- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Utilisation massive des médias sociaux chez Procter & Gamble

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Il y a environ un mois, dans le billet Les réseaux sociaux suivent une route similaire à celle de la messagerie instantanée [2], je vous parlais de ces compagnies qui ont peur de Facebook, linkedIn et.al. et qui en bloquent l’accès à leurs employés. Je vous donnais aussi une liste d’entreprises qui au contraire, motivaient leurs employés à réseauter allègrement via ces sites. C’est certainement une question de culture, mais surtout de compréhension de la technologie et de ce qu’elle peut apporter en matière de partage de l’information, de collaboration, de minimisation des courriels et de réseautage.

Bertrand Duperrin [3] m’apprend que c’est exactement ce que fait Procter & Gamble :

Cela fait sept ans que les salariés de P&G utilisent des blogs ou des wikis pour créer et partager de l’information. En janvier l’entreprise a décidé de passer à la vitesse supérieure en proposant un point d’accès unique sur son intranet afin de proposer non plus des outils éparpillés mais une suite cohérente. Un grand chamboulement des les habitudes ? Certainement mais l’entreprise est confiante est est fière de compter 10 000 salariés sur Facebook et 16 000 sur Linkedin. Au fait qui parle de banir Facebook des entreprises ?
La vision de P&G me semble être bonne : en faire un outil au service du business et non pas un “nice to have” ce qui nécessite d’assumer et prendre les choses à bras le corps plutôt que de tenter frileusement et attendre, si besoin est, de voler au secours de la victoire (qui dans ces cas, croyez moi, ne vient que rarement).
On insiste également sur le besoin de créer des projets pilotes mais avec l’optique de vite généraliser les outils, seul moyen d’en faire des outils à valeur ajoutée.
[3]

Mais bon, d’aucun diront que c’est normal qu’ils utilisent ces « outils maléfiques » puisque Procter & Gamble a elle-même déjà pactisé avec le diable (selon une légende urbaine tenace [4])…