- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Critique musicale du début 2009 de Bibitte Électrique

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Après un premier billet de la fin 2008 [2], voici une deuxième rétrospective musicale de Bibitte Électrique (qui incidemment est l’amour de ma vie).

Un sourire chaque jour c’est contagieux (espérons que ça nous épargne d’une autre contagion qui fait les manchettes). Un petit billet pour vous partager mes deux albums préférés de ce début d’année et autres écoutes qui m’ont intéressées, amusées, inspirées provenant d’artistes que je connais déjà ou que je découvre.

Je viens de faire connaissance avec une autre Bibitte Électrique. Elle s’appelle Mica Levi [3]et je crois déduire qu’elle fait partie de la même famille que Carrot Top [4] et Fifi Brin d’Acier [5]. Une patenteuse qui m’apparaît avoir un regard un tantinet espiègle. Elle vient de faire paraître son premier album Jewellery, sous le nom de Micachu et produit par Matthew Herbert. Elle est accompagnée sur certaines pièces, de ses musiciens, The Shapes. Débordant de fraicheur, dynamique, amusant, dansant, déroutant, j’aime toutes les pièces. C’est original à souhait. Mon autre coup de cœur va à Julie Doiron [6] et son album : I can wonder what you did with your day. C’est du « comfort food » bio, techno grano. Lorsque je l’ai croisée récemment lors de son spectacle au Il Motor et que je lui ai dit le bien qu’elle me fait, elle est devenue toute lumineuse, affichant un sourire timide et expansif, comme sa musique.

Autres écoutes :
Land of Kush [7] et l’album Against the day (projet de Sam Shaladi). Trente musiciens, influence arabo-égyptienne, free-jazz, pop-rock psychédélique. Inspiré du livre du même titre que l’album, de Thomas Pynchon. Chaotique, lumineux, sensuel, vibrant. Ça m’a rappeler à certains moments, Lounge Lizzards et leur album Live in Berlin (1991, volume II) que j’écoute passionnément et qui me transporte à chaque fois.
PJ Harvey & John Parrish [8] et l’album A Woman A Man Walked By. La première pièce de l’album, Blach Heatred Love, m’a donné l’impression que j’allais avoir le même plaisir à écouter cet album que celui que j’ai ressenti lorsque j’ai entendu Stories from the city stories from the sea, parut en 2000, de Harvey. Mais tel ne fut pas le cas. Plusieurs pièces sont intéressantes mais parfois trop agressantes à mon goût.
• Je découvre présentement Malakaï [9]et l’album Ugly side of love de Bristol sous l’égide de G. Barrow, de Portishead. C’est du rock garage, psychédélique, années 60-70, trip-hop, dubstep.
• Un autre que je découvre Leif Vollebekk [10] et son album Inland. C’est un folk intime, chaud, superbe voix, artiste que m’a fait découvrir le proprio de la boutique l’Oblique [11]. Il donnera un concert intime à la boutique durant la première fin de semaine de mai.
• L’album éponyme, A Place to bury strangers [12]. Du bon psychédélique shoegaze (Le son des shoegazers est effectivement dominé par les sons de guitares rythmiques traités avec beaucoup d’effets, tels que la distorsion et la fuzz. Les voix sont souvent un peu en retrait. Tiré de Wikipedia [13]).
• Pour le titre et la pochette de CD, la palme de l’originalité va à Carl Éric Hudon [14], pour l’album Contre le tien ananas bongo love.
Comme plusieurs d’entre vous je vais écouter prochainement les grosses pointures telles que Patrick Watson, Lhassa et Leloup. J’ai aussi récemment découvert Géraldine et les bi-cloutier [15]. Pour les pièces Enrole-toi dans mes bras et Sold-out capitaliste. Le plus surprenant d’elle est qu’elle est serveuse au Laika et que Michelle aime bien la surnommer « mon lutin » à cause de son air frétillant. Je suis allé voir Hommage à Charles Mingus [16] (Normand Guilbeault ensemble) au Dièze Onze. Ils vont faire paraître leur nouvel album au début mai. C’était « tight » et torride.

P.-S. Un petit mot pour vous dire que Michelle et moi allons fêter notre 15 anniversaire cette semaine. Je suis tellement heureuse d’avoir choisi de rester ouverte à vivre l’expérience de la métamorphose de Michelle. De voire la personne que j’aime devenir de plus en plus épanouie, rayonnante, encore plus belle et plus drôle et de découvrir en moi, tout le potentiel de me donner accès à vivre une aventure à travers laquelle je m’épanouie aussi, m’amène à rendre hommage à la vie, à l’amour et à l’ouverture à soi et à l’autre dans le respect de l’un et l’autre. Merci de tout mon cœur pour tout le support que vous nous donnez à Michelle et moi.
Bibitte…