- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Dans les médias dernièrement et quiproquo

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Quelques journalistes ont sollicité l’avis de votre serviteur dans les derniers jours, pour des sujets touchant mon domaine d’expertise. Tant qu’ils vont continuer de me téléphoner pour ça, j’en serai très heureux. La vie est étrange des fois et on en dit des choses…

Comme ce passage de l’article Soyez prudents en réseautant sur le Web de la journaliste Sophie Ouimet-Lamothe.

Un truc pour ne pas tomber dans le panneau: quand on met une information en ligne, toujours se demander si on est prêt à la partager avec un million de personnes. [2]

«Qu'un million de personnes sachent que quelqu'un est allé à la pêche ce week-end, ce n'est pas nécessairement mauvais. Mais qu'un million de personnes sachent que quelqu'un avait trop bu en fin de semaine et qu'il était couché par terre en vomissant, c'est peut-être plus délicat», ajoute Michel Leblanc, spécialiste en marketing Internet. [2]

Humm, est-ce que je veux réellement qu’un million de personnes lisent l’un de mes derniers billets [3]? Pas sûr, pas sûr. D’un autre côté, je n’avais pas vraiment le choix et je me dois d’être conséquent avec moi-même. Vous remarquerez cependant que dans mes profils, il y a pas mal moins de photos tout d’un coup!

Il y a aussi l’article LinkedIn, un réseau social… pour les affaires, toujours de madame Lamothe.

«LinkedIn, c'est très bien pour les affaires. Cependant, de savoir qu'un de mes clients a vu tel film, par exemple, me permet d'élargir la discussion sur des choses plus personnelles», explique Michel Leblanc, spécialiste en marketing internet et auteur d'un blogue. [4]

Finalement, dimanche, la journaliste du journal Le Soleil de Québec, me téléphone. En plein dans mes péripéties émotives reliées à ce fameux billet publié une journée auparavant, elle m’informe qu’elle est sur mon blogue et qu’elle aimerait m’interviewer. Déjà je suis un peu sur les nerfs parce que ça ne me dit vraiment pas de parler de ce billet qui m’as déjà assez sorti de tripe du ventre alors je suis vraiment sur mes gardes. Contre toute attente, elle veut m’interviewer sur l’affaire des balayeuses Dyson [5]! Je n’en reviens tout simplement pas et je lui accorde avec grand plaisir l’entrevue en question.

C’est pourquoi l’expert en marketing Internet Michel Leblanc, lui-même blogueur, juge que l’opération n’est pas une réussite. «La firme aurait dû inciter les blogueurs à dire qu’il s’agissait de produits envoyés gratuitement pour faire des tests. Il faut être transparent quand on joue à ce jeu-là, sinon ça se revire vite contre nous.» [6]

J’apporterais une petite nuance à ce paragraphe cependant. Oui l’exercice n’a pas été une réussite. C’était la première au Québec et je lève mon chapeau à Massy-Forget pour avoir osé l’expérience. Je crois cependant que le fardeau de la transparence revient plus aux blogueurs eux-mêmes qu’à la firme de relations publiques. Aussi, pourquoi s’insurge-t-on contre le fait que des bloqueurs aient des « freebies » alors que c’est pratique courante pour les journalistes? Les journalistes automobiles se font bien prêter des voitures et les critiques musicaux reçoivent des tonnes de CD. Ils n’en perdent pas pour autant leur crédibilité? J’avoue cependant que c’est beaucoup plus « limpide » de dire ce que l’on a eu avant ou après en avoir parlé.

MAJ

Il semble que la palme de la première initiative de RP avec les blogues revienne à Michelle Sullivan [7] qui avait fait une campagne pour l’entreprise française A9 et pour le produit Gymglish [8]. Cette initiative est documentée sur le blogue de Sylvain Carl [9] qui était l’un des blogueurs visés par l’initiative.