- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Mon jeune dinosaure préféré

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Que je suis choyée! Mon jeune dinosaure préféré, Jean-François Coderre Codère de RueFrontenac (mais oui ce journal en ligne du syndicat des journalistes qui manifestent durant le lock-out du Journal de Montréal), fait une sortie dans son article Internet et les lunettes roses [2]. Mais l’essence de son argumentaire se retrouve aussi dans les commentaires de mon billet Pour ces journalistes qui vomissent sur Twitter et sur les blogues [3] (mais oui j’aime bien ça me pogner avec lui, le taquiner et lire ses réactions démagogiques) :

J-F Coderre Codère:

Pardonne-moi Michelle, mais je ne suis pas certain de comprendre. On devrait donner le ciel pour les 7% (aux États-Unis, je me demande bien combien c’est ici) qui partagent des liens via Twitter, mais ignorer complètement les 14,4% de Québécois qui n’utilisent JAMAIS Internet (NETendances de ce matin)?

Combien de lecteurs vont sur Cyberpresse à cause de leur nouveau fil Twitter? Combien y vont à cause de l’édition papier?

Tout ce que je dénonce, c’est ce manque de proportions omniprésent dans les analyses de la progression du Web.

Et en passant, je n’ai pas vomi sur Twitter. J’ai juste dit que c’était con

Michelle Blanc

Jeff, je te pardonne et je vais t’expliquer. Ce qui fait qu’un site de nouvelles fait de l’argent c’est, entre autres, son achalandage et celui-ci vient, entre autres, de Google et Google t’envoie encore plus de monde s’il y a déjà beaucoup de monde qui hyperlient vers toi. C’est un des principes de base de ce que l’on nomme le référencement naturel. La loi du Web ce sont les hyperliens. Pour ce qui est de Twitter, je vais encore te l’expliquer. Twitter rejoint un petit groupe d’individus et il n’est pas encore mainstream. Mais ses utilisateurs sont le 2e groupe le plus influent du Web après les médias trad., c’est à dire les supers geeks et les supers blogueurs qui y vont pour s’inspirer pour leur billet qui seront ensuite mis en ligne avec des fameux hyperliens qui redirigeront d’autres internautes vers le contenu du journal en ligne. Finalement, oui il y a des gens qui ne vont pas en ligne, oui il y a des illettrés et c’est pour ça que c’est bien toutes ces photos dans ton journal. Ça les aide, au resto, à faire semblant qu’ils savent lire… Mais que tu le veuilles ou non, dans Newspaper il y a “news” et “paper”. Ceux qui insistent pour les News auront un avenir radieux et ceux qui s’accrochent à Paper, leur avenir sera peut-être moins jojo….

MAJ
Dans le TheDailyTelegraph (mais ils disent probablement n’importe quoi puisqu’ils ne sont pas membre de la FPJQ [4] et qu’ils écoutent sans doute des gourous du Web) on peut lire dans l’article Is the G20 summit a turning point for Twitter? [5]:

All the world’s atwitter. Or so it has seemed over the last few months anyway. But with the G20, finally Twitter has shifted from being the story to becoming a tool with which to tell the story.

It could be argued that this shift began with the Hudson plane crash but very quickly the “Twitter angle”, that the news had broken in a tweet, was everywhere. Suddenly a rash of stories cropped up about news being broken on twitter, not to mention great excitement every time Stephen Fry so much as sneezed.

As the G20 protests spread through the City, Twitter is finally being widely recognised as a great way to follow events as they unfold.

Humm, étrange réaction de la communauté journalistique British?

MAJ2
Mes excuses Jean-François Codère d’avoir mal écrit ton nom. Ma faute, ma très grande faute