- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Les polices des municipalités peuvent-elles faire leur travail sur le Web au Québec?

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Hier soir j’ai mis en ligne le billet De la connerie d’un usager Twitter et de la police qui nous protège [2]. Ce billet a beaucoup de réactions allant de « moi je savais que c’était une blague » à « vous avez bien fait d’alerter la police ». Outre l’histoire de Stéphane E Roy qui s’amuse à crier au loup, ma morale de l’histoire ne semble pas faire réagir tellement. C’est pourtant le point le plus troublant de toute l’affaire. Je l’ai même écrit en gras :

Mais le plus inquiétant de cette histoire est la réaction des gens du service 911 qui n’ont pas le droit d’aller sur Twitter, qui ont des serveurs qui ne peuvent recevoir de gros fichiers et qui semblent complètement déconnectés des réalités du Web.

Supposons que le tueur de Dawson, Kimveer Gill [3], ait utilisé Twitter, de Tremblant, pour annoncer qu’il s’en allait tirer du monde sur la pente de ski ? Que se serait-il passé ? Que les policiers en région, n’ai pas la formation pour monitorer le Web est une chose. Qu’ils n’aient pas la possibilité d’aller sur le Web vérifier les faits rapportés par un citoyen en est une autre. C’est cela qui m’inquiète et qui je croyais, ferait réagir mes lecteurs. Et là je ne parle même pas d’utilisation des médias sociaux dans des cas de mesures d’urgences et d’alertes à la population.