- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Facebook n’est pas dangereux

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C’est le titre sarcasme, avec fond de vérité, d’un billet du copain Vincent Gautrais [2], en réaction à un reportage de JE auquel il a participé [3] (WMV). Il a déjà parlé de vie privée et peur du loup [4], sujet que j’affectionne aussi particulièrement [5]. Le danger de dire n’importe quoi sur le web et de donner l’impression qu’il est dangereux, est qu’il nous détourne des réels moyens de protéger sa vie privée (que je répète ici pour la xieme fois), c'est-à-dire le déchiquetage de nos papiers livrés aux ordures ménagères. Encore ce week-end, dans un échange teinté d’un petit peu de jalousie, on me jetait à la face que « le Web est dangereux ». Je tentais calmement d’expliquer qu’il est plus dangereux de transiger des activités bancaires par guichet et dans la vie de tous les jours qu’il ne l’est par le Web. Mais « c’est passé à JE! » donc bien que ce soit ma spécialité, je dis n’importe quoi et je n’ai pas la crédibilité de la TIVI…

Pour revenir à Facebook qui « serait très dangereux », Vincent a cette savoureuse observation :

Les risques qui existent sans doute ne doivent donc aucunement 1) empêcher d’utiliser cette technologie, et les autres liés au web 2.0. Il serait en effet beaucoup plus dommageable pour un jeune d’être une « cyber nouille », ne sachant pas utiliser des technologies qui ne s’apprennent pas à l’école mais qui doivent être maîtrisées, notamment pour des fins professionnels. Ces technologies sont là pour rester et leur efficacité est telle qu’il serait « dangereux » de ne pas les utiliser. 2) Ensuite, il n’y a rien – ou presque rien, la sécurité absolue n’existe pas – contre lequel on ne puisse se prémunir avec un minimum d’éducation, de prise de conscience. Et si le contrat est nul, la personnalisation des modalités de confidentialité en haut à droite du site est vraiment très très bien.
Encore une fois, le danger principal de Facebook, c’est d’être ridicule, aujourd’hui ou demain à cause d’une exhibition d’information qui ne résiste pas au temps ou au bon goût.
[2]