- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Webdiffusion de ma conférence sur l’avenir des médias

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Hier soir, dans le cadre des soirées 3emardi [2], je donnais la conférence « et si j’étais propriétaire du Journal de Montréal [3] ». En fait, je parlais de l’avenir du média écrit face aux bouleversements qu’emmène le Web. C’est grâce au copain Christian Aubry, lui-même ancien journaliste, que la captation de cette conférence fut rendue possible [4] (gros merci Christian). Elle fut d’ailleurs diffusée en direct sur Ustream et des gens des 4 coins de la planète ont eu la chance de la regarder en direct et d’en jaser entre eux. D’ailleurs, j’aurais bien aimé prendre part à ces discussions, mais je ne peux pas encore me diviser en quatre (snif, snif). Je vous invite donc à l’écouter, à relire mon billet Conférence sur « Et si j’étais propriétaire du Journal de Montréal? [3] » puisque toutes les sources de ce que je dis dans cette conférence y sont (que voulez-vous, moi aussi je fais de la convergence et du recyclage de contenu. Ça doit être parce que je trouve ça écologique). Je vous invite aussi à visiter le billet de Christian Ma webdiffusion de Michelle Blanc sur l’avenir des médias au Third Tuesday Montréal [4], puisque celui-ci contient de nombreuses autres sources d’information complémentaire. Bonne écoute et bonne lecture…

MAJ
Voici maintenant la webdiffusion de la période de questions de ma conférence:

MAJ 2
L’exemple de la tuerie de Dawson [5]sur Wikipedia
L’exemple de l’ouverture de Cisco dans mon billet Les e-communautés pour répondre à des objectifs d’affaires [6]

MAJ3
Quelques réactions négatives à propos de ma conférence. Tout d’abord, il y a eu Tristan Péloquin qui dans Cyberpresse, s’élève contre une portion de la période de question suivant l’allocution, plutôt que sur l’allocution elle-même [7]. Je lui réponds d’ailleurs dans mon billet À propos de la vélocité des sources non journalistiques [8] et je reconnais avoir parlé un peu vite et blessé sa fierté journalistique d’avoir eu une primeur. Puis ce matin, c’est Mario Asselin qui considère que je pense que la FPJQ ne fait pas partie des solutions aux problèmes que vivent les médias [9]. Je lui réponds sur son blogue:

Cher Mario
Est-ce ton prénom qui t’incite à faire la girouette et à changer d’avis à propos de la FPJQ? N’est-ce pas toi qui fit ton méa culpa dans ton billet S’enfarger les pieds dans les fleurs du tapis? [10] Mais bon, tu as le droit de changer d’avis plusieurs fois et de maintenant trouver que la FPJQ fait partie de la solution. Moi je préfère la position de Reporter sans frontières qui mettent en ligne le Guide pratique du blogger et du cyberdissident [11], que celle de la FPJQ qui prône qu’outre les journalistes, personne n’ont d’éthique…

Puis, c’est au tour de Jean-François Coderre de faire un long article Internet, mort des journaux et gourous [12] que je vous invite à lire. Ma réponse (au moment d’écrire ces lignes) n’est pas encore apparue sur le fil des commentaires, mais la voici pour vous:

Cher Jean-François
Tout d’abord, c’est gentil de me considérer comme une gourou. Venant de toi, ça me flatte. Puis je n’ai jamais annoncé la mort des journaux. J’ai plutôt parlé de leur transformation et de l’apport de plus en plus essentiel du citoyen à l’activité journalistique et de l’importance pour le journaliste de monitorer ce qui se fait sur la toile. D’ailleurs dans mon billet La crise appréhendée des journaux au Québec [13], j’explique pourquoi le raz de marée qui secoue les journaux d’Amérique, sera moins important au Québec qu’ailleurs. J’ai cependant annoncé la mort lente des annonces classées et c’est un fait que partout en Amérique du Nord (et plus lentement au Québec à cause de la différence de la langue) les gens utilisent les services d’annonces classées gratuits tels que Craigslist ou Kijiji. J’aurais pu aussi ajouter que même l’industrie de la vente immobilière se modifie grâce à des services en ligne comme Duproprio.com. J’invite aussi tes lecteurs à écouter par eux-mêmes ma conférence qui est en Webdiffusion gratuite sur mon billet Webdiffusion de ma conférence sur l’avenir des médias. [14]

Il est aussi ironique que ton syndicat ait décidé de mettre en ligne RueFrontenac plutôt que d’en avoir fait une version papier. Ce fait avalise le propos de ma discussion et démontre bien que malgré votre mésentente avec la partie patronale, vous avez compris que l’information journalistique sera Web ou ne sera pas. C’est d’ailleurs sur le Web que désormais les jeunes et les moins jeunes s’informent tel que le dévoile les résultats de l’étude annuelle du Bureau de la publicité interactive du Canada (IAB) portant sur l’évolution de l’utilisation des médias au Canada. [15]

• L’Internet est le média numéro un relativement au pourcentage de temps qui lui est consacré par semaine chez les 18-24 ans (40 %) et les 25-34 ans (33 %) au Canada anglais. Au Canada français, l’Internet se classe également au premier rang relativement au pourcentage de temps qui lui est alloué par les 18-24 ans et il s’approche rapidement des niveaux de la radio et de la télévision chez les 25-34 ans.

Ce n’est donc pas seulement un phénomène de quelques geeks perdus dans les brumes du Web, n’en déplaise à ton syndicat. Par ailleurs, la possibilité qui m’est offert de commenter ton article est une révolution en soit et elle est très positive par rapport au journal papier. C’était ça l’essence de ma présentation que les gens peuvent entendre ici. J’anticipe aussi le plaisir de te revoir et de continuer cette « obstination » sur un sujet qui semble nous passionner tous les deux…

En conclusion, je vous invite à réécouter mon allocution, et la période de questions et à vous faire votre propre idée afin de déterminer à quel point je suis dans le champ, ou pas…