De bonnes nouvelles pour les médias sociaux

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Dans un récent article d’eMarketer What Ad Agency Clients Think, on apprend que :

Almost one-third of clients increased their commitment to search engine optimization, while 56% and 28% did the same for social media and online display, respectively.
“If you don’t have a good grasp of new media, you had better get on it,” recommended RSW analysts in the report.
The main reasons clients left agencies were lack of fresh ideas (73%) and the need to cut costs (44%).
The report recommended that agencies ask themselves: “What insights, ideas, creative solutions can you bring to the client’s table that others can’t?”

Les recommandations d’eMarketer paraissent concorder avec celles que j’ai faites dans mon billet The proof is in the pudding :

Si j’étais une entreprise qui veut faire de l’acquisition de clients sur le Web, je songerais peut-être à une approche médias sociaux et blogue plutôt que site Flash…

Je vous suggère de regarder le tableau suivant, faisant état des changements de dépenses des gestionnaires marketing américains. Disons que, sans doute d’ici quelques années, cette tendance apparaîtra aussi ici pour les entreprises moins innovantes. Mais déjà, celles qui le sont un peu plus, commencent sérieusement à réfléchir aux questions qu’apportent les médias sociaux.

D’ailleurs, dans CIOZone, l’article Social Media Mania tente justement de répondre aux « peurs » qu’évoquent souvent les CTO afin de restreindre l’accès de leurs employés à ces fameux réseaux.

Studies show that many companies have been hesitant to allow their workers to engage in social media because of security and legal concerns, fear of embarrassing or brand-damaging remarks leaking out, or simply seeing little value in social media.
However, if social media proponents are correct, CIOs who ignore or fight against the rise of social media will hurt their organizations, causing them to fall behind the curve, miss crucial opportunities, fail to shape and defend their brands, and suffer the competitive consequences. (…)
“For companies, resistance to social media is futile. Millions of people are creating content for the social Web. Your competitors are already there. Your customers have been there for a long time. If your business isn’t putting itself out there, it ought to be.”

Pour ne rien faire, outre le manque de connaissance des médias sociaux (mais il y a de très bons consultants spécialisés là-dedans comme moi, par exemple), vous pouvez toujours invoquer la crise économique qui restreint le pouvoir de dépenser des organisations. À ce propos, le document  The Coming Change in Social Media Business Applications , separating the Biz from the Buzz (PDF), argumente qu’au contraire, c’est justement le meilleur moment de plonger :

As organizations invest in social media programs, incorporating this shift into the plans should be considered a high priority.
Skeptics might say that a more customer-centric approach is natural in a recession when business is scarce. But a recession is not just a time of slow sales. More significantly, it is also a time when the pace of change accelerates, and the competitive landscape of industries is reshaped.

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Commentaires

  1. Olivier

    Qu’est-ce qui est pire, faire payer pour du Flash qui sert à rien, ou pour du média social qui se passe d’expertise ? Payer pour apprendre Photoshop je comprends, mais Facebook et WordPress, franchement.

  2. Michelle Blanc

    @Olivier un enfant de 9 ans peut se faire un blogue. J’en connais un qui en a trois. Mais dans un contexte d’affaires, faire un blogue et surtout en faire un qui rapporte, c’est toute une autre histoire. D’être efficace sur les médias sociaux c’est plus que strictement s’ouvrir un profil. De rédiger dans WordPress pour avoir des résultats probant, c’est plus que d’écrire le nom de son entreprise…

  3. De bonnes nouvelles pour les médias sociaux | Adobe Tutorials

    […] Dans un récent article d’eMarketer What Ad Agency Clients Think, on apprend que : Almost one-third of clients increased their commitment to search engine optimization, while 56% and 28% did the same for social media and online display, respectively. “If you don’t have a good grasp of new media, you had better get on it,” recommended RSW analysts in the report. Original post: De bonnes nouvelles pour les médias sociaux […]

  4. Lu sur la blogosphère cette semaine | Blogosphère | Webmarketing & co'm

    […] De bonnes nouvelles pour les médias sociaux – Michelle Blanc […]

  5. Louise Branchaud

    Je suis tellement d’accord : « Si j’étais une entreprise qui veut faire de l’acquisition de clients sur le Web, je songerais peut-être à une approche médias sociaux et blogue plutôt que site Flash… »

    Hourra! Qu’on l’écrive encore et encore, le flash c’est bien joli, mais c’est un trip de créateur. Il donne des prix aux agences, mais il n’y a pas de place pour lui dans les budgets de commercialisation des entreprises qui font la masse de l’économie canadienne, les PME.

    Le Web, ce n’est pas Hollywood, certaines agences l’oublient. L’essence du Web, c’est le mot : tu n’es rien en Web si tu n’es pas trouvé. C’est dire que c’est dans le contenu que se joue le match. Malgré tout, je peux vous assurer qu’il y a des publicitaires qui, encore aujourd’hui, ignorent tout du référencement et de l’indexation. Ouch!

    Quant aux chiffres, je les ai vus lorsqu’ils sont sortis mercredi dernier. Je pense qu’il est nécessaire de dire qu’il s’agit de données américaines. Là-bas, ils aiment le pudding. Ils ont vite reconnu les vertus des stratégies sociales avec l’élection de Barack Obama à la présidence. Ici, on suit le mouvement, mais on est toujours plus long à adhérer.
    Reste que cette mutation historique donnera naissance à une communication qui ne soit plus autres choses que sociale. Si hier nous poussions le message à la cible, il faut maintenant engager la cible dans la diffusion du message. L’exercice marketing devient behavioral et RP.

    @Olivier, tu tombes dans le piège quand tu limites le sociétal qu’à Facebook ou Twitter qui ne sont que des canaux de diffusion. Le sociétal est complexe. Il impose une connaissance fouillée de la cible et de ses déclinaisons. Il demande une analyse et une planification rigoureuses, car on ne fait plus dans la masse, mais dans la spécificité. Ses actions seront différentes et exclusives aux cibles déclinées, idem pour le choix des canaux de diffusion.

    Aussi, c’est le travail en amont, dans une perspective, ma foi, un tantinet sociologique, qui est le secret. Il permet l’élaboration de stratégies d’influence et de pertinence. Dans l’univers sociétal, c’est cette pertinence qui est le brandy du pudding.

    C’est donc ici que je bouclerai la boucle en revenant aux notions du mot et du contenu de tout à l’heure. Dans le sociétal, tout est contenu et pertinence. Ma contribution du jour tient donc en un mot 😉

    @Michelle, bonnes vacances, prends soin de toi… je t’attraperai en Twit quand ça adonnera.

  6. Benoit

    Les médias sociaux ont effectivement le vent en poupe et séduisent de + en + d’annonceurs : toucher une cible hyper-targetée et profiter de l’aspect viral, voilà qui est tentant. Pourtant, l’étude suivante tend à démontrer que les utilisateurs de réseaux sociaux n’ont pas l’esprit à s’acoquiner avec une marque, ou plus précisément à chosir cette espace pour entamer une démarche commerciale… : http://www.knowledgenetworks.com/news/releases/2009/052009_social-media.html
    Ads on social media : nothing but branding, but not performing? That could be an interesting question…

  7. Les liens de retiendra.com » Blog Archive » links for 2009-06-29

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