Les jeunes et la technologie au travail

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C’est avec plaisir que j’ai accordé une entrevue à JF Ferland de Direction Informatique qui en a produit l’article Les jeunes, les technologies et le travail : changer sa souris d’épaule.

Au lieu de craindre l’insertion des jeunes technophiles en milieu du travail, les organisations devraient en faire des catalyseurs de changement dans le recours aux nouvelles technologies. Constats de deux observateurs intéressés.

C’est à lire si vous voulez comprendre comment intégrer les nouvelles génération et je vous suggère aussi, le billet de mon client, Yves Carignan, Gestion des conflits “Intergénérationnels”… Quels conflits ?
Yves Carignan qui était un néophyte dans le Web est par contre un fin psychologue et un innovateur né. Mautadine Yves, c’est dommage que tu ne fasses pas de politique, tu serais quelqu’un qui leur brasserait la cage et leur permettrait d’enfin comprendre…

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Commentaires

  1. Yves Carignan

    Salut Michelle !

    Je suis allée voir ton billet suite à notre conversation de ce matin et effectivement, si je fais de la politique un jour, je saurai échanger avec les gens afin de répondre à leurs attentes ! Être politicien en ce moment et m’apercevoir que mes stratèges ne me suggèrent pas les technologies 2.0 pour ma campagne, après ce qui s’est passé aux USA, je crois que je les fouterais dehors ASAP !

    La politique québécoise est une désolation totale et j’en ferai mention dans mon blogue prochainement !

    Bon week-end !

    Yves

  2. Anne-Marie Provost

    Quel heureux hasard, je suis justement dans la catégorie 20-25 ans : j’imagine que je peux donc me permettre un petit commentaire par rapport à la place web dans les partis.
    Ceux qui suivent Twitter savent que je tiens la page QS, et je suis également assez impliquée dans l’élaboration et l’application de la stratégie web.

    Je découvre de plus en plus certains aspects web et les outils qu’on peut utiliser pour optimiser l’intéraction avec la communauté web en tant que parti politique. Je crois que QS est fondamentalement un parti qui peut se “plugger” naturellement sur le 2.0. Pour être honnête, ça fait 2 semaines que je saisi “réellement” ce qu’on entend par web 2.0 (j’ai tout de même plusieurs expérience qui m’ont permises de saisir rapidement la portée de ce terme), et j’aime à me laisser penser ce que sera le 3.0. J’ai également quelques réflexions par rapport à des philosophie web (j’ai lu le billet publié par une de vos commentatrice, j’espère y répondre quand j’aurai du temps).

    Tout ça pour dire que depuis quelques jours, je lis de fortes critiques par rapport aux stratégies et positions des partis. Je crois que c’est légitime, toutefois j’ai un peu de difficulté à comprendre pourquoi les partisants de parti qui s’y connaissent dans ce domaine ne s’impliquent pas directement dans les partis pour y faire adopter des positions (peut-être qu’ils le font, mais je n’en ai pas eu connaissance), ni pourquoi certains jouent aux drama-queen dédaigneux qui prêchent du haut de leur tour d’ivoire et ne recherche pas vraiment la discussion sur le sujet. Je comprend qu’on puisse être écoeuré mais je ne trouve pas que c’est constructif.

    Dans tous les cas, je me penche aussi sérieusement sur l’aspect plan numérique et démocratisation du web, et je compte faire connaître ce sujet au sein de QS et ensuite faire en sorte qu’on aille une position pertinente en fonction des principes du parti.
    Pour l’instant, j’apprécie particulièrement ce que maillon a écrit comme projet et l’aspect concret de la mise en place de celui-ci peut rejoindre plusieurs membres de QS. Toutefois, ce ne sera surement pas pendant la campagne, on a certains processus démocratiques à suivre dans l’adoption de position.

    Tout ça pour dire que mon intérêt est vivace, et je n’ai pas eu besoin qu’on me brasse la cage avec des commentaires méprisants (même si j’ai appris de certains commentaires de ce type que j’ai lu). Je discute constructivement avec des gens qui m’aident dans mes réflexions
    Nyway…

    Désolé pour la longueur.

  3. Michelle Blanc

    @Anne-Marie
    QS c’est pour Québec Solidaire?

  4. Anne-Marie Provost

    Ciel, vous êtes vive d’esprit 🙂

  5. Michelle Blanc

    alors bravo pour votre présence Twitter qui se démarque nettement de celle de QuébecGagnant. Vous êtes beaucoup plus posée et pertinente. Je ne suis d’ailleurs pas la seule à l’avoir remarqué…

  6. Anne-Marie Provost

    Merci pour votre commentaire, j’appécie beaucoup.
    Je suis toutefois consciente qu’une bonne approche web ne se résume pas à Twitter, et je vais être intéressée par vos commentaires sur d’autres aspects de notre approche si vous en faites (vous ou d’autres personnes). Actuellement il y a plusieurs choses en préparation qui devraient sortir bientôt.

  7. Redge

    @Anne-Marie: j’aime beaucoup l’approche de Québec Solidaire dans cette campagne.

    Je crois que nous allons tranquillement vers une sorte d’agora virtuelle où tous les citoyens pourrons participer aux débats et aux décisions. La l’évolution logique de la politique.

  8. Anne-Marie Provost

    @Redge Je pense que le web peut faire office de “contre-pouvoir” social, en ce sens que c’est un lieu plus large et moins contrôlable qu’un journal, TQS ou la radio au niveau du transfert de l’information. Les gens peuvent donc de plus en plus s’approprier la sphère communicationnelle et bâtir un lieu hors des normes traditionnelles ou juste diffuser de l’informations peu connues ou mal connues (je pense entre autres aux videos d’Amnistie Internationale).

    En plus, un site d’hébergement comme archive.org permette d’avoir facilement accès à de l’information et de la diffuser sans trop de contraintes (toutefois, c’est clair que des excès à la vidéos boboches youtube existent). Et ça permet de la “garder en banque” de façon accessible au lieu qu’elle disparaisse immédiatement après avoir été diffusée et qu’elle soit consignée dans une bibliothèque poussièreuse remplie de cassettes à Radio-canada ou name it.

    Considérant ça, c’est clair que la suite logique peut être de “fusionner” une politique plus participative et le web, en se sens que les gens peuvent s’approprier la politique comme ils ont la possibilité de s’approprier le web. Un peut peut-être amener un changement de l’autre, ou vice-versa, c’est inter-relié et au fond on s’en criss un peu de où ça part : l’important, c’est de s’investir dans les 2 et de pousser un dans l’autre.

    PS : j’aime beaucoup l’approche de ton blogue ^^

  9. Redge

    @Anne-Marie: Oui tu as visé dans le mille; le web est ouvert à tous et de par sa nature décentralisée, il est extrêmement difficile, voire impossible, de le censurer. Le web a carrément pulvérisé les limites des médias de masse, qui étaient unidirectionnels autrefois.

    Le modèle politique actuel, qui est le même depuis des lunes, est maintenant désuet. La technologie nous permet de communiquer entre nous instantanément et à grande échelle. Nous formons une conscience globale. La politique n’a pas le choix de s’adapter car la prochaine génération n’acceptera plus de se faire dominer par une poignée de personne.