- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Mon Boomerang à moi

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Ça me fait toujours drôle d’aller aux Boomerangs et de passer l’année à vomir sur les sites Flash [2]. Je persiste et signe, beaucoup des sites gagnants sont des sites de merdes [3]. À cet effet, je ne vous parlerai pas du grand gagnant parce que j’ai déjà dit que je n’en parlerai pas [4]et que le strict fait de dire que je n’en parle pas a fait (il semble) bouillir de rage une des VP de l’entreprise (mon dieu, une chance que je n’en ai pas parlé et que je ne me suis pas vidé le cœur. Elle aurait bin fait une syncope. Mais cette même VP n’as jamais eu la délicatesse de me dire une petit merci quand au contraire je lichais abondamment et gracieusement son président [5]. C’est ça la vie de « bitch bloguesque ». Quel persiflage!) C’est différent pour les pubs numériques. Je n’ai rien contre les pubs en Flash (je n’ai rien pour non plus). Moi la pub, ce n’est pas mon dada et comme consommatrice, je ne les regarde pas anyway. Quelles soient en Flash, en HTML, en image ou en carton au coin de la rue sur un lampadaire avec une face de politiciens, je m’en fou et je trouve que ça dérange le décor réel ou virtuel. Mais voilà que le party Boomerang, c’est le lieu de rencontre de bin des potes que je n’ai que rarement le temps de voir, de serrer la pince, de blaguer et d’agacer avec leur techno Flash. Comme ce Fellini des médias interactifs Martin Ouellette (l’un de mes mentors philosophique et non technologique), à qui je tirais la pipe. « Pauvre Martin, petite année pour toi, tu n’as gagné que quatre Boomerangs cette année? ». Faut tout de même dire que la gang à Martin, Provokat, [6] ne sont que huit et que le nombre de ces trophées par tête de pipe qu’ils remportent au fil des ans, doit faire sérieusement chier ces multinationales de l’éphémère avec leurs centaines d’employés qui en plus de faire de l’inutile, ne sont pas foutu d’être reconnus par leurs pairs.

Je dois aussi confesser avoir été traitée comme une reine. C’est d’abord Médias Transcontinental [7]qui m’offrit le billet et le transport en limo et champagne, jusqu’à la grande fête de la pub. C’est mon ancien ex-associé et grand copain Guillaume Brunet [8] qui eu la délicatesse de me cueillir et j’eus ainsi le plaisir de rencontrer sa présidente Nathalie Larivière [9]. Madame Larivière est une femme réellement charmante qui même si elle est l’une des capitaines d’industrie les plus en vue au Québec, est resté d’une simplicité et d’une accessibilité désarmantes (entre vous et moi, nous avons même parlé chiffon). Quelle belle rencontre. Puis, rendue sur les lieux, ce sont les gens de Yahoo-Québec [10] qui m’accueillirent à leur table d’honneur sur le parterre et poussèrent la délicatesse via Patrice Laing [11], de me féliciter publiquement d’avoir, avec mon franc parlé à TLMEP, fait avancer un peu plus la cause du numérique au Québec [12]. J’étais rouge de gêne (mais heureusement, il faisait noir). Puis finalement, tous ces copains que j’étais si heureuse de voir, que j’aime tant agacer, qu’il me fait vraiment plaisir de côtoyer. C’est donc un mautadit de beau party et cette année, il y avait assez de boissons et de bouffes pour satisfaire le millier d’invités qui y étaient.

Le gros velours de mes Boomerangs est qu’à la sortie de l’événement, nous recevons un exemplaire de la revue InfoPresse de décembre et que la pub Big Idea Chair de Yahoo (sur deux pages) [13] y était, en plus d’un article de fond sur les blogues d’affaires mettant entre autres en vedette mon client chou chou DessinsDrummond.com [14]et son blogue [15], dans le grand spécial Boomerang de l’année. Quelle douce ironie…

MAJ
Ha oui, l’autre petit velours est que la bannière du livre collectif Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires (qui pollue en ce moment mon sidebar, faut que je sois constante tout de même) est l’un des grands gagnants Boomerang de cette année. Merci encore à Martin Ouellette pour ça…

MAJ2
Ce billet témoigne aussi de la grande ouverture à la critique d’InfoPresse qui ne m’en a jamais voulu d’être si cassante avec eux. Même qu’hier, le PDG Bruno Gautier me dit qu’il aimerait bien qu’on prenne un café un de ces quatre. C’est dire à quel point ils ne sont pas susceptibles…