiendaires soient dénués de ROI. Je sais que plusieurs d’entre eux sont particulièrement performants de ce côté. C’est juste qu’il me semble que ce serait un critère qui devrait faire son entrée officielle dans ce genre de concours. Il pourrait aussi y avoir une catégorie « expérimentation flyée engendrant de l’innovation et ne rapportant aucun cash (vous auriez gagné tout de même la gang de MTL12.com)». Ça aussi c’est indispensable, mais disons que selon mon biais personnel, me semble que le ROI sera un critère qui prendra de plus en plus d’importance auprès de ceux qui paient les campagnes anyway

  3. Martin Ouellette

    @ Michel

    Merci pour ton mot, c’est gentil.

    Mais tes problèmes de mémoire m’inquiète. Ce que tu exigeais, c’étais de SEULEMENT considérer le ROI. Et je t’ai dit que les CASSIES existait pour ça. Tu m’as dit qu’un concours de beauté ne t’intéressait pas. J’ai décidé de ne pas insister.

    Sache que des défendeurs de résultats étaient autour de la table, Guillaume Brunet le premier. Mais cette année, je voulais souligner l’innovation. Retenir ce qui fait avancer nos pratiques. Est-ce que la bannière applicative de Cyberpresse a fait avancer le milieu? Oui! Est-ce qu’on peut lier hors de tout un revenu précis attribuable a cette bannière précise? J’en doute. En fait de regarder la pièce et l’ananlyser en la comparant au corpus des bannières est plus objectif que de se fier sur les seuls pitch de vente fournis par les agences – qui sont, je te rappelle, des experts à faire paraître l’ordinaire très beau.

    Cette discussion on peut l’avoir autour d’un verre ou par blogues interposés, mais je n’avais pas nécessairement le goût/temps de l’avoir pendant le jury.

  4. Martin Ouellette

    @Eric

    Je ne voudrais pa svous decevoir, mais Provokat n’a que 12 employés. On ne peut être considérer comme une GROSSE agence. Dans les pièces que nous avons remportés, une a coûté moins de 5 000$.

    Tuxa qui a gagné l’autre Grand prix, est aussi une petite boîte.

    Cette année n’a pas été dominé par les grosses boites, tout le contraire.

    Finalement, si vous regardez ceux qui composaient les jurys,il y avait de tout : du petit et du gros, du média, des boites de prod, des agences, des studios, des pigistes.

    Les boites qui n’ont pas été saluées hier, soit qu’elle n’avait pas soumise leur bonnes pieces, soit que ces pièces n’étaient pas aussi marquantes que les autres.

  5. Administrator

    On s’est probablement mal compris Martin. Dans ma tête et avec ma mémoire probablement déficiente, je me souviens d’avoir dit que les concours de beauté ne m’intéressaient pas et que c’était surtout le ROI qui était un critère important pour moi. Mais dans mon esprit, ce n’était certainement pas « le critère exclusif ». D’ailleurs, je sais que Guillaume a certainement fait valoir les résultats d’une campagne. On vient de la même école de pensée et il était mon associé dans une autre vie. D’ailleurs, je clavardais avec lui ce matin et il me disait qu’il trouvait que je « ramollissais » dans mes « bitcheries ». C’est vrai aussi que dans un jury, je serais probablement « une grande-gueule » avec qui il faut composer et que tes contraintes de temps sont tout à fait légitimes. Pour ce qui est de ton jury, je sais aussi qu’il était composé de toute grosseur d’entreprises. L’ami Philippe Martin en faisait partie et on ne peut certainement pas dire qu’il est une multinationale…

  6. Martin Ouellette

    @ Michel

    Moi aussi je me fais vieux, alors, soit, c’était peut-être ma mémoire qui se jelloïse.

    Mais je sais qu’on se serait pogner. Ici, c’est cool.

    Donc prise de bec 2.0 :

    Tu confonds encore l’importance des résultats et la capacité de mesurer. Les CASSIES, a mon humble avis, est tout aussi faux. Plus en fait. Parce que, j’insiste, c’est plus facile de falsifier/embellir des résultats que de faire croire qu’une pièce est plus belle/ergonomique/innovante qu’elle e l’est réellement.

    On est tous d’accord avec le principe du ROI. Mais comparer des résultas qui reposent sur des techniques différentes pour des réalités différentes, c’est tout simplement impensable.

    Finalement, un jury de ROI avec 400 pièces soumises, ce n’est tout simplement infaisable en deux ou trois jours.

  7. Administrator

    Faudrait peut-être alors divisé les catégories par technologies et faire des analyses multi-critères dans le genre de taux de conversion+ CTR+ nombre de backlinks + nombre de mentions dans les blogues et autres médias sociaux etc. Mais je rêve certainement… Ça en prend aussi des rêveurs!

  8. Martin Ouellette

    @ Michel
    Allons dans ta logique. Prenons le plus simple des cas imaginables, on voudrait départir deux bannières, de annonceurs distincts mais dans la même catégorie. Notre objectif serait de reconnaître laquelle des deux à été le meilleur investissement (greater ROI). Mais il faudrait réussir à isoler l’impact du format, du poids, du plan média, des impressions. Le suivi via cookie des gens qui y ont été exposés versus les autres pour voir si le trafic naturel a augmenté. Une fois arrivé, comparer les visiteurs en tenant compte des qualités inhérentes de chacun des sites. Puis la grande variable, la perception de chacune des compagnies. Je te montre une route et j’ai le logo Mercedes OU Hyundai, je n’aurai pas le même succès. Le ROI existe et fait du sens seulement pour comparer deux créations d’un même client. Sinon, la comparaison dans un contexte de multi-variables, ce n’est pas du rêve, c’est un cauchemar.

  9. À propos de l’évaluation du rendement lors des Boomerangs | Michel Leblanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultant, conférencier et auteur

    […] fit the stereotype to be accepted? on Y a-t-il de bons blogueurs journalistes?Martin Ouellette on Les boomerangs d’hier soirAdministrator on Les boomerangs d’hier […]

  10. bassoburo

    Hehe, “expérimentation flyée engendrant de l’innovation et ne rapportant aucun cash”.

    Effectivment, quand pourrons-nous enfin voir le jour ou le web sera débarassé de ces sites flyés engendrant de l’innovation et ne rapportant aucun cash?

    Pourquoi ne pas avoir opté plutôt pour une solution 2.0, open source offrant un meilleur CTR grâce à un meilleur SEO avec, notamment, un blog et un application de réseau social? Indigestion-de-buzzwords.com.

    Et la créativité dans tout ça? Tous les sites n’ont pas objectif premier d’imprimer de l’argent… Moi je dis qu’il faut être drôlement bouché pour ne pas reconnaître que mtl12.com est un vrai petit bijou.

    Pour ce qui est des prix remis en général, le fait que DuProprio.com ait remporté deux prix démontre finalement un certain intérêt du jury pour une certaine forme de ROI à mon avis, à moins que notre site soit lui aussi considéré comme un site d’expérimentation flyée engendrant de l’innovation et ne rapportant aucun cash …

  11. clairebu.com » Boomerang 2007. Grand prix, Montréal en 12 lieux.

    […] ailleurs, le débat est lancé chez Michel Leblanc (Les boomerangs d’hier soir et À propos de l’évaluation du rendement) quant à la pertinence de ces prix et je serais […]

  12. Blogue marketing interactif de l’AMM-PCM » Blog Archive » Pourquoi snober la soirée de reconnaissance de l’industrie qui nous fait vivre?

    […] Donc, après tout ça, lorsque je reviens au bureau et que je lis les commentaires de blogueurs (Michel Leblanc en tête) qui évoluent en marge de cette industrie – et qui n’ont pour la plupart jamais travaillé […]