- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

De la réactivité Twitter des chefs de partis politiques

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C’est bien le Web 2 dans l’esprit de la communication multidirectionnelle. C’est inutile et contre-productif dans le sens de la communication unidirectionnelle. Ça fait bien de dire qu’on est dans les médias sociaux, mais faut-il aussi y participer activement. Au moment d’écrire ces lignes, l’un des médias sociaux les plus importants en terme de relation publique est certainement Twitter. J’ai déjà expliqué dans mon billet Les compagnies sur Twitter et Twitter comme outil de marketing et de relations publiques [2] que Twitter n’est pas encore « grand public » mais que les gens qui s’y trouvent « les supergeeks », sont après les médias traditionnels, le deuxième groupe le plus influent du web. C’est que les blogueurs influents y dénichent des infos qu’ils bloguent, puis qui peuvent être reprises par les médias traditionnels. J’ai donc décidé de tester la réactivité des chefs de partis qui sont sur Twitter.

Des quatre chefs, il n’y a que Stéphane Dion qui n’y est pas. Je me suis donc inscrite au Twitt de Stephen Harper [3], de Jack Layton [4] et de Gilles Duceppe [5]. Comme suite à l’un de leurs commentaires, j’ai posé une question à chacun des chefs et seul Gilles Duceppe a daigné répondre. Puis je me suis souvenu que lorsque l’on va sur la page principale de quelqu’un qui est sur Twitter, il suffit de voir si elle contient des @, qui est le symbole utilisé pour répondre à quelqu’un, pour vérifier si les chefs ont déjà daigné avoir une réelle réactivité sur Twitter. Encore une fois, seul Gilles Duceppe se sert convenablement de cet outil. Bravo à vous monsieur Duceppe, vous marquez des points numériques dans mon cœur de geekette…

Et vous vous méritez aussi ce billet qui reconnaît votre acuité média social.

P.-S. Il est très possible que ce ne soit pas Gilles Duceppe lui-même qui twitt ses conversations. Il a peut-être un « ghost writer » qui fait ça pour lui. N’empêche que les autres chefs aussi peuvent avoir une équipe qui soit efficace en ligne et que ce n’est apparemment pas le cas…

MAJ
Ce billet est repris sur le blogue du journaliste de Technaute/Cyberpresse Tristan Péloquin [6].

MAJ2
Ce billet me vaut l’insigne honneur d’être citée à la première page de TheGazette dans l’article de Roberto Rocha, Parties fall short online [7].