La FPJQ et les fabricants de fouets, même combat

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C’est dans un livre sur la nouvelle économie de Nuela Beck que durant les années 90 je pris conscience que notre économie était en mutation et que ce changement affecterait bien des secteurs de l’économie du moment. Dans son livre, madame Beck donnait l’exemple des marchands de fouets du début du siècle. Toute une industrie reposait sur LE moyen de transport du 19e siècle, la carriole. Mais voilà que l’automobile venait d’être inventée et que des bien-pensants (ou plutôt des industriels ou leurs mercenaires idéologiques qui chiaient dans leur culotte), faisaient tout pour discréditer cette invention du diable et sauver les manufacturiers de fouets. C’est tellement romantique de fouetter gentiment son cheval et de rouler à une vitesse décente.
Tout ça pour vous dire que la Fédération professionnelle des Journalistes du Québec (FPJQ) (j’ai comme un gros motton de quelque chose dans la gorge) vient de se doter d’une nouvelle résolution (gros roulement de tambour et clairon de trompettes) :

Résolution du conseil d’administration pour l’assemblée générale du 7 décembre 2008

Attendu:
 que les nouveaux moyens de communication comme Internet permettent aux citoyens, entreprises et groupes de pression d’avoir un accès facile à la place publique
 qu’il devient de plus en plus difficile pour le public de distinguer les journalistes professionnels des autres communicateurs
 que le respect des règles de déontologie est la seule chose qui distingue les journalistes professionnels des citoyens et autres communicateurs
que l’information produite dans le respect des règles de déontologie des journalistes a davantage de valeur et de crédibilité
 que la FPJQ a intérêt à s’afficher comme un exemple et un leader des meilleures pratiques professionnelles
 que la FPJQ a intérêt à définir elle-même les balises de la pratique du journalisme professionnel plutôt que d’attendre que les pouvoirs publics ou d’autres instances le fassent à sa place
 que les règlements généraux de la FPJQ reconnaissent que «la fonction de journaliste repose sur la vérification des faits, la rigueur du traitement et le respect de l’éthique et de la déontologie».
Il est proposé d’ajouter aux articles 2.01, 2.02 et 2.04 des Règlements généraux de la FPJQ un nouveau critère d’adhésion pour les membres:
 Pour devenir membre de la FPJQ, un journaliste, ou une entreprise de presse, doit prendre un engagement moral à respecter le Guide de déontologie de la FPJQ. Cet engagement sera requis au moment de l’adhésion et/ou de son renouvellement.

Bon, comme il arrive que je sois trop polémiste lorsque je me prononce sur ces questions je préfère encore laisser discourir d’autres personnes qui sont peut-être plus nuancées que moi. Comme par exemple, le journaliste/blogueur Narvic :

Finissons-en : un blog est un format, pas un contenu ni un métier.
Mais c’est un format interactif, qui permet au lecteur d’interpeller l’auteur. C’est un format libre, grâce au foisonnement des blogs : si on n’aime pas, on ne revient pas, il y a tant d’autres choses intéressantes ailleurs ! Si les lecteurs reviennent, c’est qu’on les a convaincus. Par ce qu’on met en rayon et dont ils sont seuls juges, et c’est un combat de tous les jours, car le lecteur est sans états d’âme avec les états d’âme des blogueurs.
Et c’est une position autrement moins douillette que de se retrancher derrière une marque de médias qui s’impose à grand renfort de publicité, quand on est un journaliste de média bien protégé, qui ne sera jamais considéré comme pleinement responsable de ses écrits, contrairement aux blogueurs, qui sont leurs propres éditeurs, et qui en assument – pénalement – bien plus que les journalistes des médias… Et en plus, nos charmants législateurs veulent encore charger la barque au détriment des blogueurs, en veillant à ne surtout pas alourdir celle des journalistes traditionnels.
Si la garantie déontologique, c’est d’assumer pleinement ce que l’on écrit, jusque devant le tribunal, alors les journalistes des médias pourront bien me dire tout ce qu’ils veulent : ma responsabilité ici, dans ce blog, est bien plus grande, que celle qu’ils ont jamais assumée dans leurs médias. Et en plus, il sont payés pour ça.

Ou le journaliste/blogueur Bruno Boutot

Juste pour préciser le contexte: je suis moi-même journaliste et je pense qu’être journaliste salarié n’est pas un défaut. 🙂 Ce n’est pas un défaut non plus d’être conscient de la tempête du Web qui s’abat sur l’industrie de la presse. Ce n’est pas un défaut d’avoir des craintes sur le futur de la profession: c’est une tempête. Je pense seulement que l’exclusion, ce réflexe de protection des acquis, n’est pas un remède approprié pour sortir de la tempête. Je crois que les regroupements, les interconnections, les intérêts communs sont plus efficaces dans ce cas-ci que l’isolement. 🙂

(…)

Le titre de “journaliste” n’est pas une passe magique qui permet d’avoir accès aux conférences de presse. Dans la plupart des cas, il ne suffit pas d’être journaliste pour entrer: il faut être invité. Les gens qui font des conférences de presse ont un message à transmettre. Ils n’invitent pas des gens qui ont “de l’éthique” mais des gens qui vont “transmettre leur message à leur public”. Les journalistes qui sont invités sont ceux dont le média a la possibilité de transmettre le message au bon public.
(…)
C’est tout. Ça suffit. C’est fini. Vous avez les clefs: un historique, des références, des chiffres et de la politesse. Encore une fois, si vous rejoignez un public que veut rejoindre les organisateurs de conférences de presse (y compris politiques) vous allez être invités partout. Pas de secret, pas de mystère, pas d’organisme qui vous donne une bénédiction magique. C’est simple: c’est de la mécanique de communications.
Je ne pense pas que des gens comme Mario Asselin, Michelle Blanc, Philippe Martin et tant d’autres, même s’ils et elles écrivent dans des blogs, aient la moindre difficulté à se faire inviter à des conférences de presse: ils ont un historique, des références, des chiffres de fréquentation (et de multiplication si on peut montrer qu’on est lu et repris par des sites et des médias).
Tout ça est une tempête dans un verre d’eau.

Marchands de fouets et FPJQ même combat. Reste que des marchands de fouets se sont recyclés dans l’industrie des produits dérivés sado-maso. Ma grande question est de savoir en quoi la FPJQ va-t-elle se recycler ?

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Commentaires

  1. Jesse

    hmmm Allo Police et les courriers du coeur du 7jours 😉

  2. Axel Mario

    Les chiens écrasés et autres sujets trop cons pour la blogosphère

  3. Michel

    Polémiste, pamphlétaire, bloggeur, écrivain ou journaliste ont le même but : faire réagir par l’écrit.

    Mais n’oublions pas que la FPJQ représente les journalistes syndiqués. Les journalistes pigistes, comme moi, qui ont écrit des centaines d’articles dans La Presse et autres journaux ne sont pas mieux vu par cet organisme que les bloggeurs. Pour eux, nous sommes une menace….

  4. Youssef

    je pense que peu importe la résolution, ça ne changera pas grand chose. Ce sont les gens qui finiront par décider où va le tout. Est-ce que la FPJQ pourrait se transformer en OJQ (ordre des journalistes du Québec) ?

  5. Thierry

    Je crois que la vraie question à la FPJQ devrait être:

    – Désirons-nous conserver nos jobs ou l’idéal journalistique?

    SI la réponse est le premier choix, allez-y avec vos règlements.

    Si vous préférez conserver votre idéal, rendez le plus accessible aux “nouveaux journlistes”…

  6. PIERRE COTE

    Merci pour cette information michelle…

  7. Daniel Guimond

    Quand on pense que le métier de journaliste avait d’abord comme but de “démocratiser” l’information et permettre un regard critique sur l’exercice du pouvoir… C’est étrange de voir qu’il faut des qualifications spéciales avoir droit d’émettre son opinion publiquement.

  8. Francois

    La FPJQ est toujours en retard de plusieurs années sur l’actualité. Ses préoccupations sont celles de ses membres, qui sont en majorité des quotidiens et de Radio-Canada. Cette résolution rétrograde est donc normale.

  9. fredfred

    Parce que c’est plus une activité qu’un métier au sens propre, le jounalisme, comme la politique ou tout autre mandat public gagnerait à être restreint à quelques années d’exercice dans une vie ; on améliorerai le niveau en variant les styles, on réhausserait l’interêt du public… et on redonnerait un sens à l’oeuvre collective qui, quoi au’en pense la blogouillerie branchée, reste un des seuls moyens de rendre l’information comestible pour un public large.

  10. Cecile Gladel

    Michelle, tu as raison ainsi que les autres blogueurs. Je viens d’ailleurs de faire un billet sur mon congrès à ce sujet. Tous les membres de la FPJQ ne sont pas d’accord. Je n’ai pas assistée à l’Assemblée générale pour ne pas voter contre la déontologie mais je trouvais ce débat puéril et inutile.

    Michel : tout à fait d’accord avec vous.

    Fredfred : la je ne suis pas d’accord, c’est un métier. N’importe qui ne peux pas être journaliste comme n’importe qui ne peut être spécialiste du web, ingénieur, politicien ou autre. Ce qui ne veut pas dire que les blogueurs n’ont pas leur place et ne peuvent pas être des journalistes. Je retiendrais le commentaire du rédacteur en chef de Rue 89 qui a mentionné que leur expérience de commande d’article à des journalistes citoyens ont toujours été des catastrophes mais que la collaboration entre les deux est la solution.

  11. Pas de déontologie pour les blogueurs? | Blogue 90 degrés

    […] problème : il y a des blogueurs (lire notamment Novovision, Opossum , Michelle Blanc et Bruno Boutot) qui voudraient pouvoir adhérer à la Fédération des journalistes du Québec […]

  12. Il faut se conformer au guide! - Médias

    […] la veille que la FPJQ empêchera qui que ce soit de s’exprimer sur la place publique.Voir aussi:Michelle Blanc, La FPJQ et les fabricants de fouets, même combat  Tags: […]

  13. Denis Paul van Chestein

    Excusez-moi mais je tombe en bas de ma chaise là; je viens de lire la discussion sur le blogue de 90 degrés et je préfère ce qui s’y dit ici. Je pense que des gens qui ont travaillé et/ou qui travaillent des deux côtés de la clôture comme les amis Narvic et Boutot savent peut-être un peu plus ce dont ils parlent; entre autres, comme dit l’ami Narvic, il est plus responsable pénalement de ses opinions comme blogueur que tout autre journaliste.

    Et puis, retenez-moi, je vais encore tomber en bas de ma chaise. Certains journalistes se gargarisent à fond la gorge de droiture avec leur code de déontologie comme paravent, garde-fou, garantie d’éthique et de responsabilité; non, mais vous voulez me faire rire ? On a jamais vu un code de déontologie arrêter quelque fraudeur, manipulateur ou démagoge que ce soit. Parlez-en à l’Ordre des ingénieurs, au Collège des médecins, au Barreau ou encore à la Fraternité des policiers; et puis quoi encore, les journalistes seraient plus éthiques que toutes ces organisations ?

    Qui vérifie les sources du journaliste, qui questionne ces promiscuités perpétuelles avec la classe politique et avec l’élite des affaires, qu’on pourrait facilement croire malsaines car comme disait l’autre, si t’es trop salaud, t’en aura plus de scoop ni d’entrevues ???

    Un blogueur, lui, n’a pratiquement jamais de contact avec son lectorat et il affronte quotidiennement le tribunal de l’opinion publique. Il n’a donc pas le choix de s’astreindre à un travail de recherche, de réflexion et d’argumentation car son papier… n’est jamais fini; c’est un “work-in-progress” sans fin. Il doit affronter 5-10-20-50 lecteurs qui questionneront ces sources, remettront en question ses opinions, lui colleront d’autres sources et opinions en pleine gueule, etc. A-t-on jamais vu un quotidien publier 4-5-10-25 lettres de réaction en réponse à une chronique, une colonne ou un éditorial ??? Le blogueur respecte un code de déontologie on ne peut plus restrictif; ça s’appelle l’opinion publique en temps réel et perpétuelle.

  14. Jean-Marie Riopel

    Allo.
    Le problème aujourd’hui et dans l’avenir n’est pas qui fait quoi mais “Puis-je me fier à cette information”. Je suis bibliothécaire dans un cégep et je suis sidéré par l’attitude de plusieurs qui pensent que parce que c’est écrit sur le web, dans un blog ou un site web traditionnel, c’est vrais. Bien sur, la façon d’écrire, le sujet, fait que le lecteur revient ou ne revient pas sur le blog ou l’article mais, j’attend le jour où quelqu’un fera, pour le web, ce que l’on fait pour la voiture ou les produits de consommation et validera , après analyse le contenu . Pour le moment , “la feuille de choux” ou l’écrit sérieux, la propagande ou l’information, tout a le même aspect, tout a la même apparence, si bien qu’on ne peux pas séparer le bon grain de l’ivraies et que notre travail auprès des jeunes est surtout de leur montrer comment valider une information, comment ne pas se faire embarquer par la propagande, comment différentier entre ce qui est une véritable information et ce qui est plutôt du ressort des “journaux jaunes”. Les organismes de presse et les associations de journalistes seraient peut être mieux de se pencher sur ce problème au lieu de se battre, dans une bataille perdue d’avance, pour défendre leurs positions. Si je regarde les étudiants de cégep, le journal arrive bien après Internet quand ils cherchent des réponses et si je me fis à ce qu’ils consultent présentement, je n’achèterais pas d’action de quelque groupe de presse que ce soit.
    Messieurs les journalistes défendez donc plutôt la vérité et l’information que le journal ou le journalisme. Vous y obtiendrez crédibilité et reconnaissance.

  15. Michelle Blanc

    @Jean-Marie
    Vous touchez un point capital de la discussion, la question de la validité de l’information. Nos jeunes et la population en général doivent se méfier de tout ce qui est écrit et développer un sens critique des plus aiguisé. Cependant, il existe un filtre naturel permettant à celui qui développe ses habiletés Web de valider l’information. C’est la connaissance des hyperliens externes, du PageRank, de Technorati et la compréhension de ce que fait Google. Avec ce genre d’outils, il devient plus facile de valider la pertinence de l’information, sans pour autant perdre son objectivité face aux contenus qui nous sont présentés…

  16. Jean-Marie Riopel

    En théorie , ce que vous dites est vrais mais, qui s’occupe du page rank et surtout qui fait autre chose que mettre quelques mots dans Google et prendre la première référence venue. Une étude américaine dont je ne souviens pas de la référence exacte , disait que de nombreux internautes mettaient en cause leurs propres opinions ou connaissances si celle-ci étaient contredites par des sites web présents sur la première page de google croyant que le fait d’être sur la première page et donc populaire , en clic, donnait une crédibilité à une information… alors. Avec les blogs qui se font sans aucune connaissance et san sueur, il est encor plus malaisé de différencier l’information valide du propos haineux ou idiot..

  17. Michelle Blanc

    Je ne suis pas si pessimiste que vous en l’habileté des internautes de se faire une saine opinion d’un contenu. D’ailleurs, si un point de vue bloguesque est idiot, les commentaires qui suivront seront assez rapides pour dénoncer l’idiotie. La revue Nature avait fait un test entre la pertinence des définitions dans Wikipedia en Encyclopedia Britanica et les deux publications étaient au même niveau de pertinence…

  18. Denis Paul van Chestein

    Michelle a raison, c’est la loi des grands nombres qui jouent. Sur le web , ça prend 10 minutes pour vérifier 10 sources différentes alors… comme disent nos amis du Sud: You can fool some people all the time and all the poeple sometimes but you can’t fool all the people all the time !!! L’épreuve du temps fait son oeuvre aussi; c’est pourquoi il y a quelques blogueurs qui perdurent et prennent de l’ampleur et une grande majorité qui stagne ou disparaisse simplement !!!!

  19. Débat journalistes/blogueurs: ma contribution : Le Journal Mitoyen

    […] rigoureux»). Ces constats ont été fort bien approfondis par mes collègues blogueurs (Narvic, Michelle Blanc, Bruno Boutot, Benoît Michaud, et sûrement […]

  20. Mes 20 billets coups de cœur de cette année • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] La FPJQ et les fabricants de fouets, même combat […]

  21. 10 étapes pour aider les médias à devenir numérique • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] La FPJQ (Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec) a beau être de l’ère paléoli…, d’autres organismes plus innovants se posent de sérieuses questions quant à l’avenir des journaux et suggèrent des pistes positives pour traverser le raz de marée que la presse traverse partout dans le monde. Pas besoin de rappeler que le New York Times va maintenant vendre de la pub sur sa page frontispice ou que le Christian Science Monitor ne sera plus que numérique ou que les ventes de pub pour la presse écrite accélèrent leur décroissance. Consider the plight of newspapers, whose collective revenues will plummet nearly 16% in 2009, after an even more brutal 16.4% decline in 2008, according to eMarketer. […]

  22. Ne jamais dire jamais. (Réaction à l’article “RIP, les RP? Jamais!” dans Infopresse) « Etienne Chabot’s Blog

    […] des Journalistes du Québec (FPJQ), que Michelle Leblanc a gentiment ironisé avec son billet “La FPJQ et les fabricants de fouet, même combat”: une démonstration flagrante de myopie […]

  23. Très gros casse-tête • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] et ne s’inscrivent pas dans la communauté Web si ce n’est que pour avaliser le fait QU’EUX ont de l’éthique. Je pourrais inclure un nombre incroyable de gestionnaires Internet comme Bruno Leclaire de Canoë, […]

  24. La crise des appréhendée journaux au Québec • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] de la crise appréhendée des journaux au Québec. Tout d’abord, une disclosure. Je pense que la FPJQ est un groupe de retardataires réactionnaires. J’ai travaillé pour différentes composantes de l’Empire Quebecor comme on s’amuse à […]

  25. Conférence sur « Et si j’étais propriétaire du Journal de Montréal? » • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] Je n’y aborderais donc pas la question épineuse et qui ne m’intéresse pas de toute manière, du lock-out des employés du Journal de Montréal. J’y parlerais plutôt, dans un monde idyllique, de ce que je ferais si c’était moi la patronne du Journal de Montréal (notez ici l’effet très marketing et titillant des gens de 3eMardi qui ont choisi le titre) ou de tout autre journal de la province (et pourquoi pas, du pays). Ce sera une conférence sans présentation PowerPoint et autre artifice. Je discuterai avec les convives présents de divers billets que j’ai écrits sur le sujet dont : La question de la crédibilité des sources Le P2P, Bit Torrent et la polémique À propos des changements du travail journalistique La crise appréhendée des journaux au Québec Évolution de l’utilisation des médias au Canada Entrevue sur l’avenir des médias radiophoniques communautaires face à l’internet À propos de l’expérience CNN/Facebook Et surtout de 10 conseils pour aider les médias à devenir numérique Puis de La FPJQ et les fabricants de fouets, même combat […]

  26. Pas de déontologie pour les blogueurs? ‹ 90 degrés

    […] problème : il y a des blogueurs (lire notamment Novovision, Opossum , Michelle Blanc et Bruno Boutot) qui voudraient pouvoir adhérer à la Fédération des journalistes du Québec […]

  27. Il faut se conformer au guide! – Angle mort

    […] Michelle Blanc, La FPJQ et les fabricants de fouets, même combat […]

  28. Les journalistes professionnels au Québec : Une société distincte • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] ne comprenons pas les changements profonds que vit le journalisme (lire à ce propos mon billet La FPJQ et les fabricants de fouets, même combat). À ce propos, le réputé Knight center for journalism in the Americas (The university of Texas […]

  29. Industries Lassonde, Oasis, tempête dans un verre de jus de la FPJQ • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] On a beaucoup critiqué les blogueurs qui manqueraient d’éthique et c’est la FPJQ elle-même, dans une résolution du conseil d’administration de décembre 2008, qui stipu… […]

  30. Industries Lassonde, Oasis, tempête dans un verre de jus de la FPJQ | Bienvenue! | %blog_URL%

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