- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Quebec Solidaire me touche dans Twitter

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J’ai grandement déploré l’attitude des partis politiques québécois et canadiens sur les médias sociaux dont l’un des plus importants pour rejoindre le 2e groupe le plus influent du Web (après les médias généralistes) Twitter. Or, hier, j’ai été grandement touchée par une série de communications dans Twitter avec QuebecSolidaire. On pourra dire que la twittereuse de QuebecSolidaire est une opportuniste et qu’elle savait à qui elle parlait et qu’elle a capitalisé sur l’un des sujets majeurs de ma vie présente, le transsexualisme avec lequel j’apprends à composer. Si tel est le cas, c’est drôlement efficace et pertinent dans une optique de communication bidirectionnelle réelle. On pourra dire qu’elle sait que je suis une twittereuse et blogueuse influente et qu’elle tente stratégiquement de me faire pencher du bord de QuébecSolidaire. Encore là, c’est le genre de tactique qui est disponible à tous les partis, mais faut-il d’abord qu’ils comprennent ce qu’est l’influence en ligne et qui peut être les pions influents et quels sont leurs points faibles particuliers. Encore là, c’est une preuve d’écoute et d’analyse peu commune au sein des partis provinciaux ou même fédéraux. Pour ma part, je préfère croire que cette jeune femme s’investit réellement dans son activité twiteresque et que contrairement à ce que dit le copain Tristan Péloquin qui cite Dumont, elle sait très bien que les blogueurs ont une influence et que les tops blogueurs sont sur Twitter.

Selon Tristan Péloquin [2]

Les médias sont moins excités par la campagne en ligne. Pour un parti politique, investir des heures et des heures dans un blogue lu par, au mieux, 5000 électeurs pour la plupart déjà acquis, n’est donc pas un calcul intéressant. Mario Dumont l’a d’ailleurs dit à plusieurs reprises: les blogues, il n’y croit pas. Les poignées de mains dans les centres commerciaux et les annonces formatées pour la télé restent à ses yeux la clé du succès.

Or il est peut-être bon de rappeler que si on ne prend que les 20 blogueurs d’affaires les plus influents du Québec, ils tirent plus de lectorat collectivement que la page d’accueil de LesAffaires.com. On peut dire que ça commence à fesser. De plus, ces mêmes blogueurs sont repris par les médias généralistes sur une base régulière. Leurs opinions ont donc des répercussions plus qu’insignifiantes.
Mais avant de retourner aux twits de QuebecSolidaire, je tiens à mentionner que je n’ai jamais voté pour eux, que je suis de centres droits et résolument proaffaires et antisyndicaliste, mais que rien n’étant coulé dans le béton, ça pourrait changer.

Voici quelques extraits de nos discussions :