- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Ces organisations qui ne comprennent pas Twitter

Pin It [1]

Jamais je ne demande à une organisation d’être mon amie sur Twitter. Mais, si eux me le demandent, j‘accepte volontiers. Certaines sont vraiment, mais là vraiment perspicaces dans leur interaction avec moi, tandis que d’autres sont vraiment stupides. Le but d’une organisation qui est sur Twitter est, idéalement, de se faire une base de lecteurs et d’aficionado, qui pourraient (ou non) reprendre vos statuts et leur donner une deuxième envolée. Il semble donc souhaitable d’avoir le plus de gens possible comme Followers. J’en ai d’ailleurs déjà parlé dans mes billets
Twitter, comment suivre des milliers d’usagers et les Twittersnobs [2]

Techtoc.tv : Twitter Comment réseauter en paix : principe de réciprocité? Comment trouver SON audience? Pro vs perso? [3]

De l’impact des médias sociaux en régions éloignées [4]

Twopcharts est de la merde et sur Twitter, suivre ou ne pas suivre? Telle est la question [5]

La grosseur compte sur les médias sociaux [6]

Mémoire de maîtrise : L’émergence de réseaux sociaux sur le Web comme nouveaux outils de marketing [7]

Des organisations ont compris l’importance de se faire suivre par des milliers de gens et d’interagir efficacement aux moments opportuns. À titre d’exemple, il y a plusieurs semaines, j’étais dans les Cantons-de-l’Est au Manoir Hovey. L’ayant partagé sur Twitter, je reçois de @HotelGermain [8] ces messages directs :

Si a North Hatley, il faut essayer le croissant jambon fromage de Justine chez saveurs et gourmandises ou le gateau au fromage… Bon we

Absolument! La mousse aux raisins de corinthe 🙂 Et j’ai dit gateau au fromage, c’etait vraiment carottes avec le crémage au fromage!!

Disons qu’ils sont entrés immédiatement dans mes bonnes grâces et que quelques semaines plus tard étant invitée par un client à coucher à l’hôtel Alt à Québec (l’une de leurs propriétés) je me faisais un plaisir de leur faire un twit favorable. Un peu plus tard, c’est le @Deltahotelsltd [9] qui décide de me suivre sur Twitter. Justement au moment où je donnais une conférence à Québec et que j’étais au Delta de Québec, je me rends compte qu’ils décident de ne plus me suivre sur Twitter. Je n’ai pas dit un mot de mon expérience là-bas (qui n’était pas des plus positives de toute manière) et la semaine dernière, j’étais au centre des congrès de Trois-Rivières, justement assise à côté du très gentil directeur général de cet établissement et je me suis fait un plaisir de lui mentionner que je trouvais le gestionnaire de leur Twitt, un peu twit. Je viens d’ailleurs de Twitter à propos [10] du Twitt de l’émission @mangetaville [11]

@mangetaville m’a flushé de son Twitter et moi je les flushe de ma tv

Dans le cas de @mangetaville, je comprends qu’ils se sentent comme des journalistes et qu’ils aiment probablement se resserrer les coudes entre pros de l’information. C’est vrai que bien des journalistes ont des centaines, voire des milliers de followers et qu’eux, étant ce qu’ils sont (des vedettes), ne suivent probablement qu’une dizaine de leurs semblables. Ils me trouvent aussi probablement peu digne d’intérêt et c’est un point de vue qui se respecte. Cependant, si tel est le cas, il serait plus judicieux pour une organisation de faire la sélection à priori et de lire quelques pages des Twitts de la personne que l’on veut suivre, plutôt que de décider de suivre quelqu’un, que l’on flushe par la suite. Pour mes propres clients, moi je vais suggérer de suivre le plus de gens possible, d’utiliser des outils pour gérer la plèbe, d’identifier les influençeurs majeurs et d’interagir avec eux et de monitorer ce qui se dit sur Twitter et de dénicher les opportunités positives d’interaction (comme l’a fait adéquatement @HotelGermain) pour communiquer avec les gens. Si un assureur qui travaille seul, comme @DanyPaquin [12] est capable de voir que je viens de m’acheter une voiture, de me proposer ses services d’assureur sur Twitteur et de faire un deal de $1500, une organisation un peu plus importante, est certainement capable d’en faire autant. De plus, si vous ne voulez pas me suivre, il n’y a certainement pas de problèmes avec ça. Mais si vous me suivez et que vous me flushez par la suite, les retombées de votre choix pourraient vous surprendre…