- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Hugo Dumas et son dédain des blogues

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C’est à la mode ces jours-ci pour plusieurs journalistes de dévaloriser les blogues. C’est de bonne guerre et étant moi-même baveuse (dans de très, très rares occasions), je prends ça avec un grain de sel. J’ai déjà dit que la FPJQ était une organisation arriérée [2] et je m’amuse souvent à taquiner les copains journalistes. Mais j’ai le plus grand respect pour la chose journalistique comme telle. Le journalisme, le vrai, celui qui pose des questions et trouve des réponses est un besoin démocratique fondamental. Je suis d’ailleurs convaincue que ce journalisme-là a une longue vie devant lui. Il va subir des transformations majeures, mais il va perdurer quoiqu’il advienne. Par contre, je pouffe de rire lorsque je lis le twitt de la copine Genevieve Lefebvre [3] :

René Homier Roy à propos de Twitter (sur un ton exaspéré) “Quel intérêt”?!

Ou que je lis l’article d’Hugo Dumas Le plus beau métier du monde [4]. Bien des blogueurs lui ont répondu sur un ton calme et pondéré dont Michelle Sullivan [5], Patrick Dion [6],  Pierre Fraser [7] ou Steve Proulx [8]. Mais la réponse à cet article, la plus cinglante et percutante, que j’ai lue me vient de mon mur Facebook  [9] et a été rédigé par le copain Michael Boyle [10]:

It’s a pity that none of the qualities of good journalism that Dumas celebrates are evident in his article. No sources for any assertion, no quotes from anyone, no obvious research done. If he was a subject-matter expert in the field – blogs, social media, comparative journalism – that might be excusable, but even in that case, we readers should be informed of what degrees or published research make him an expert.

I know (we all know) a dozen people in Montreal who ARE subject-matter experts and have the experience and/or education to prove it. That none of them were consulted for such an article is to me the key reason why newspapers are in crisis – the web isn’t doing it to them, they’re doing it to themselves.

Comme on disait dans ma jeunesse AYOYE…

MAJ
Re-AYOYE : Chez Pat Lagacé de Cyberpresse : Journalistes c. blogueurs, round 78 [11]
Ha le vilain Pat Lagacé. Il m’y traite de « fleuron » ! Y va bin falloir que je lui fasse un gros bec?