- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

La grosseur compte sur les médias sociaux

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Pour faire suite à ma série The Proof is in the pudding I [2] et II (dans laquelle j’étais un petit peu baveuse) [3], j’aimerais parler de l’importance de la GROSSEUR dans les médias sociaux. Vous me direz aussi que je prêche pour ma paroisse et que je profite encore une fois de l’opportunité de me vanter et de rappeler qu’Infopresse a déjà dit que j’avais les plus belles mensurations Web du Québec [4] (et vous aurez raison). N’empêche que le guru du PR 2.0, Brian Solis, dans son billet Size Matters: Job Seekers Measure the Size of Your Social Graph [5] (via un twitt de Mark Clayson [6]) rappelle que les employeurs américains qui recrutent des gestionnaires médias sociaux, exigent qu’ils aient une certaine présence prouvée sur ceux-ci, avant d’avoir l’emploi :

Electronics retailer Best Buy recently posted a job opening for Senior Manager-Emerging Media Marketing. The role was described as, “the primary lead for the Best Buy’s mobile, social, and video marketing & media efforts to drive in-store and online sales, create sustainable word of mouth evangelists, and brand loyalists.”

Job qualifications required for consideration include a Bachelors degree, two years of mobile or social media marketing experience, four years of people or resource leadership experience and one year of active blogging experience.

In addition, the applicant was required to have at least 250 followers on Twitter.

Ça me fait aussi songer à ce client que je rencontrais hier, qui me parlait de sa firme marketing qui lui donnait des conseils Facebook et qui avait moins de 100 amis sur Facebook. Je pense aussi à ces nouveaux experts Twitter qui promettent de vous aider à avoir des milliers de Followers et qui n’en ont eux-mêmes que quelques centaines. C’est bien de s’improviser (n’est-ce pas l’une des clés de l’innovation) mais il y a tout de même une limite à prétendre n’importe quoi. Avant de confier un mandat d’expert à quelqu’un qui dit l’être, vérifiez un peu par vous-même à quel point cet expert maîtrise réellement son sujet.
N. B.. Il faut aussi dire que je connais des experts médias sociaux qui n’ont que peu de followers Twitter mais lisent individuellement chacun de ceux-ci. Je m’obstinais avec certains d’entre eux d’ailleurs hier au Yulbiz. Ça n’enlève pas leur valeur et ils savent de quoi ils parlent. On n’est juste pas d’accord sur l’utilité de l’outil et la manière de travailler avec celui-ci; la quantité, des fois, diminue la qualité. Mais ce sera peut-être le sujet d’un autre billet…