- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Internet Haïti – Les retombées positives d’un simple billet

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Hier je mettais en ligne le billet Primeur : Haïti : Comment Internet est-il encore possible depuis Port-au-Prince [2]. Déjà, cet humble billet fait bouger des choses positives pour Haïti comme en témoigne ce nouveau courriel de Stéphane, le directeur marketing de Multilink [3].

Bonjour Michelle,

Encore mes états d’âme pour te dire comment le petit kayak est maintenant devenu un grand train de solidarité pour maintenir Internet en Haiti.

Comme je t’expliquais hier, Internet est actuellement aussi vital que l’eau et l’électricité en Haiti.

Le posting que tu as fais sur ton blogue hier a fait réagir Mathieu Turbide du Journal de Montréal [4], qui a fait réagir la plus haute direction de Québécor / Videotron qui aide actuellement Reporters Sans Frontière et qui fait que Multilink aidera le centre de presse de Reporters sans Frontière [5]

Autre résultats dans toutes cette chaîne fractale: Pierre Coté (Real-Time Réalité) avec l’aide de PBS Frontline World [6]ont fait réagir la plus haute direction de Google et  Youtube qui aide actuellement Multilink Haiti à trouver des volontaires ingénieurs de réseaux et de les transporter en Haiti.

@+

Stef

Morale de cette histoire :
Vous pouvez aider Haïti de l’endroit où vous êtes déjà. Il n’est pas nécessairement obligatoire de s’y rendre et d’engorger le petit aéroport qui a bien plus besoin d’être utilisé pour accueillir les médecins, ressources spécialisées et équipement nécessaires aux opérations urgentes de support à la population. Vous pouvez aussi faire des reportages sur Haïti via l’extérieur, avec l’aide des ressources locale déjà présente, sans engorger inutilement le théâtre des opérations.
Réflexion média 2.0
Au lieu d’envoyer des centaines, voire des milliers de journalistes de différents médias sur les lieux, pourquoi ne pas développer une coopération intermédia (voire transmédia) et limiter au maximum le nombre de journalistes sur les lieux et partager ceux qui y sont déjà entre différents médias (dans l’esprit de collaboration des médias sociaux notamment)?